Génie climatique : + 2,5% en 2012, Marché des PAC : + 3,7% en 2011

Génie climatique : + 2,5% en 2012 pour les facturations (+ 3,5% en 2011)

Le chiffre d’affaires des entreprises françaises d’installation et de maintenance en génie climatique augmentera de 2,5% en 2012 (contre + 3,5% en 2011 et - 1,5% en 2010), prévoit une récente étude de Xerfi. < Cette performance 2012 sera portée par la hausse de la production dans la filière du bâtiment, soutenue notamment par le marché de l’entretien-rénovation, explique l’étude. Toutefois, sur fond de dégradation de la conjoncture (taux de chômage élevé, tensions sur le pouvoir d’achat des ménages, faibles perspectives de croissance de l’économie, etc.) et de perte de vitesse dans la construction depuis le deuxième semestre 2011, le niveau d’activité du secteur restera limité et s’essoufflera progressivement. Ce contexte moins favorable empêchera toute amélioration substantielle des performances économiques et financières des spécialistes du génie climatique. > Xerfi prévoit pour 2012 un taux de marge brute de ces spécialistes de 61,7%, un taux de RCAI (résultat courant avant impôt) de 4,4% et un taux de résultat net de 3,5%.
< Le taux de RCAI se sera contracté d’environ 1 point entre 2007 et 2012, tandis que la rentabilité nette des fonds propres aura chuté de plus de 5 points, poursuit l’étude. Cette évolution s’explique, d’une part, par le renchérissement en 2010-2011 des coûts des matières premières et approvisionnements (acier, cuivre, etc.), que les opérateurs n’ont pu répercuter totalement dans leurs prix. En cause, les fortes pressions tarifaires exercées par les clients et l’intensification et l’âpreté de la concurrence intra-sectorielle. Celle-ci est notamment liée au développement du tissu économique au cours des dernières années : près de 3800 établissements supplémentaires entre 2000 et 2010, à près de 10 700. D’autre part, les ajustements limités opérés sur les frais de personnel auront également pesé sur les résultats. En raison de la pénurie de main d’œuvre qualifiée et des difficultés structurelles à recruter, les entreprises n’auront pas sacrifié leur capital humain malgré la crise. Une stratégie qui vise notamment à être rapidement opérationnel lors du redémarrage de l’activité. >

Marché des PAC : + 3,7% en 2011, + 3% en 2012, + 2% en 2013

En volume, le marché français des pompes à chaleur (PAC) progressera de 3,7% cette année, de 3% en 2012 et de 2% en 2013, contre - 2,5% en 2010. C’est ce que prévoit Xerfi dans une étude qu’il vient de consacrer à ce marché. Le marché des PAC air/air et air/eau enregistrera une croissance de 4% en 2011, à environ 450000 unités, puis la croissance ralentira “un peu” en 2012 et 2013, tandis que le marché des PAC géothermiques “continuera de se contracter” (- 10% cette année), pronostique Xerfi.
< La profession ne renouera pas dans les prochaines années avec le nombre d’unités vendues en 2007 et 2008 en raison du désengagement progressif de l’État (réduction des incitations fiscales, etc.) et d’une conjoncture économique difficile, poursuit l’étude. Les ménages, qui souhaitent renouveler leurs systèmes de chauffage, vont repousser, quand ils le pourront, cet investissement à des jours meilleurs. >

< La croissance de la géothermie sera tirée par la PAC >

< Le marché européen des pompes à chaleur géothermiques (PACg) n’a pas été épargné par la crise, notamment en raison des difficultés que connaît le marché de la construction de maisons, constate une étude que vient de publier EurObserv’ER. Un autre élément à prendre en considération est le prix bas de l’énergie fossile qui conduit de nombreux particuliers à choisir des systèmes de chauffage moins chers à l’achat. Ce choix est renforcé par la crise économique qui limite les possibilités d’investissement de certains ménages, qui se tournent donc vers des systèmes moins chers et moins efficaces. > EurObserv’ER estime toutefois que, “pour l’avenir, malgré des fluctuations dans sa croissance, c’est principalement sur le secteur des PAC que le développement énergétique et économique de la géothermie se portera en Europe”. < En Europe, les PACg apparaissent nettement comme la filière la plus dynamique actuellement au sein de l’énergie géothermique >, insiste l’étude. Mais elle ajoute aussi que, les nouvelles constructions étant de mieux en mieux isolées et nécessitant peu de puissance pour les besoins thermiques, “cela ouvre des marchés pour des appareils moins onéreux et notamment pour les PAC aérothermiques”.
EurObserv’ER indique par ailleurs que, en France, les retombées socio-économiques de l’énergie géothermique sont principalement en relation avec les PAC. L’étude évalue l’effectif géothermique français pour 2009 à 17 920 emplois direct et indirects (dont 16 800 pour les PAC), contre 19 130 en 2008, dont 18250 en PAC, et ce avec un chiffre d’affaires 2009 de 2 280 millions d’euros, dont 2 145 millions en PAC, contre 2400 millions en 2008, dont 2 250 millions en PAC.

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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 29 août 2011

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