Interclima, dernier tour dans les stands : la thermodynamique en ordre de bataille

Par Bernard REINTEAU, journaliste spécialisé

L’essor de l’offre de pompes à chaleur conduit les industriels à proposer une foultitude de solutions techniques pour en tirer le meilleur parti. Déjà, la pression appliquée par la réglementation européenne sur les gaz fluorés (FGas) sur les bureaux de conception a orienté le développement vers le fluide R-290, le propane. Certes, c’est un peu spécieux de parler de gaz aux propriétés environnementales pour un produit issu du raffinage du pétrole, mais il coche les cases d’un bas GWP (potentiel de réchauffement de la planète) et d’un niveau « haute température » appréciable en sortie de condenseur pour répondre à tous les besoins du résidentiel, chauffage et eau chaude sanitaire. Par ailleurs, en quelques années, et au vu de l’offre présentée, le défi industriel posé au niveau européen de passer à la thermodynamique en bâtiment semble avoir été relevé.

Weishaupt : toutes les nuances de PAC

Sur la biennale parisienne, le fournisseur allemand a orienté sa présentation sur les pompes à chaleur compactes et de haute performance. À commencer par les nouvelles Aeroblock, des monoblocs air/eau extérieures disponibles en 8 et 11 kW pour le résidentiel (et 18, 40 et 60 kW pour le collectif, dans un design plus « technique »). Elles affichent des rendements saisonniers (SCOP) de 4,7. Ces unités au R-290 ont aussi été mises au point pour une production de chaleur optimale – une sortie au condenseur jusqu’à 70 °C – ainsi qu’une installation rapide et simplifiée. Leur circuit thermodynamique est scellé, et il reste aux installateurs à la relier au préparateur multifonctions (le WHS LE #4) par une liaison hydraulique pour dispatcher la chaleur entre les différents usages : émetteurs (radiateurs ou planchers) et préparateur d’eau chaude. Weishaupt présentait sur le stand un montage complet avec notamment un ballon tampon intermédiaire de 100 l – pour éviter les courts cycles et assurer le dégivrage avec ce stock afin de limiter les consommations d’énergie parasites – et un producteur d’ECS de 300 l.

Pour les constructions neuves ou les rénovations, les biblocs Splitblock (WSB) se placent avec des arguments de solidité, d’efficacité et d’adaptabilité. Détails.

Les unités extérieures de 6 à 18 kW (6 puissances, 9 modèles, en mono et triphasé), à un ou deux ventilateurs face à l’évaporateur traité BlueFin, sont revêtues d’une carrosserie adaptée aux intempéries et environnements rigoureux. On note la présence de ventilateurs à pales aérodynamiques sur des moteurs brushless qui participent à la réduction des émissions sonores : elles promettent une puissance acoustique de 56 dB(A). Côté rendement, à 7/35, elles sont données pour des COP de 4,7 à 4,95, un résultat qui tiendrait à la régulation inverter et à la présence d’un compresseur rotatif à deux cylindres. Quant à l’adaptabilité, elle est revendiquée par le gabarit de l’unité intérieure, pratiquement au format d’une chaudière à condensation de la marque. Cette référence affiche une compatibilité « Smart Grid Ready », intéressante pour les constructions situées sur les réseaux de distribution électrique intelligents et/ou alimentées par une installation photovoltaïque. À noter que cette référence est complétée d’une version dite compacte (WSB K), plutôt développée pour le neuf, disponible en deux puissances (3,35 et 6,68 kW à 7/35) et équipée d’un ballon d’ECS de 160 l.

Modèles phares pour le neuf et la rénovation plutôt haut de gamme, les Biblock WWB de 12 et 20 kW sortent de la catégorie des compacts et impressionnent par leur gabarit. En premier lieu, celui de l’évaporateur à large surface d’échange équipé d’un ventilateur à pales « ailes de chouette » de près de 60 cm de diamètre, ce qui assure un écoulement laminaire optimal pour capter efficacement les calories de l’air. De fait, la pression acoustique annoncée de 35 dB(A) devrait être difficilement perceptible dans l’ambiance extérieure. À noter son habillage en tôle galvanisée pour résister aux intempéries.

Deux autres segments de produits montrent l’engagement de ce fabricant en thermodynamique. En premier lieu, celui des pompes à chaleur eau glycolée/eau et eau/eau. Cette année, le regard était tourné vers la Geoblock compact (WGB), une référence modulante en deux versions – de 1,7 à 8,6 kW et de 3,1 à 14,2 kW –, avec un SCOP maximal de 5,2, une température de départ maximale de 65 °C et livrée équipée de nombreux périphériques : circulateur, régulation, purge d’air, compteur d’énergie…

Le fabricant allemand déploie une très large gamme de solutions thermodynamiques et promeut fortement les installations hybrides, parfois plus adaptées aux budgets et aux services attendus.

En second lieu, une proposition de solutions hybrides entièrement packagée. Elle se compose d’une chaudière gaz à condensation modulante de 3,3 à 26 kW avec une PAC air/eau au R-32 de 2 à 7,7 kW et un ballon de 310 l à double échangeur. L’argument : l’ensemble revient moins cher qu’une pompe à chaleur d’une puissance supérieure et, en rénovation, garantit la fourniture de chaleur avec un coût énergétique global maîtrisé.

Si l’offre de chaudières gaz individuelles était on ne peut plus discrète sur le stand, Weishaupt communiquait cependant sur les évolutions en cours sur les chaudières et brûleurs de moyennes et grandes puissances. Ainsi, après les petites puissances soumises à la limitation des émissions de NOx à 56 mg/m³ depuis 2018, c’est au tour des grandes installations de répondre, dès le 1er janvier 2025, à la directive UE 2015/2193 sur la limitation des émissions des polluants des installations de 1 à 50 MW. Ce texte a été transposé par l’arrêté du 3 août 2018 relatif aux installations de combustion d’une puissance thermique nominale totale inférieure à 50 MW soumises à autorisation au titre des rubriques 2910, 2931 ou 3110 (JO du 5 août). Pour ce qui concerne les NOx, ce texte fixe l’objectif de parvenir à 100 mg/m³ en gaz naturel, 150 mg/m³ en gaz de pétrole liquéfié (GPL) et de mg/m³ en fioul. Weishaupt répond à cette prescription avec ses Multiflam 3LN et 4LN, respectivement d’un niveau d’émissions de 70 et 30 mg/m³ en gaz naturel, ainsi qu’avec le brûleur PLN promis à 30 mg/m³ en gaz et 100 mg/m³ en GPL. Si les équipements sont disponibles, le défi pour les équipes de Weishaupt est essentiellement de convaincre les maîtres d’ouvrages, industriels et collectivités d’investir. Par retour d’expérience, Weishaupt fait la démonstration d’un retour sur investissement en moins de trois ans.

Airwell : intégration et fonctionnalité

Après la reprise d’Amzair l’an passé, sur Interclima, le fabricant historique de pompes à chaleur en France a mis l’accent sur les références développées pour le résidentiel délicat à équiper en thermodynamique. Premier exemple avec l’Amzeo WT, une monobloc air/eau au R-32 sans unité extérieure dite « 3 en 1 », c'est-à-dire capable de produire de la chaleur, du rafraîchissement et de l’eau chaude sanitaire. Disponible en puissances de 4 kW, cette référence est adaptée au neuf et à la rénovation. Elle est particulièrement conçue pour répondre aux critères d’implantation rigoureux dans des bâtiments classés et là où existent des risques de nuisance de voisinage. Le captage de l’air vers la source froide et son rejet s’effectuent par une grille séparative ou à l’aide de deux gaines. L’eau chaude est stockée dans un ballon en Inox de 170 l.

Le stand présentait aussi les pompes à chaleur géothermiques Tereo-A haute température chargées en R-407-C, adaptés à l’individuel et au collectif. Disponible en puissance de 7 à 13 kW en monophasé et de 9 à 26 kW en triphasé, ce générateur à compresseur « tout-ou-rien » (la version inverter est en développement) se distingue par sa compacité, une production d’eau d’une température maximale de 55 °C, une ergonomie d’accès pour le montage et des possibilités de fonctionnement en cascade jusqu’à quatre appareils.

Dans la gamme air/eau de haute performance, Airwell se distingue avec une référence très polyvalente : la Wellea M HT. Autrement dit, un équipement au R-290 monobloc et haute température (55 °C), mais qui pourrait répondre à des besoins jusqu’à 75 °C. Cette PAC est disponible en puissance de 4,5 à 16 kW et est réversible (4,5 à 15 kW en rafraîchissement).

Pour la production d’eau chaude sanitaire, Airwell ajoute à son catalogue des ballons thermodynamiques à cuve Inox et au R-290 ; leur COP est supérieur à 3. Promis pour le 1er trimestre 2025, ils sont déclinés en versions murales de 100 et 150 l et au sol de 200 et 300 l.

Pour réduire les consommations d’énergie de réseaux de ses produits, Airwell fournit aussi l’armoire de stockage d’électricité photovoltaïque AirSolar basée sur le matériel du brestois Imeon Energy. Ce composant est disponible en puissances de stockage de 2 à 15 kW crête (Imeon 3.6) et de 5 à 100 kWc (Imeon 9.12). Leur régulation permet de consommer l’énergie, de la stocker, de la rejeter sur le réseau ou de pallier les coupures de courant.

En matière de suivi évolué des installations, Airwell poursuit le développement de l’application AirHome accessible aux particuliers pour maîtriser leurs consommations d’énergie avec deux solutions digitales accessibles dès 2025. Les services de maintenance pourront bénéficier du gestionnaire dit « intelligent » AirMaster capable de surveiller un parc de machines (diagnostic et paramétrage à distance). Les installateurs se verront proposer la version AirNest de mise en service simplifiée, d’accès aux informations techniques (codes d’erreur, notices, schémas…) et de liaison permanente avec les services techniques de l’industriel.

Sur le plan industriel, Airwell poursuit ses investissements sur son site brestois d’un montant total de 30 M€ pour tenir l’objectif d’un régime annuel de 50 000 pompes à chaleur produites en 2027.

Airwell met à profit l’acquisition d’Amzair pour développer sa gamme avec des solutions aérothermiques et géothermiques.

Clivet : élargir l’offre de produits

Reprise par le chinois Midea en 2016, l’entreprise italienne Clivet a profondément changé de profil depuis cette date. Connue en Europe pour sa production de puissants groupes de production d’eau glacée pour le grand tertiaire ou l’industrie, elle se montre désormais à Interclima avec un panel de produits composée de ses gammes classiques jusqu’aux pompes à chaleur résidentielles, en passant par la climatisation mono et multi-split et les unités à débit de réfrigérant variable pour le tertiaire.

Exemples en résidentiel : la pompe à chaleur au R-290 M-Thermon HT, une haute température pour le chauffage et la production d’eau chaude grâce à sa température de refoulement de 75 °C par -10 °C. Sinon, les références utilisent le R-32. En tertaire, ce fabricant développe la gamme de VRF dotée de la communication Hyperlink qui simplifie la pose et la gestion des multiples groupes extérieurs (raccordement par bus, utilisation de câbles non blindés, autodiagnostic…).

Si le propriétaire chinois livre quelques savoir-faire propres pour étendre les gammes européennes, il donne aussi les moyens pour développer l’entreprise basée près de Venise, à Feltre. Clivet y dispose déjà de 100 000 m² d’ateliers de production, et 50 000 m² supplémentaires sont en construction pour répondre au marché européen de la pompe à chaleur résidentielle. Les premiers appareils sortiront des chaînes en 2025, indique Bowen Zhang, responsable marketing chez Clivet France. En outre, un second centre de recherche et développement ouvrira en Italie. Composé de 6 chambres de test, il est aussi ouvert aux autres acteurs de la profession. En 2023, Clivet France comptait 15 personnes. Cette même année, le chiffre d’affaires de Clivet Europe s’est élevé à 350 M€ (110 M€ en 2016). Midea, acteur mondial, annonce 55 Mds$ de chiffre d’affaires.

Bowen Zhang, responsable marketing chez Clivet France : « L’entreprise augmente ses ateliers de 50 000 m² et disposera d’un centre de R&D avec six chambres de tests. »

Perrenoud : un transfert vers la rénovation clairement identifié

L’entreprise belfortaine de développement de logiciels de calculs thermiques dirigée par Thierry Mouge présentait la nouvelle version de BatiAudit, application d’audit énergétique reprise depuis quelques mois. « Depuis le 1er avril 2023, l’audit énergétique est obligatoire dans le cadre des ventes des passoires thermiques classées F et G, explique-t-il. Depuis le 1er janvier 2024, il l’est aussi pour les demandes d’aides à l’ANAH. Ce qui a contraint à refondre les logiciels pour intégrer ces nouvelles mesures ; l’outil est validé par la DHUP. » Il répond à tous les audits réglementaires et incitatifs en monopropriété applicable depuis le 1er avril 2024 et se substitue aux outils précédemment disponibles.

Ce logiciel existe en trois versions. La première traite uniquement la maison individuelle, avec une licence à vie valable pour trois postes ; la seconde version pour la maison individuelle et l’immeuble collectif ; la troisième, complète, inclut le tertiaire. Les mises à jour courantes proposées dans la licence s’effectuent gratuitement via internet.

Pour la construction neuve, la réglementation environnementale connaîtra deux changements dans les prochains mois. Le logiciel de calcul sur la RE 2020 est validé par la DHUP. Le nouveau seuil sur la partie carbone applicable au 1er janvier 2025 est déjà anticipé dans le logiciel ; il s’applique automatiquement en « forçant » la date dans l’étude. Courant 2025 seront intégrées les nouvelles typologies de bâtiment auxquels s’appliquera la RE 2020 – commerces, hôtels, restaurants actuellement sous RT 2012. « Nous serons prêts pour cette seconde échéance. »

L’économie chahutée du secteur du bâtiment impacte-t-elle celle de l’informatique dédiée au secteur ? « Nous ressentons le basculement des entreprises, notamment des bureaux d’études, du neuf vers la rénovation, reconnaît Thierry Mouge. La demande est bien plus prégnante sur l’audit énergétique que sur les logiciels RE 2020, d’autant que cette réglementation existe depuis 2021 ; les BET thermiques et fluides sont équipés. Nos contacts avec ces prescripteurs indiquent que le retrait du marché du neuf est important, et ces prestataires se réorganisent pour se tourner vers la rénovation, secteur qui a un peu plus le vent en poupe et qui devient le cœur de notre activité. »

Thierry Moure, gérant de Perrenoud : « La nouvelle version de BatiAudit répond à tous les besoins d’audits réglementaires et incitatifs. »

Reflex Winkelmann : optimiser l’exploitation des PAC

Développement du marché de la pompe à chaleur en collectif oblige, ce fournisseur de solutions périphériques pour chaufferie met en avant sa gamme large de ballons tampons spécifiques de la série Storatherm Heat Mini, de 25 à 200 l. Ces équipements en acier isolés par 35 mm de polystyrène se caractérisent par une classe B d’efficacité énergétique, avec des pertes de maintien à température de 23 à 59 W selon le volume.

Autre axe important de ce fabricant allemand : la production hygiénique d’eau chaude sanitaire pour les sites exigeants : locaux de santé, d’enseignement, sportifs, résidentiels collectifs… Reflex propose l’association des ballons tampons multi-énergie Storaflow de 500 à 2 000 l avec les stations Hydroflow à échangeur de gestion efficace de leur stratification et les collecteurs adaptés. Six équipements peuvent fonctionner en cascade.

Le développement des pompes à chaleur demande l’utilisation de périphériques spécifiques pour optimiser l’exploitation de la chaleur produite. Reflex propose un catalogue de solutions pour de résidentiel et le tertiaire.

Nibe : s’imposer avec toutes les solutions

Le suédois Nibe développait tout son savoir-faire sur son stand en présentant différentes technologies de pompes à chaleur.

La S2125 est une monobloc air/eau réversible au R-290 actuellement disponible en puissances de 8 et 12 kW, conçue avec une très importante surface d’échange. Elle affiche des caractéristiques haute température dignes de l’utilisation de ce fluide : maximum de 75 °C, 65 °C par -25 °C extérieur. Sa classe énergétique ECS est A et son profil de puisage, XL. Son SCOP dépasse 5 et la classe A+++ sur planchers ou radiateurs. À noter que les versions de 16 et 20 kW actuellement au R-410A seront portées au R-290 en 2025.

En géothermie, l’offre proposée avec la S1156 compte six modèles, d’une puissance de 8 à 25 kW sur captage par sonde et de 11 à 34 kW sur nappe. Leur performance en chauffage par plancher atteint des niveaux de 6,5 à 7,5. Les unités de 8 à 18 kW fonctionnent au R-454B, un mélange de R-32 et de HFO R-1234yf qui affiche un GWP de 466 ; celle de 25 kW est au R-410A.

Pour le résidentiel, ce constructeur ajoute à sa gamme un ballon thermodynamique sur air extrait au R-290, la S735. Monobloc, proposée en puissance modulable d’au maximum 4 et 7 kW, elle récupère l’énergie sur l’extraction d’une ventilation simple flux autoréglable. La température de sortie atteint 75 °C, et l’ECS est stocké dans un ballon Inox de 180 l. L’unité assure aussi la fonction de chauffage par plancher chauffant. En 2025, cette référence évoluera avec l’ajout d’une fonction de rafraîchissement.

Nibe, le constructeur suédois de pompes à chaleur a adapté sa gamme au R-290.

Intuis : la haute température en individuel et collectif

Intuis surfe sur sa maîtrise du fluide R-290 pour proposer des équipements thermodynamiques adaptés à pratiquement toutes les solutions résidentielles. En individuel et en petit collectif, neuf ou rénové, l’entreprise propose depuis cet automne son système Ze7 capable de produire simultanément du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, et en été, du rafraîchissement et de l’ECS. Sa puissance convient pour traiter un logement de 60 à 100 m². Intérêt particulier de cette référence : sa conception monobloc et compacte qui permet de la loger dans un placard ; son emprise au sol est de 80 cm de côté. Cette pompe à chaleur multi-service se fait discrète : pas d’unité extérieure en toiture ou façade et un niveau acoustique annoncé de 34 dB(A) à 1 m.

La RE 2020 va progressivement conduire à implanter des solutions thermodynamiques en collectif, et Intuis présentait sur Interclima la solution ZePAC HRC70. Ces unités monoblocs de 40, 60 et 80 kW à compresseur « tout ou rien » ont été testées sur plusieurs sites résidentiels en région parisienne, et l’industriel a développé sur le salon un retour d’expérience avec le bailleur social Le Toît Vosgien. L’intérêt de ces générateurs est leur souplesse d’emploi. Elles peuvent délivrer jusqu’à 70 °C et être exploitées en cascade (jusqu’à 15 appareils). Intuis propose aussi les périphériques idoines pour la gestion de l’énergie pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire (échangeurs, régulation…). Le fournisseur annonce un rendement de 4,9.

Par ailleurs, ce groupe ne néglige pas les gammes de radiateurs électriques qui ont fait sa prospérité. Il présentait le Chamane Nativ, un radiateur à émetteur en fonte programmable et doté d’une électronique de gestion par détection de présence et d’une fonction d’effacement des heures de pointe.

Le groupe français a validé sa technologie de pompe à chaleur collective ZePAC HRC70 et lance cet automne sa solution pour l’individuel Ze7.

Uniclima : maîtriser la QAI dans les établissements pour mineurs

Assez complexes, les décrets et arrêtés parus fin 2022 sur l’aération et la maîtrise de la qualité de l’air dans tous les ERP recevant des mineurs (crèches, locaux scolaires, réfectoires, dortoirs, hôpitaux, lieux de détention…) méritent d’être expliqués avec pédagogie. Le groupe de travail ventilation d’Uniclima a rassemblé ses compétences pour produire un guide qui détaille les nouvelles obligations pour réduire des polluants (CO2, formaldéhyde, benzène) dans ces locaux. Il résume ce sujet de façon graphique, ce qui permettra à toutes les parties prenantes – maîtres d’ouvrage, exploitants, intervenants extérieurs… – de saisir les enjeux en matière de santé publique. Pour sa part, Uniclima présente les solutions de ventilation efficaces, notamment le double flux centralisé ou décentralisé. La publication de ce guide a fait l’objet d’un exposé sur Interclima. Il sera prochainement téléchargeable sur le site d’Uniclima.

: En 20 pages, les industriels fabricants de matériels de ventilation membres d’Uniclima présentent les nouveaux textes relatifs aux ERP recevant des mineurs applicables depuis 2023, notamment les implications pour toutes les entreprises du bâtiment qui interviennent lors de travaux, quels qu’ils soient.

Par Bernard REINTEAU, journaliste spécialisé