- 13% en Cesi, - 19% en SSC, + 19% en solaire collectif
Le marché français du solaire thermique a totalisé 25 900 Cesi en 2012 (- 11%) et 1 400 SSC (- 19%), tandis que les Cesi Colonnes (rappelons qu’une colonne solaire intègre chaudière, ballon solaire et accessoires en un seul équipement) représentaient 22% du marché des Cesi, en croissance de 9%. C’est ce qui a été indiqué lors d’un récent colloque du syndicat solaire Enerplan. En surface de capteurs solaires, le marché a stagné l’an passé, mais avec + 19% en ECS collective (à 105 400 m²), - 13% en Cesi (à 126 400 m²) et - 19% en SSC (à 19 300 m²). La surface de capteurs par installation a été de 4,2 m² en Cesi, soit une baisse de 2%, alors que la surface unitaire restait stable en SSC, à 10,9 m². Sur l’ensemble du marché solaire thermique français, les capteurs plans ont largement fait la course en tête, avec 91% de la surface totale, très loin devant les capteurs sous vide, à 9%. Au total, l’année dernière, le Cesi a représenté 46% de la surface de capteurs posés en France métropolitaine (contre 53%), le SSC 5% (contre 6%) et le Cesc (chauffe-eau solaire collectif) 49% (contre 41%). Sur le marché français du solaire thermique collectif, la part du Cescai (chauffe-eau solaire collectif à appoint individualisé) est désormais de 30%, celle du Cesci (chauffe-eau solaire collectif individualisé) de 10% et celle du Cesc sans individualisation des charges de 60%”. Lors du colloque, André Jean (Clipsol) a expliqué que, sur un marché français du SSC “en chute constante d’année en année”, deux nouvelles solutions devraient se développer dans le futur sur le marché des Cmistes, où, a-t-il reconnu, “le SSC traditionnel est en difficulté” : d’une part, des SSC de seulement 8 à 12 m2 de capteurs solaires, d’autre part, une association du Cesi et du photovoltaïque (particulièrement en maison “tout électrique”).
Quel génie climatique en BBC neuf ?
Selon une étude que l'Observatoire BBC vient de consacrer aux bâtiments neufs certifiés BBC-Effinergie, 60% des maisons individuelles certifiées en secteur diffus sont chauffées à l’électricité, contre 30% au gaz et 10% au bois. Toutefois, le gaz est majoritaire dans les zones climatiques H1a et H1b, alors que c’est l’électricité qui domine en H3 et H2. En habitat collectif, 71% des logements certifiés sont en chauffage collectif, 27% en chauffage individuel. 79% sont chauffés au gaz, 11% à l’électricité, 7% par des réseaux de chaleur et 3% au bois, avec en zone H3 une forte présence du chauffage électrique (surtout en Corse). Par ailleurs, 67% des immeubles de bureaux certifiés sont chauffés à l’électricité, 17% au bois, 8% au gaz et 8% également sont connectés à un réseau de chaleur. D’autre part, 87% des maisons individuelles certifiées en secteur diffus sont équipées d’une ventilation simple flux hygroréglable de type B, un pourcentage qui, en 2012, est en légère progression sur 2011 au détriment du double flux, tandis que la part de marché du simple flux hygroréglable de type A reste plus ou moins stable. En habitat collectif, l’hygro B est largement dominant, à 91%, devant le double flux (5%) et l’hygro A (4%), tandis que, dans les immeubles de bureaux, c’est le double flux qui arrive en tête, à 77%, devant le simple flux (8%), les systèmes de type DAV (8%) et... l’ouverture des fenêtres (4%).
L’étude révèle, par ailleurs, une forte croissance du chauffe-eau thermodynamique en maison individuelle en diffus, avec en 2012 presque un projet sur deux, contre un tiers avec ECS solaire. Mais le solaire est en “diminution constante” depuis plusieurs années, ajoute l’étude. Quant à l’ECS au gaz, elle progresse sensiblement en 2012 sur 2011. C’est en Bretagne que l’ECS électrique est la plus présente, alors que c’est en Corse que l’ECS solaire est la mieux représentée. En collectif, 53% des logements certifiés sont équipés d’une production d’ECS au gaz, 37% d’ECS solaire et 6% d’une solution électrique. Comme en individuel diffus, l’étude observe en résidentiel collectif une diminution régulière du solaire, depuis 2010, et ce au bénéfice du gaz, tandis que l’électrique est plutôt stable. En habitat collectif, ajoute l’étude, les solutions de production d’ECS sont majoritairement individuelles dans la moitié Ouest de la France, alors qu’elles sont majoritairement solaires dans le Sud Est et majoritairement collectives dans le Nord Est.
Climatique : comment évolue le marché français ?
En matériels de génie climatique, voici quelle a été l'évolution récente du marché français selon les toutes dernières statistiques de l'INSEE, encore provisoires :
- Radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 100,6 en janvier 2013 (102,7 en janvier 2012).
- Equipements aérauliques et frigorifiques : 124,3 en janvier 2013 (124,4 en janvier 2012).
- Matériel aéraulique : 113,9 en janvier 2013 (118,6 en janvier 2012).
INDICES DE CHIFFRE D’AFFAIRES CVS-CJO :
- Commerce de gros de fournitures pour plomberie et chauffage : 124 en décembre 2012 (120,4 en décembre 2011).
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 30 janvier 2012