12% des Français songent à acheter une PAC, 13% un Cesi
En janvier dernier, 12% des Français (contre 9%  en février 2011) avaient le projet d’équiper leur résidence principale d’une  pompe à chaleur (contre 79% n’en ayant pas le projet), 13% d’un CESI (contre  84% sans projet), 12% d’un SSC (85%), 7% d’une chaudière bois (91%), 9% d’un  poêle à bois (80%) et 9% d’un insert bois (75%). C’est ce qui ressort d’une  enquête Ifop pour Qualit’EnR. Par rapport à février 2011, la proportion de  Français ayant l’intention de s’équiper progresse de 3% à la fois en CESI et en  insert bois, de 4% en SSC, de 2% en chaudière bois et de 1% en poêle à bois. A  l’heure actuelle, selon l’Ifop, 9% des Français disposent d’une PAC dans leur  résidence principale, 16% d’un insert bois, 11% d’un poêle à bois, 3% d’un CESI  ou d’un SSC et 2% d’une chaudière bois. 
81% des personnes interrogées ont plutôt ou  totalement confiance dans les PAC, les SSC et les inserts bois, 79% dans les  chaudières bois, 76% dans les poêles à bois et 77% dans les CESI. Seulement 3 à  5% n’ont “pas du tout” confiance dans ces divers équipements. Qu’est-ce qui  empêche le plus les Français d’installer chez eux des matériels EnR ? 32%  répondent le prix d’achat, 18% le manque de place, 14% “le manque de  rentabilité de l’investissement” et 8% la baisse des aides publiques. Autre  enseignement de l’enquête : 85% disent que les EnR “permettent plutôt ou tout à  fait de se sentir bien chez soi” (- 4% sur 2011) ; 78%, qu’elles permettent de  faire des économies (- 3%). Par ailleurs, 73% déclarent qu’ils auraient “plus  facilement” confiance en un installateur d’équipements énergétiques disposant  d’un label ou d’une qualification ; 71%, en un installateur conseillé par un  proche ; 69%, en un installateur qui présente des références de réalisations ;  47%, qui soit implanté à proximité. Au total, 61% des Français ont plutôt ou  tout à fait confiance dans les installateurs de matériels énergétiques, soit  une croissance de 9% sur 2011.  
D’autre part, 84% pensent que la facture  énergétique de leur logement va augmenter en 2012 et 2013, contre 80% en 2011,  et ce alors que 32% jugent déjà leur facture actuelle très élevée. Et 58%,  assez élevée. 58% également ajoutent que le coût des énergies a eu, depuis un  an, “un impact important” sur leur intérêt pour les EnR, 35% qualifient cet  impact d’assez important
La ventilation, axe majeur du nouveau label Effinergie+
Destiné à préfigurer la RT2020, le label  Effinergie+, lancé récemment, “ a pour vocation de relancer l'expérimentation  et de faire émerger des nouveaux équipements et des nouvelles techniques”,  souligne-t-on au Collectif Effinergie. Le nouveau label doit permettre  d’améliorer, notamment, la performance énergétique des bureaux climatisés et  l’efficacité des systèmes de ventilation. Il veut élargir le périmètre de  l’information sur les consommations d’énergie de la ventilation. Les débits de  ventilation devront être mesurés à la livraison. L’étanchéité des réseaux devra  être au minimum de classe B. 
  
Effinergie+ impose un Bbio inférieur de 20% au  Bbio max de la RT2012, ainsi qu’une réduction de consommation des cinq usages  réglementaires (45 kWhep/m2/an jusqu'à 2014, 40 après). Il impose également la mise en place  de compteurs de consommation liée aux prises de courant, l’évaluation à la fois  des consommations annuelles par usage, de la part de la consommation couverte  par les EnR, et des émissions de gaz à effet de serre. Autre obligation : l’entretien  et la maintenance des équipements. “Une attention particulière” devra aussi  être accordée au confort acoustique, au confort d’été et à la qualité de l’air,  insiste-t-on au Collectif Effinergie. "Notre souhait est que ce label soit  une préfiguration d'un label d'Etat donnant lieu à des avantages fiscaux",  poursuit-on. Autre ambition : favoriser l’émergence de bâtiments à énergie  positive par l’introduction de niveaux plus performants en termes de réduction  des besoins en énergie. Le Collectif Effinergie compte lancer une  expérimentation pilote pour “aider à la définition future de l’énergie  positive”. La labélisation Effinergie+ devrait commencer à être proposée aux  maîtres d’ouvrage à partir de mars 2012.
EN BREF
- CEE. L’Ademe songe à étendre aux “distributeurs d’appareils consommant de l’énergie” l’obligation de certificats d’économie d’énergie, vient d’indiquer Virginie Schwarz, de l’Ademe.
- GAZ. Spécialiste de la réglementation de la mise en œuvre des appareils gaz, un Centre national d’expertise des professionnels de l’énergie gaz (CNPG) vient de naître. Ont déjà adhéré à cette association, notamment, plusieurs syndicats de la climatique, comme Uniclima, la Capeb, la FFB et le Synasav. Le CNPG va participer, en particulier, à la refonte d’arrêtés de 1977 et de 1986.
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 29 août 2011

