Présenter les innovations aux acteurs du marché lors d’EnerJ-meeting Paris 2023

Fait par Bernard Reinteau, journaliste spécialisé

Coup de projecteur sur les innovations ! L’édition parisienne d’EnerJ-meeting a, cette année encore, rempli sa mission de carrefour de la filière bâtiment. La grande salle et la mezzanine du Palais Brongniart ont rassemblé les fournisseurs et concepteurs des produits et équipements pour les bâtiments à rénover et à construire selon les plus hautes exigences techniques et environnementales.

En deux volets, coups de projecteur sur quelques exposants, les motivations de leur présence et leurs innovations dont profiteront les futurs usagers des constructions, et ce en exclusivité pour les lecteurs d’Xpair.


enerj-meeting paris 2023

EnerJ-meeting Paris le 9 Février 2023 au Palais Brongniart


Enveloppe du bâtiment : Schöck France

« Il faut être plus exigeant en construction neuve »


costa daniel



Interview de Daniel Costa - Directeur commercial et marketing de Schöck France

Daniel Costa : « Schöck poursuit son travail sur la décarbonation des produits du catalogue »


Qui rencontrez-vous sur EnerJ-meeting ?

Nous sommes présents sur ce salon depuis la première édition, et nous rencontrons les promoteurs privés, des bailleurs sociaux et, en majorité, des bureaux d’études thermiques. À ma connaissance, c’est le seul salon qui rassemble ces cibles sur une seule journée. Ma fonction est de développer les rendez-vous avec ces clients et prescripteurs. Cette réunion est l’opportunité d’en rencontrer un très grand nombre sur un délai très court. C’est idéal. Ce qui est aussi appréciable, c’est l’unité de présentation des entreprises sur leur stand, la proximité qui incite aux échanges, à prendre le pouls de l’activité …

Nous sommes sous la RE2020 depuis un an. Quel a été l’impact de cette réglementation sur votre offre de produits ?

Il est faible, car les contraintes relatives au traitement des ponts thermiques sont quasi identiques à celles de la RT2012. Ce qui a changé, c’est l’objectif zéro carbone de nos produits à l’échéance de 2050. De ce fait, nous nous focalisons sur la conception de rupteurs décarbonés, à base de matériaux recyclés, biosourcés … C’est actuellement notre axe de travail en recherche et développement.
À ce titre, il faut souligner que dans toute l’Europe, on construit en isolant par l’extérieur. En France, on rénove beaucoup avec de l’isolation par l’extérieur. En revanche, nous restons le seul pays à appliquer de l’isolation par l’intérieur dans 95% des constructions. Le message que je porterais aujourd’hui serait le suivant : si on isolait par l’extérieur en construction neuve, cela n'évite-t-il pas d’avoir, demain, à traiter l’isolation de ce parc. Je me pose sincèrement la question de savoir quand nous basculerons vers l’isolation par l’extérieur dans le neuf. C’est concrètement une question de bon sens. Car, l’ITE permet d’emblée d’atteindre un bon niveau de sobriété énergétique et un impact direct sur la facture d’énergie et le pouvoir d’achat.

Vos produits sont-ils adaptés à l’isolation par l’extérieur ?

Les seuls ponts thermiques seront ceux au droit des éléments saillants, en béton ou métalliques, qui traversent l’ITE : acrotères, balcons, coursives … Notre gamme certifiée par plusieurs labels environnementaux traite spécifiquement ces points singuliers. Elle est disponible pour des constructions béton-métal, entièrement métalliques, béton-bois …

Quels nouveaux produits seront nécessaires pour répondre aux exigences des évolutions de la RE2020 ?

Les produits sont déjà très performants thermiquement. Nous avons même une très confortable marge de manœuvre. Le sujet principal porte sur la décarbonation des produits. Schöck France produit des fiches de déclaration environnementales et sanitaires (FDES), et nous travaillons sur des composants biosourcés pour les isolants. Quant aux aciers, nous travaillons sur leur substitution par des éléments en fibre de verre produit dans notre groupe industriel. En Allemagne, ces rupteurs sont déjà proposés ; nous les proposerons en France prochainement.

Vos produits bénéficient-ils de services spécifiques ?

Depuis 2022, nous diffusons gratuitement le logiciel « Open BIM Schöck » aux bureaux d’études structure et thermique ; il est autonome et compatible avec les logiciels BIM classiques. Il permet de dimensionner, d’implanter et d’optimiser le traitement des ponts thermiques. Cet outil est continuellement amélioré, et une nouvelle version sera présentée en Mars. Elle apportera des réponses technico-économiques. Concrètement, actuellement le traitement de 50% des ponts thermiques permet d’être conforme à la RE2020 ; rares sont les opérations où l’on demande de traiter plus. Mais, si l’investisseur tient compte du pouvoir d’achat des ménages, des économies d’énergies …, nous proposons une piste pour aller plus loin, pour changer le process de construction, réaliser des économies dès la construction et obtenir des gains à l’exploitation qui seront profitables aux futurs occupants.

Quel sujet vous tient à cœur ?

J’aimerais que la réglementation thermique soit plus contraignante. Cela va à l’encontre des discours des acteurs de la filière construction, mais il faut porter les efforts pour construire mieux. En particulier, isoler par l’extérieur fera faire d’importantes économies.


Régulation : IMI Hydronic

« Bien maîtriser la variation des débits et l’équilibre de l’installation »


ducly brice



Interview de Brice Ducly - IMI Hydronic Engineering, Responsable prescription IDF

Brice Ducly : « Nous avons les moyens de résoudre les désordres hydrauliques, mais il faut avant tout bien concevoir les réseaux »


Étiez-vous présents lors des précédentes éditions d’EnerJ-meeting et pourquoi participer à cet événement ?

L’entreprise est présente depuis quatre éditions, et personnellement, c’est la troisième fois que j’anime cette rencontre. Cette journée permet de nouer des contacts de qualité avec des prescripteurs, des maîtres d’ouvrage, des utilisateurs qui cherchent des solutions d’optimisation énergétique.

Qu’êtes-vous venu présenter sur ce salon ?

Notre nouveauté est la TA Smart, une vanne de régulation, d’équilibrage et de comptage d’énergie. Elle embarque un compteur à ultrasons qui mesure le débit des sondes de température sur les circuits aller et retour … Ce qui permet de calculer la puissance et, en tenant compte du temps, de calculer l’énergie. Cette vanne très compacte permet de remonter toutes les informations (débit, puissance, température – par bus de communication – BacNet ou Modbus) qui permettront de faire une exploitation optimale de l’installation. Y a-t-il des sur ou sous-débits ? Y a-t-il des variations d’ouverture de la vanne pour un même débit ? Quel diagnostic porter sur l’état de l’installation ? Toutes informations utiles à l’exploitant …

Permet-elle la facturation des consommations d’énergie ?

La vanne ne dispose pas d’un compteur capable de préparer une facture opposable. Mais elle peut remonter les données utiles à la facturation des charges.

Qu’apporte cette référence dans votre gamme ?

C’est un équipement très compact et intégralement développé par IMI, du corps de vanne en métal jusqu’aux moteurs, en passant par les applications de pilotage par smartphones. C’est un produit dont nous avons la maîtrise complète, mis au point en partant d’une feuille blanche et qui dispose des fonctions avancées de régulation, de mesure de débit et de température.

Ces notions essentielles de régulation, d’équilibrage sont-elles entrées dans la culture des exploitants ?

Chacun sait que la qualité d’un système repose sur la maîtrise des débits variables. C’est à cette condition que l’on maîtrise les puissances, que les pompes fonctionnent à des régimes adaptés et qu’on fait des économies d’énergie. Mais en exploitant cette variabilité crée des variations de pression qu’il faut gérer pour éviter les déséquilibres hydrauliques et les dysfonctionnements de la régulation. Les techniques pour traiter ces problèmes sont connues – avec des vannes indépendantes des pressions différentielles, des modules indépendants de la pression ou des vannes intégrant des capteurs de pression différentielle. Le but est donc de bien maîtriser les deux notions de variations des débits et d’équilibre hydraulique de l’installation pour exploiter rigoureusement l’énergie consommée.

Pour autant, quel sujet vous tient particulièrement à cœur ?

Il faut continuer à parler d’équilibrage hydraulique. On pourrait penser qu’en équipant les réseaux de vannes deux voies, ce problème est derrière nous … Malgré tout, on rencontre toujours des désordres. On peut avoir une superbe régulation, les meilleures pompes … Il faut aussi savoir que les bouteilles de découplage disparaissent des réseaux. Si l’équilibrage n’a pas été calculé et appliqué, si on n’évite pas les interactions hydrauliques, on aura toujours de nombreux soucis. Nous avons aujourd’hui les moyens de les résoudre, certes avec des équipements, et aussi en réfléchissant à la conception des réseaux.


Énergies : GRDF IDF et Cegibat-GRDF

« Rassembler des références pour rassurer les professionnels de la construction »


Linda Benabdelmoumène et Sophie Valenti



Interview de Linda Benabdelmoumène - Responsable du Pôle Efficacité énergétique et Aménagement – GRDF Région Île-de-France et Sophie Valenti, Responsable de Cegibat-GRDF

Sophie Valenti et Linda Benabdelmoumène : « Nous accompagnons les partenaires et clients pour présenter les solutions les plus adaptées : hybridation, gaz et des énergies renouvelables … »
 


Pourquoi GRDF sur EnerJ-meeting ?

La participation à cet événement permet de développer les relations avec les industriels fournisseurs de solutions gaz, également avec les maîtres d’ouvrage qui viennent compléter leurs connaissances sur le sujet de la performance et de l’efficacité énergétique.

Quelles sont les grandes questions que l’on vient vous poser ?

Elles portent sur la sobriété énergétique, sur la décarbonation et sur la stratégie de GRDF, fournisseur de gaz naturel, de gaz vert pour répondre à ces enjeux cruciaux, centraux.

Comment vos clients reçoivent-ils ces nouveaux messages techniques et commerciaux ?

Pour nos interlocuteurs, il y a effectivement un changement profond de nature des messages. Pour autant, au sein de GRDF, c’est un bouleversement que nous accompagnons depuis une dizaine d’années déjà. Début de la décennie 2010, nous savions qu’il fallait travailler pour sortir du gaz d’origine fossile pour s’orienter vers le biogaz et plus largement, vers tous les gaz verts. L’injection de biogaz dans le réseau de distribution de GRDF a commencé fin des années 2000 … La croissance des volumes injectés est désormais très importante.
Le contexte environnemental et géopolitique récent a pour effet de révéler plus clairement ces évolutions. Le sujet a donc été anticipé, et la volonté générale de décarbonation est l’opportunité d’augmenter les gaz verts dans le réseau de distribution. Les ambitions sont fortes : en 2030, ces combustibles formeront 20% des ventes ; en 2050, ce sera 100%. Ce, en tenant compte des réductions progressives de consommation en industrie ou en résidentiel.
Ce sont les raisons pour lesquelles nous accompagnons les partenaires industriels et clients pour présenter les solutions les plus adaptées : l’hybridation, l’association du gaz et des énergies renouvelables – production d’électricité, réseau de chaleur urbain …

Comment sont reçus ces discours ?

Tout le monde a bien compris que la décarbonation des usages des énergies fait partie de la politique environnementale et énergétique des prochaines années. Cependant, nous avons besoin de rassembler des références pour rassurer la filière, à quelque niveau que ce soit. Les messages sont bien reçus, mais il reste une marche à franchir pour démontrer la pertinence des moyens disponibles auprès des utilisateurs du gaz.

Le gaz vert n’est pas à proprement parler pris en compte dans la RE2020. Qui mène le travail de pédagogie sur ses propriétés ?

Nous le menons, mais nous sommes aussi accompagnés par tous les partenaires de la filière gaz, comme Coenove et d’autres structures. Tous font en sorte que la faible teneur en carbone du gaz vert soit rapidement reprise dans la réglementation environnementale applicable à la construction neuve. Nous nous reposons en particulier sur les données et calculs que propose l’Ademe. Avant cela, nous travaillons à diffuser les solutions hybrides, gaz et pompes à chaleur, qui permettent déjà de franchir l’étape 2025. Si demain le gaz vert est reconnu, les usagers auront ainsi une autre EnR à disposition.

Comment ces solutions hybrides sont-elles perçues par les promoteurs, maîtres d’ouvrage et bureaux d’études ?

Naturellement, ils s’interrogent sur les choix disponibles : 100% électrique ou hybridation ? Ils ont besoin d’éclairages précis qui tiennent compte des ambitions en termes d’énergie et de carbone, du confort d’usage … Mais l’hybridation fait clairement partie des scénarios envisagés par les interlocuteurs.

Quel message principal voulez-vous faire passer sur ce salon ?

Nous souhaitons rappeler que nous sommes à la disposition des acteurs de la filière construction pour aborder avec les ingénieurs et techniciens de GRDF et de Cegibat les enjeux sur le neuf et l’existant, pour défendre la place du gaz sur l’ensemble des marchés. Surtout, présenter les gaz verts, décarbonés – le biogaz ou l’hydrogène – et maîtriser leur utilisation à moyen et long terme.


Équipements techniques : BDR Thermea France

Développer les Pac de grandes puissances et les chaudières « Local Power to Heat »


Dominique Monnier



Interview de Dominique Monnier - BDR Thermea France, Directeur national du développement et des comptes clés

Dominique Monnier : « Nous travaillons conjointement sur les pompes à chaleur de moyennes et fortes puissances ainsi que sur les chaudières adaptées aux gaz hybrides »


Avec quels messages êtes-vous venu sur EnerJ-Meeting ?

Notre message porte sur la décarbonation : comment aider les industriels, le tertiaire, les promoteurs et les bailleurs sociaux à décarboner leurs ouvrages, tout en consommant toujours moins d’énergies ? Et ce sous divers axes.
En premier lieu, en équipant les bâtiments de pompes à chaleur. Notre catalogue a été étoffé pour proposer des matériels répondant à toute la gamme de puissance, avec du fluide réfrigérant R-32, à bas GWP, ou R-290, de l’iso-propane à très bas GWP. Ce qui permet de proposer plusieurs gammes de température d’eau de service : de 60°C à 80°C. Les unités proposées sont d’au maximum 50 kW, et nous pouvons les jumeler jusqu’à dix modules en cascade pour répondre aux fortes puissances.
D’ici fin 2023, cette gamme s’agrandira avec des modules de 80 à 250 kW, cascadables pour proposer des chaufferies d’au maximum 2,5 MW. Une offre qui répond à la majorité des besoins techniques selon les tailles de bâtiment.

Où sont produites ces pompes à chaleur ?

Ces unités sont réalisées en Europe sur les sites du groupe BDR-Thermea. Nous disposons de deux usines, une en France, l’autre en Espagne, qui maîtrisent les technologies indispensables pour ce développement 100% maison.

Quid de l’hybride ?

La pompe à chaleur est un des éléments clé de la décarbonation. Mais les utilisateurs et gestionnaires sont aussi soumis aux capacités du réseau, aux besoins de chaleur… L’hybridation est un axe de développement très intéressant pour utiliser la bonne énergie au bon moment, raison pour laquelle cette solution se développe. Notre stratégie produit repose sur notre capacité à proposer deux offres énergétiques : le gaz avec la chaudière gaz à condensation, et l’électricité avec la pompe à chaleur.
Évidemment, ces deux énergies pourront être associées grâce à notre régulation. Ce qui permet de lancer une solution chaufferie clé en main, commercialisée sous le nom de Cube concept. Les chaufferies sont conçues et fabriquées à façon avec une chaudière gaz à condensation, une PAC haute température et un préparateur ECS. Mais ce ne sera pas la seule voie, car que se passe-t-il si, pour diverses raisons, la pompe à chaleur n’est pas adaptée au site ?
Pour répondre à ce cas de figure, nous avons présenté sur Interclima des évolutions autour de l’hydrogène. Olivier Stenuit, notre directeur du développement Hydrogène, travaille en particulier sur l’hybridation des chaudières gaz à condensation avec un électrolyseur. Celui-ci produira en temps réel de l’hydrogène à partir des condensats de la chaudière. Cet hydrogène sera mélangé au gaz naturel et alimentera les chaudières THPE classique des catalogues Chappée et De Dietrich, toutes compatibles et certifiées 20% H2.
La boucle énergétique ainsi créée est vertueuse : il n’y a pas d’utilisation de l’eau du réseau et ce mode d’alimentation réduit d’autant les consommations de gaz naturel et les émissions de CO2 et de CO. L’efficience énergétique et environnementale sera naturellement optimale avec l’usage de gaz vert.
La résilience du réseau électrique entre aussi dans cette équation. L’hybridation offre la capacité de nous adapter et de stabiliser le réseau électrique comme évoqué dans le plan hydrogène de l’état en 2020.

À quel stade est le développement de ces chaudières à gaz hybrides ?

Nous avons actuellement vingt chantiers à livrer avec la solution hybride ; ce sont des démonstrateurs. Nous pensons déployer largement ces solutions pour fin 2023, début 2024. GRDF a retenu dans cette solution dans un appel à projet « décarbonation des bâtiments collectifs neufs ». Par ailleurs dans l’Est de la France, nous préparons une chaufferie pour utiliser un tout nouveau réseau local 100% hydrogène dans le but d’alimenter un bâtiment et d’éprouver nos solutions 100% H2 et Hybride H2.

Comment avez-vous conduit ce développement ?

Nous l’avons mené en consortium avec Bulane, une start-up française qui maîtrise pleinement la production miniaturisée d’électrolyseur. En collaboration avec leurs équipes nous avons adapté leur technologie Dyomix® aux besoins de notre métier d’industriel du chauffage en lui adjoignant d’autres fonctions – comme la reprise des condensats et l’utilisation de la chaleur fatale pour maximiser le rendement de l’électrolyseur. Cette association ouvre de nouvelles perspectives dans le secteur du chauffage. Pour le clin d’œil, il faut savoir que nos lignes de production des pompes à chaleur sont équipées depuis plusieurs années de postes à braser Bulane de technologie Dyomix® !

Quelles sont les autres étapes, après 2024 ?

Le déploiement se fera plus aisément dans l’industrie, car il y a moins de contraintes réglementaires que dans le bâtiment. Il faut noter, en premier lieu, que notre technologie n’était pas identifiée il y a seulement quelques mois, et en second lieu, que réglementairement, l’hydrogène n’est actuellement pas pris en compte dans le bâtiment … Toutes les structures, notamment la DGEC, et les organismes de la filière gaz qui traitent les sujets relatifs aux bâtiments commencent à intégrer ce nouveau combustible. Ça avance assez vite, mais il reste de nombreuses étapes à franchir.
Les premières chaudières mises au point seront destinées à l’industrie, au tertiaire et aux logements collectifs centralisés ; ce seront des produits de moyennes et fortes puissances. Pour les petites et moyennes puissances, des chaudières destinées aux marchés du logement social individuel ou de la maison résidentielle, les produits seront lancés en 2025. Pour équiper les murales de 20 à 25 kW, le module d’électrolyse sera miniaturisé et logé dans l’épaisseur du dosseret.

Quelles sont vos motivations pour participer à EnerJ-meeting ?

C’est un vecteur clé de la communication de l’entreprise auprès de tous les partenaires et clients de la filière. C’est un moment de rencontre avec des industriels qui veulent progresser en matière de nouvelles technologies, de décarbonation … C’est aussi un moyen privilégié pour faire connaître nos solutions et aider à leur diffusion. C’est le bon endroit pour cela.


Énergies et services : Celcius Energy

« Diviser la facture énergétique par deux, les émissions de carbone par dix »


eric bonnehorgne



Interview de Éric Bonnehorgne - Celcius Energy, prescripteur technico-commercial pour l’Île-de-France

Éric Bonnehorgne : « Les fondateurs de Celsius Energy ont recherché les freins à la géothermie afin de les lever et de développer rapidement cette activité »


Pouvez-vous présenter Celsius-Energy ?

Nous sommes une filiale du groupe SLB, ex-Schlumberger, et notre activité créée en 2019 porte sur la géo-énergie. Celsius-Energy est une société de conception et de réalisation de travaux de géothermie destinée à fournir de l’énergie. Ce qui comprend l’analyse des sites, la réalisation des forages de champs de sondes, la création du local technique avec les équipements de chauffage – pompes à chaleur, échangeurs, ballons tampons – ainsi que la solution digitale de gestion associée. Notre prestation porte sur la production de chauffage, de froid et d’eau chaude sanitaire ; elle s’arrête à la sortie du local technique.

À quelle clientèle vous adressez-vous ?

Aux maîtrises d’ouvrage publiques et privées ainsi qu’aux collectivités locales. En réhabilitation, nous nous intéressons aux bâtiments de plus de 3000 m² ; dans le neuf, nous intervenons sur des ouvrages de plus de 5000 m². Ce sur tous types d’applications : tertiaire, logements collectifs, locaux scolaires …

Quelle est la particularité de votre offre ?

Nous nous distinguons par une offre clé-en-main. Et, grâce au choix de la géo-énergie, nous argumentons sur un rendement annuel élevé qui permet de réduire fortement le coût d’exploitation de l’équipement. Nos objectifs sont de diviser par dix les émissions carbone du bâtiment, et par deux le montant de la facture énergétique.

Après trois ans, quels sont les résultats de l’entreprise ?

Une dizaine d’opérations sont livrées, et une cinquantaine d’autres sont en cours de livraison. Nous sommes sur la rampe de lancement. Celsius Energy est présent sur tout le territoire français, et notre développement est international : Angleterre, Japon …

Pourquoi le choix de la géothermie ?

Les fondateurs de Celsius Energy ont axé leur projet sur la décarbonation et l’efficacité énergétique. Ils ont cherché à comprendre les freins dont souffre ce secteur – la complexité technologique, les difficultés administratives, la nécessité de capitaux importants pour l’investissement …, et de les lever. L’un des freins techniques majeurs relevés était l’occupation au sol des sondes. Nous appliquons une technologie de forage incliné en étoile qui permet de limiter l’empreinte en surface à 15 m² contre plusieurs centaines avec les solutions classiques. Nous utilisons pour cela des technologies de contrôle de la position du champ de sondes et aussi de cimentation des forages. Ce qui garantit l’étanchéité du champ de capteurs et sa pérennité de production sur 25 ans. C’est notre ressource, et il faut l’exploiter avec précaution.

Quels sont vos projets ?

Le potentiel de marché est important. À cela s’ajoutent, très récemment, les actions du gouvernement pour favoriser la géothermie. Il faut citer France Géo-énergie lors du Salon des Maires fin 2022, le lancement du Plan national pour la géothermie ce mois de Février ; la ministre de la Transition énergétique et le Commissaire au Plan sont venus l’annoncer dans nos locaux à Clamart. Ce qui a orienté les projecteurs sur l’ensemble de la filière, et sur nous plus particulièrement.

Selon vous, quel impact EnerJ-meeting donnera-t-il à votre activité ?

Outre qu’il se tient sur un site majestueux, il est à taille humaine, il concentre un grand nombre d’interlocuteurs et propose des interventions de qualité. C’est un événement professionnel de qualité.


Distribution et distribution électrique : ESG

« Du plastique biosourcé pour répondre aux critères carbone des constructions »


sylvain viravaud



Interview de Sylvain Viravaud - Rexel-Bizline, Directeur ESG

Sylvain Viravaud : « La BBS, Boite Bio Sourcé, de Bizline, composée de matière biosourcée a été validée après 318 formulations »


Connaissiez-vous EnerJ-meeting ? Qu’êtes-vous venu y présenter ?

Première présence de Bizline-Rexel sur le salon et première visite également. Nous venons présenter une boîte d’encastrement biosourcée, un support pour toutes sortes d’appareillages électriques dans le bâtiment, que ce soit pour le courant fort – prises et interrupteurs – ou le courant faible – RJ 45, USB …

Pouvez-vous décrire cette innovation ?

Elle porte sur les composants de la boite. Le plastique pétro-sourcé habituel est remplacé par du plastique biosourcé, issue en partie du traitement d’algues – des ulves échouées en France - et d’huile de friture usagée collectée auprès de restaurants, sandwicheries … Ces déchets sont transformés pour être injectés, à 45%, en mélange avec du polypropylène vierge. La boîte d’encastrement ainsi produite affiche un impact carbone réduit de moitié : 55 g de CO₂ contre 120 g de CO₂ en moyenne pour les versions classiques du marché. Les teintes sont naturelles.

Où ce produit est-il réalisé ? Qui le vend ?

Ces boîtiers, qui existent en simple, double et triple poste et dans les profondeurs 40 et 50 mm, sont produits en France et vendus uniquement sous la marque propre de Rexel, Bizline. Le brevet et nom du produit sont déposés. L’idée est de progressivement développer toute une gamme de produits biosourcés. Nous présenterons prochainement du ruban de balisage 100% compostable, aussi fabriqué en France, réalisé à partir de fécule de pomme de terre et d’éthanol végétal.
L’intérêt de la boîte d’encastrement est son impact carbone. Un autre développement possible est d’associer ces boîtes avec des appareillages recyclés pour réduire l’impact carbone global du poste électricité.

Pourquoi ne pas produire une boîte 100% biosourcée ?

Il faut toujours une part de plastique vierge associé à un plastique biosourcé afin de respecter les normes et tests qualité associés comme par exemple l’essai au fil incandescent. Pour parvenir à cette production, nous avons réalisé 318 formulations pour respecter tous les paramètres techniques : résistance au feu (850°C), choc, étanchéité à l’air … Par ailleurs, si on augmente la part d’algues, le critère de recyclabilité de la boite ne serait plus respecté.

Comment l’évolution récente de la réglementation sur la construction a modifié votre marché ?

Beaucoup de produits ont été mis au point pour répondre à la RE2020, mais le volet « biosourcé » fait toujours défaut. Notre objectif est d’être présent quand les critères d’origine biosourcé et impact carbone des produits seront ajoutés à celui de l’étanchéité à l’air.

Comment Rexel met cette gamme en avant sur ses points de vente ?

Avec son carbon tracker et un éco-score qui sera disponible dans quelques mois, Rexel mettra ces produits en avant sur son site e-commerce. Ils seront identifiés selon des critères essentiellement techniques comme l’analyse de cycle de vie, le PEP, l’EPD … Et ils apparaîtront dans le top des propositions lors des recherches.

Quelle sera la différence de prix ?

La filière de collecte des matériaux de base, algues et huile, se met en place, et la production industrielle est complexe … Le surcoût sera modulé en fonction des conditions d’achats propres à chaque client. Il faut surtout retenir que, sur les marchés publics ou tertiaires, l’impact environnemental sera un argument prioritaire.

Quel message portez-vous à l’occasion d’EnerJ-meeting ?

Nous voulons montrer que les partenaires de Rexel sont capables de développer des produits biosourcés. Nous faisons aussi la démonstration que toute la filière s’engage pour réduire l’empreinte carbone des produits et limiter l’usage de matières pétro-sourcées.



Côté Start-Up … à EnerJ-meeting


start-up enerj-meeting paris


Qualité de l’air : Octopus Lab

« Anticiper et maîtriser la qualité de l’air intérieur »


maxence mendez



Interview de Maxence Mendez - Fondateur CEO d’Octopus Lab

Maxence Mendez : « Nos applications permettent d’affiner la conception de la ventilation, d’améliorer la qualité de l’air tout en maîtrisant les consommations d’énergie »


Pouvez-vous vous présenter et décrire l’activité d’Octopus Lab ?

J’ai créé Octopus Lab il y a six ans après un doctorat en qualité de l’air à l’Université de Lille et un travail de chercheur au CNRS sur la qualité de l’air intérieur, financé par l’Ademe et mené par les Universités de Strasbourg et de La Rochelle. L’entreprise basée dans le nord compte une vingtaine de salariés.
Nous avons développé plusieurs produits. Notamment Indalo, un logiciel de prévision de qualité d’air en phase de conception des projets de construction. Comme les thermiciens font de la simulation thermique dynamique des bâtiments, cet outil effectue le même travail en matière de qualité d’air. Ce qui permet de choisir les matériaux, les systèmes de ventilation selon les critères de qualité d’air extérieur, d’usage des bâtiments, la réglementation applicable … C’est une aide à la décision pour les bureaux d’études.

Comment est-il exploitable ?

L’application est disponible en module pour Revit ou pour Pleiades. On peut utiliser une maquette BIM ou une maquette thermique. Le but est de limiter la saisie de données. Distribué depuis 2019, nous avons dépassé 6000 simulations depuis son lancement. Nous travaillons aussi avec les universités qui forment à la qualité de l’air.
Le jumeau numérique créé avec Indalo peut être exploité sur les bâtiments construits avec Indalo Supervision. Les capteurs relèvent la qualité de l’air en temps réel – CO₂, formaldéhydes, particules fines, COV, toujours la température et l’humidité ; les trichloramines dans le cas des piscines …, et les informations sont injectées dans la maquette afin d’anticiper les 24 heures à venir selon la qualité de l’air extérieur, les habitudes des usagers … Ce qui permet de piloter les systèmes de ventilation pour, à la fois, améliorer la qualité de l’air et la performance énergétique du bâtiment.
La supervision est compatible avec les principaux protocoles de communication du marché. Ce produit est sorti début 2020, et les fonctions dédiées aux piscines sont disponibles ce mois de Février. Courant 2020, nous avions adapté sa gestion au risque Covid en sites tertiaires et scolaires.

Quels retours d’expériences avez-vous ?

Nous avons constaté que le retour d’investissement de ce pilotage de la qualité de l’air s’effectue via la maîtrise des consommations d’énergie. On va ventiler mieux, au bon moment, au bon débit. Ce qui induira moins de consommation électrique par la centrale et moins de chauffage du bâtiment, que l’on soit en simple flux ou en double flux. La durée du retour est de six mois à deux ans selon le bâtiment et son pilotage antérieur.

Quels sont vos prochains développements ?

L’adaptation de ce gestionnaire aux piscines. Nous avons passé un an à mesurer les chloramines dans l’air, ce qui permet de prévoir et d’ajuster la ventilation pour, d’une part, réduire les risques pour les professionnels et, d’autre part, maîtriser les consommations d’énergie. Ces fonctions ont été installées dans plusieurs piscines, testées et validées.
Autre développement : nous sommes capables de suivre de manière très fine les consommations des systèmes de ventilation. Les débits sont-ils ceux préconisés ? Les consommations dérivent-elles ? L’intérêt est d’anticiper la maintenance sur les grands sites gérés par des prestataires, de les aider à identifier rapidement les problèmes …

Que vous apporte l’événement EnerJ-meeting ?

Le public de ce salon est intéressant pour notre activité, nous apprenons beaucoup au travers des conférences et le format sur une journée permet de concentrer les rencontres.


Production d’eau chaude sanitaire : Quantia

« Réduire fortement les consommations d’énergie pour l’eau chaude sanitaire »


jean-philippe chatain



Interview de Jean-Philippe Chatain - Quantia, Responsable commercial

Jean-Philippe Chatain : « Nous prospectons auprès des gros consommateurs d’eau chaude impactés par l’augmentation du prix des énergies »


Pouvez-vous vous présenter et décrire Quantia et le produit Gecko ?

C’est une jeune entreprise, créée il y a quatre ans, qui a inventé un chauffe-eau miniature instantané. Nous sommes partis du constat : partout où l’on produit de l’eau chaude sanitaire, on chauffe un ballon volumineux, à une température hygiénique élevée – 55°C – pour l’utiliser à 38°C lors des douches. Pourquoi chauffer autant pour refroidir ensuite ? L’objectif est d’avoir de l’eau à 38°C sur le corps et de stocker un minimum d’eau ; le module Gecko contient 75 cl d’eau chauffé.
Une fois l’eau consommée, la chaleur est récupérée par un échangeur et réchauffe l’eau froide jusqu’à 33°C. Une petite résistance électrique fournit le delta de puissance nécessaire pour obtenir 38°C. Et le cycle reprend. Le module autorise un débit de 6 l/min. Outre l’économie d’énergie, ce système permet à un grand nombre de personnes de profiter du même confort thermique. Il n’y a plus de douche froide.

Comment vous développez-vous ?

Nous avons commencé la distribution commerciale du produit il y a quelques mois. Nous avons discerné plusieurs cibles. En priorité les coiffeurs, une profession à l’origine de la demande d’innovation pour réduire leurs consommations d’énergie. Les hôtels expriment la même demande. Nous prospectons aussi l’hôtellerie de plein air, l’aménagement des mobil-homes qui ont par ailleurs des soucis d’encombrement avec les équipements techniques. Nous sommes en lien avec un réseau de gites, avec le groupe L'Oréal qui équipe des salons de coiffure. Nous nous intéressons aussi au marché des laveries automatiques : le module permet de récupérer les eaux de lavage à 70°C pour réchauffer l’eau de ville de quelques degrés pour les programmes de lavage.
L’intérêt tient aussi au gain de place : le Gecko mesure 70 cm de haut, 45 cm de large et est épais de 20 cm.

Comment garantissez-vous le maintien de l’échange thermique ?

L’échangeur est équipé d’une mesure de l’échange thermique et d’une buse de rétrolavage.

Quelle est la puissance de la résistance installée ?

Elle produit au maximum 3 kW au démarrage. Et, pendant la douche, la puissance nécessaire est de 1 à 1,2 kW.

Quel est le niveau de réduction de consommation d’énergie ?

C’est de l’ordre de -80% par rapport à un ballon électrique classique. Le CSTB a indiqué des pointes à -88%.

Y a-t-il une fonction d’hygiénisation du circuit ?

L’appareil est programmé pour produire un flash de température.

Proposez-vous des outils pour les bureaux d’études ?

Nous aidons les architectes et bureaux d’études à intégrer ce module dans leur conception de bâtiment. Nous travaillons à la rédaction d’un Titre V.

Quel est le coût du module ?

Moins de 2000 € pour les professionnels. Le retour sur investissement est atteint en moyenne en deux ans et demi. Sur certains campings, l’investissement est couvert en deux mois.

Où ce produit est-il fabriqué ?

À Aix-en-Provence. Nous recherchons un partenariat industriel pour répondre à la demande. D’une capacité de cinquante par mois, nous devons passer à 200 très rapidement, et en 2024, à 1000 par mois.

Quel intérêt pour vous d’être à EnerJ-meeting ?

C’est l’occasion de rencontrer des architectes et des bureaux d’études qu’il est important de les informer sur ce concept et ses avantages. L’intérêt pour le produit s’est considérablement développé au cours des derniers mois, en raison de l’augmentation des prix de l’énergie.


Chauffage : Lancey Energy Storage

« Un radiateur électrique efficace et intelligent, avec stockage pour économiser 30% d’énergie »


claire houze



Interview de Claire Houzé - Lancey Energy Storage, Bras droit du CEO

Claire Houzé : « Ce radiateur intègre tous les développements techniques et digitaux pour maximiser l’efficacité de l’énergie consommée »


Pouvez-vous présenter Lancey et décrire votre radiateur ?

L’entreprise a été créée en 2016 et nous vendons nos radiateurs depuis 2017. Notre appareil possède trois fonctions. Une partie chauffage avec deux émetteurs en stéatite pour produire une chaleur sèche ; ce matériau procure une bonne efficacité du chauffage électrique. Il est couplé à un film chauffant et rayonnant qui procure une sensation de chauffage immédiate. La puissance totale de l’émetteur est de 1200 W ; il est possible de piloter les trois éléments de chauffage séparément.
Une partie intelligence embarquée. Le radiateur dispose de six capteurs dont deux capteurs de présence – un à infrarouge pour capter les mouvements ; un capteur de CO₂ qui détectera une présence même immobile dans une pièce, dans une chambre par exemple – et un détecteur d’ouverture de fenêtre.
La partie stockage est basée sur une batterie lithium-ion de 800 Wh, qui sert à alimenter le radiateur ainsi que le reste de la maison via le réseau électrique interne quand l’électricité est chère.

Quels sont ses avantages ?

Par son efficacité et son pilotage, ce radiateur permet de diminuer les consommations d’énergie de 30%. Installé en maison individuelle équipée de panneaux solaires photovoltaïques, on peut réduire la facture énergétique jusqu’à 50%.

Qui sont vos clients ?

Principalement les bailleurs sociaux, les entreprises, les copropriétés en rénovation … Cette année, notre objectif est de nous adresser aux particuliers via des réseaux d’installateurs ou des sites de ventes en direct. C’est un radiateur que l’on peut installer soi-même.

Où est produit cet appareil ?

En France. Les batteries sont assemblées à Montpellier, les cartes électroniques à Annecy et à Lyon, et le radiateur est assemblé dans une usine Bosch à Marignier, en Haute-Savoie. Le produit est conçu par Lancey ; Bosch assure une sous-traitance d’assemblage.

Quelles sont les innovations notables sur ce produit ?

La version actuelle a été mise sur le marché il y a deux ans ; sa particularité est de posséder une électronique de batterie capable de rejeter l’énergie sur le réseau du logement pour procurer une autonomie énergétique partielle. Actuellement, nous améliorons le pilotage de l’appareil ; nous avons d’ailleurs revu l’application pour adapter ses fonctions aux besoins – l’usager peut consulter sa consommation, la charge des batteries, maîtriser ses consommations … Le radiateur avec batterie n’existe actuellement qu’en une seule taille ; les modèles d’autres tailles disposent du même système de pilotage de chaleur et peuvent bénéficier de l’énergie stockée dans les batteries.

Quel est l’intérêt pour vous d’une présence sur EnerJ-meeting ?

Nous avons rencontré beaucoup d’architectes, de bureaux d’études, de promoteurs, de bailleurs … Ce sont nos interlocuteurs et prospects. Ils peuvent nous informer de l’intérêt des usagers pour ce type de concepts et nous indiquer des projets de construction à suivre.


Fait par Bernard Reinteau, journaliste spécialisé

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