8% des Français tentés par la PAC, 9% par le Cesi, 6% par la chaudière à bois
8% des Français ont le projet d’équiper leur résidence principale  d’une PAC, 9% d’un poêle à bois, 9% également d’un Cesi 8% d’un SSC et 6%  d’une chaudière à bois. Parmi ces Français envisageant d’investir dans la  chaleur renouvelable, 5% envisagent de s’équiper d’une PAC dans moins de six  mois, 24% dans six à douze mois, 38% dans un à deux ans et 32% dans plus de  deux ans. C’est ce qui ressort d’une enquête OpinionWay pour Qualit’EnR  réalisée ce mois-ci. Pour les Cesi, on trouve seulement 1% songeant à s’équiper  dans moins de six mois, mais 21% dans six à douze mois, 35% dans un à deux ans  et 38% dans plus de deux ans. En ce qui concerne les chaudières à bois, les  résultats sont un peu plus encourageants : en effet, 4% pensent s’équiper  dans moins de six mois, 38% dans six à douze mois, 22% dans un à deux ans et  35% dans plus de deux ans. Pour les poêles à bois, on retrouve peu ou prou les  mêmes proportions : 5% dans moins de six mois, 30% dans six à douze mois,  34% dans un à deux ans et 30% dans plus de deux ans. Quant aux SSC, l’intention  d’investir est beaucoup plus vague : 38% l’envisagent dans un à deux ans  ou dans plus de deux ans, alors que seulement 15% y songent pour les six à  douze prochains mois, et 6% dans moins de six mois. L’enquête révèle par  ailleurs que 12% des Français disposent d’une PAC dans leur résidence  principale, 11% d’un poêle à bois, 5% d’un Cesi, 3% d’une chaudière à bois et  2% d’un SSC.
Par ailleurs, 78% (22% « certainement » + 56%  « probablement ») profiteraient de travaux de rénovation dans leur  logement pour choisir des équipements utilisant les EnR. Tout aussi  encourageante est la confiance de nos compatriotes dans ces équipements :  ainsi, 75% ont confiance dans les poêles à bois, 74% dans les PAC, 72% dans les chaudières à bois, 69% dans les SSC et 68% dans les Cesi. Il y a un bémol  toutefois : cette confiance est globalement en recul sur un an (par  exemple, -5 points pour les PAC et les chaudières à bois, -6 pour les Cesi, -7  pour les SSC). Quant aux installateurs d’équipements énergétiques, là encore  les Français leur font plutôt confiance, à 61%. À 77%, ils auraient « plus  facilement confiance » en un installateur disposant d’un label de qualité  ou d’une qualification. Autre enseignement de l’enquête : 71% des Français  considèrent que les EnR « permettent de faire des économies », un résultat plutôt satisfaisant, sauf qu’il est en recul de dix points sur un an.
Génie climatique : « 2015 aussi morose que 2014 », selon Hays
Le marché français du génie  climatique et électrique et de la maintenance multitechnique connaît depuis deux ans, en 2013 et 2014, une période marquée par  une stagnation de son activité, constate une récente étude du cabinet de recrutement Hays.  L’accroissement de la concurrence, l’arrêt voire la baisse du carnet de  commandes et la diminution des marges sont autant de facteurs qui laissent  présager une année 2015 aussi morose que lors des précédents exercices. La  commande publique est particulièrement touchée en raison du manque de dynamisme  lié aux élections municipales. Le poids des normes et des réglementations est  également un frein à la croissance. Malgré un ralentissement, le secteur du  bâtiment embauche toutefois, même si la tendance est d’attendre que les projets  soient acquis avant de débloquer des recrutements. Par ailleurs, certains  projets d’envergure impacteraient directement l’activité du BTP à court terme,  notamment celui du Grand Paris dont les effets devraient se ressentir dès 2015.  Afin de surmonter une activité économique au ralenti, les entreprises se  tournent de plus en plus vers l’international. L’étude constate que, sur le marché du génie  climatique et électrique et de la maintenance multitechnique, « il existe toujours un manque de compétences sur les métiers  techniques, notamment sur les profils expérimentés en « middle  management ». Les spécialistes en corps d’état techniques s’inquiètent des  difficultés qu’ils ont à trouver des profils qualifiés, indique-t-on chez Hays.  Les politiques de rémunération pour des profils expérimentés (> 5 ans)  restent stables, ajoute-t-on. La principale évolution se situe au niveau des  jeunes diplômés : les profils d’ingénieurs issus des grandes écoles (Centrale,  ESTP, Mines...) ont plus de mal à justifier des prétentions salariales élevées.  Compte tenu de la conjoncture, de nombreuses structures ont tendance à  privilégier des diplômés issus de formations en alternance (ingénieurs Esme  Sudria, CESI, Cnam ou licences ou masters Pro). Ce constat est particulièrement  vrai au sein des PME et des groupes de moyenne envergure.
  Voici, selon Hays, les fourchettes de  salaires pratiqués en Ile-de-France dans le secteur du génie  climatique et électrique et de la maintenance multitechnique, en fonction  des années d’expérience acquises, les salaires ci-dessous étant exprimés en  kilo-euros annuels bruts et ne tenant pas compte des éléments variables et des  avantages en nature, le premier chiffre indiquant le niveau bas des  rémunérations et le dernier chiffre exprimant leur niveau haut :
  MAITRISE D’ŒUVRE DE CONCEPTION :
  Chef de projet / chargé d'affaires : 45/50 (0 à 3 ans), 50/55 (3 à 5 ans), 55/60 (5 à 8 ans), 60/70 (> 8 ans).
  Ingénieur d'études : 35/38 (0 à 3 ans), 38/42 (3 à 5 ans), 42/50 (5 à 8 ans), 50/60 (> 8 ans).
  Technicien d'études : 28/33 (0 à 3 ans), 33/35 (3 à 5 ans), 35/38 (5 à 8 ans), 38/40 (> 8 ans).
  INSTALLATION :
  Chargé  d'affaires : 35/38 (0 à 3 ans), 38/45 (3 à 5 ans), 45/50 (5 à 8 ans), 50/60 (> 8 ans).
  Conducteur  de travaux : 30/33 (0 à 3 ans), 33/38 (3 à 5 ans), 38/42 (5 à 8 ans), 42/50 (> 8 ans).
  Chef de  chantier : 25/30 (0 à 3 ans), 30/33 (3 à 5 ans), 33/38 (5 à 8 ans), 38/40 (> 8 ans).
  Spécialiste  des études de prix : 30/35 (0 à 3 ans), 35/40(3 à 5 ans), 40/45 (5 à 8 ans), 45/65 (> 8 ans).
  Technicien d'études : 30/33 (0 à 3 ans), 33/35 (3 à 5 ans), 35/38 (5 à 8 ans), 38/40 (> 8 ans).
  MAINTENANCE MULTITECHNIQUE :
  Responsable  d'exploitation : 50/55 (0 à 3 ans), 55/60 (3 à 5 ans), 60/70 (5 à 8 ans), 70/80 (> 8 ans). 
  Chargé  d'affaires : 35/38 (0 à 3 ans), 38/45 (3 à 5 ans), 45/50 (5 à 8 ans), 50/60 (> 8 ans).
  Responsable  de site : 25/30 (0 à 3 ans), 30/33 (3 à 5 ans), 33/38 (5 à 8 ans), 38/40 (> 8 ans).
  Technicien  de maintenance : 20/25 (0 à 3 ans), 25/28 (3 à 5 ans), 28/30 (5 à 8 ans), 30/35 (> 8 ans).
Frigoriste, chauffagiste : 22/25 (0 à 3 ans), 25/30 (3 à 5 ans), 30/33 (5 à 8 ans), 33/38 (> 8 ans).
- EN BREF. Au quatrième trimestre 2014, selon la dernière enquête trimestrielle de conjoncture de la Capeb qui vient de paraître, les entreprises artisanales de chauffage/plomberie/couverture ont enregistré une baisse de chiffre d’affaires de 2% par rapport au même trimestre de l’année précédente. Chez les entreprises artisanales d'électricité, le recul est également de 2%.
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 27 Octobre 2014
