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Qu’installe-t-on dans les bâtiments à faible consommation énergétique ?
Il ressort d’une récente étude de Bourgogne Bâtiment Durable portant sur un échantillon de 50 bâtiments à basse consommation énergétique (avec des permis de construire surtout entre 2007 et 2010) que les sources d’énergie de chauffage retenues pour ces opérations (de construction neuve ou de rénovation) ont été le gaz naturel à 34%, le bois à 32% et l’électricité à 28% (et il s’agissait uniquement de PAC). La chaudière gaz à condensation - la plupart du temps avec brûleur modulant - est présente dans 36% des opérations (33% en neuf, 43% en rénovation), avec toutefois une part plus faible dans les bâtiments à énergie passive et les Bepos. La chaudière à granulés de bois est présente dans 20% des opérations.
Des PAC air/eau ont été installées dans 6% des opérations, des PAC eau/eau sur sondes géothermiques verticales dans 12% (et il s’agissait quasi-exclusivement de bâtiments tertiaires neufs). Des PAC eau/eau et air/eau couplées à des capteurs solaires ont été posées dans des rénovations lourdes de maisons individuelles. L’étude constate une absence de PAC air/eau dans les bâtiments à énergie passive et les BEPOS où, par contre, l’énergie bois est bien représentée. Elle ajoute que des chaudières à granulés de bois ont été installées autant en tertiaire qu’en résidentiel. Elle observe aussi que « des techniques moins courantes (par exemple, chaudière à granulés de bois ou PAC eau/eau) sont plus facilement installées dans des opérations très ambitieuses tant d’un point de vue énergétique qu’environnemental ».
Par ailleurs, 44% des opérations disposent de radiateurs (avec une régulation souvent réalisée avec des vannes électrothermiques raccordées à des sondes thermostatiques disposées dans les pièces plutôt qu’avec des robinets thermostatiques). 24% des opérations sont équipées de planchers chauffants, tandis que 16% ont à la fois un plancher chauffant et des radiateurs. La part des radiateurs est un peu plus élevée en rénovation (50%) et, à l’inverse, celle des planchers chauffants est un peu plus importante en neuf (28%), analyse l’étude. D’autre part, un complément de chauffage par préchauffage de l’air soufflé de la VMC double flux au moyen de batteries reliées à la production de chaleur, a été réalisé dans plusieurs opérations. Pour la production d’ECS, l’énergie solaire est utilisée dans plus de 50% des opérations (et même 81% en résidentiel). Des chauffe-eau solaires individuels ont été installés dans 13 des 15 maisons individuelles, et les trois-quarts des logements collectifs ont opté pour une production d’ECS avec solaire thermique, constate l’étude. Dans 43% des cas, l’appoint des capteurs solaires est réalisé par une résistance électrique intégrée dans le ballon de stockage. 32% des capteurs solaires sont couplés à une chaudière gaz à condensation, 11% à un ballon thermodynamique. Toujours en ECS, l’appoint a également été réalisé par des chaudières à granulés de bois, dont une couplée à un récupérateur d’énergie sur eaux usées.
En ventilation, 96% des opérations sont équipées de VMC double flux (93% en rénovation, 97% en neuf), dont 16% avec couplage à un puits climatique. L’étude précise que ces puits climatiques ont principalement été installés en tertiaire. Une seule opération a utilisé la technique du puits climatique hydraulique. La quasi-totalité des VMC double-flux avait des débits variables et des moto-ventilateurs à basse consommation électrique, poursuit l’étude. 62,5% des échangeurs de chaleur de ces VMC double-flux étaient à plaques, 37,5% à roues. Ces échangeurs rotatifs ont été installés dans 90% des cas en tertiaire. Certaines VMC double-flux sont équipées de batteries chaudes. Deux des huit opérations de logements collectifs ont opté pour des VMC double-flux avec un échangeur individuel par logement, mais avec des ventilateurs et conduits d’amenée d’air neuf et de rejet de l’air vicié communs à l’ensemble des logements. Sur l’ensemble des opérations, 80% des réseaux d’insufflation et d’extraction d’air ont été réalisés avec des gaines rigides en acier galvanisé. Les dix opérations avec des réseaux en gaines souples sont toutes en habitat individuel (dont trois rénovations).
- EN BREF - Le marché mondial des « chillers » à absorption passera d’environ 1 200 millions de dollars actuellement à plus de 2 000 millions en 2025, soit une croissance moyenne annuelle de 6,3% sur cette période, prévoit Persistence Market Research.
Génie climatique : comment évolue le marché français ?
En génie climatique, voici quelle est l'évolution du marché français selon les toutes dernières statistiques de l'INSEE :
INDICES DE CHIFFRE D’AFFAIRES :
- Commerce de gros de fournitures pour plomberie et chauffage : 96,9 en avril 2017 (99,7 en avril 2016).
- Fabrication de radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 92,1 en avril 2017 (93,4 en avril 2016).
- Fabrication d’équipements aérauliques et frigorifiques : 92,9 en avril 2017 (106,3 en avril 2016).
- Travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation : 92,2 en avril 2017 (93,9 en avril 2016).
INDICES DE PRIX DE PRODUCTION POUR LE MARCHÉ FRANÇAIS :
- Radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 90,9 en mai 2017 (92,7 en mai 2016).
INDICES DE PRIX D’IMPORTATION :
- Radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 112,7 en mai 2017 (108,5 en mai 2016).
- Equipements aérauliques et frigorifiques : 98 en mai 2017 (97,9 en mai 2016).
INDICES DE COÛTS :
- BT 40 (chauffage central) : 105,1 en avril 2017 (103,6 en avril 2016).
- BT 41 (ventilation et conditionnement d'air) : 108,3 en avril 2017 (107,5 en avril 2016).
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 19 Juin 2017
Etude complète téléchargeable sur le site de Bourgogne Bâtiment Durable : www.bourgogne-batiment-durable.fr/actualites/actualites-publiques/actualite-publique/article/bilan-de-50-operations-exemplaires-bourguignonnes.html