Chauffage central +4%, RT2012 aucune solution privilégiée

Chauffage central : + 4% en 2011 (- 3,9% en 2010)

La production de l’industrie française des radiateurs et chaudières pour le chauffage central progressera de 4% en volume cette année, contre -3,9% en 2010. C’est ce que prévoit une récente étude de Xerfi. "En 2011, la demande adressée au secteur sera principalement portée par la hausse des mises en chantier de logements et la bonne tenue du marché de l’entretien-rénovation, indique l’étude. Toutefois, la profession sera de nouveau confrontée à une forte concurrence des constructeurs étrangers (notamment d’Europe centrale et orientale) et, dans une moindre mesure, des fabricants de radiateurs et chaudières électriques ou fonctionnant aux énergies renouvelables."L’étude précise que, en 2010, les prix à la production des radiateurs et chaudières de chauffage central ont reculé de 0,8%, tandis que, en valeur, les exportations françaises de radiateurs et chaudières augmentaient de 2,9% et les importations de 1,6%. L’étude ajoute que cette branche industrielle des radiateurs et chaudières de chauffage central emploie quelque 5000 personnes et qu’il y a eu une “nette” érosion de ce tissu économique au cours des dernières années. "De surcroît, poursuit l’étude, la crise a fragilisé plusieurs entreprises du secteur, contraintes de procéder à des restructurations afin de rester compétitives, voire de cesser leur activité. Au global, le parc d’établissements s’est réduit de moitié entre 2000 et 2009, à un peu moins de 80."

Chauffage : "La RT2012 ne privilégie aucune solution"

"La RT 2012 ne privilégie pas une solution de chauffage en particulier, toutes les solutions ont leurs avantages et leurs inconvénients." C’est ce qu’a souligné Jean-Pierre Bardy, sous-directeur de la qualité et du développement durable dans la construction au ministère de l'Ecologie, lors d’une conférence de presse la semaine dernière.
Au ministère, on estime le surcoût engendré par la RT2012 à 7% en maison individuelle et entre 5 et 7% en logement collectif. M. Bardy a indiqué que, d’ici à la fin 2011, paraitront au Journal Officiel plusieurs nouveaux textes relatifs à la RT2012 : un décret et un arrêté pour les bâtiments (hôtels, hôpitaux, commerces, établissements sportifs, restaurants, etc.) non pris en compte dans les textes réglementaires parus en 2010 ; un arrêté (avant l’été) pour la méthode de calcul Th-BCE 2012 ; un décret et un arrêté sur les attestations de respect de la réglementation, à destination des maîtres d'ouvrage ; enfin, un arrêté sur les futurs labels Haute Performance Energétique préfigurant la RT2020. Pour ces labels, dans lesquels l’ECS aura une place très importante, M. Bardy envisage deux niveaux : le premier avec une plus grande exigence sur le Cepmax, le second pour les bâtiments à énergie positive. Par ailleurs, sur le confort d'été dans la RT, un groupe de travail vient d’être mis en place.

Schüco France s'attend à un redémarrage du CESI en 2011

"Sur le marché du CESI, on enregistre depuis le milieu de 2010 les premiers signes d’un retour à la croissance, le marché reprend des couleurs après un long passage à vide. En 2010, il est resté stable au mieux et, au pire, a reculé de 5% (en m2 de capteurs solaires), mais, cette année, il devrait croître de 5%." C’est ce que vient de confier, lors d’un entretien exclusif avec ThermPresse, Hamid Batoul, directeur technique solaire de Schüco France. "L’an passé, ajoute-t-il, le marché français des SSC s’est effondré et a quasiment disparu, et je ne crois pas du tout à son redressement en 2011, je ne vois aucune raison pour cela. Quant au marché du solaire thermique collectif, il devrait connaître en 2011 une croissance du même ordre qu’en 2010, c’est-à-dire entre + 5% et + 10%." L’année dernière, Schüco France a réalisé en solaire thermique un chiffre d’affaires - stable - d’environ 5 millions d’euros, dont à peu près 90% en CESI et le reste en collectif. Pour 2011, M. Batoul espère une croissance de 20 à 25%. D’autre part, Schüco vient de cesser de vendre son offre de climatisation solaire à base de machines à absorption. "Le modèle économique de cette climatisation, trop chère, est difficile à défendre, explique M. Batoul. Avec les machines aujourd’hui disponibles, nous ne croyons plus à l’avenir du marché de la climatisation solaire."

- EN BREF
90% des entreprises artisanales de chauffage, plomberie et couverture prévoient une stabilité de leurs effectits au premier semestre 2011. Et 9%, des embauches. C'est ce que vient d'indiquer la Capeb, qui a précisé que, au second semestre 2010, 20% de ces entreprises avaient cherché à embaucher et seulement 12% y étaient parvenues.

- EN BREF
Un label BBC Effinergie pour les départements d'Outre-Mer sortira en juin prochain. Et un label "Effinergie +", plus exigeant que l'actuel label BBC Effinergie, sera publié en octobre 2011.

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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 29 novembre 2010

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