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Solaire thermique : 2014, nouvelle année « décevante »
En France, où, selon une récente étude de la fédération européenne Estif de l’industrie solaire thermique, le marché continuera de souffrir dans les mois qui viennent, 150 500 m² de capteurs solaires thermiques vitrés ont été posés en 2014, dont aucun capteur à tubes sous vide, contre 190 300 m² en 2013, soit une diminution de 21%, tandis que le parc progressait de 6,6%, à 2,4 millions de m². Le marché des CESI a reculé de 18% en surface de capteurs, soit une baisse de 15 000 m², avec un nombre de CESI en baisse de 9% (l’Estif parle, à ce propos, de diminution de la surface de capteurs par CESI). Quant au marché des SSC, il a baissé de 36% en nombre d’unités et de 30% en surface de capteurs. Hors marché domestique, les ventes ont chuté de 22,6%, à 75 500 m².
Pour l’ensemble de l’Europe, le marché solaire thermique a reculé d’environ 7% en 2014, « année à nouveau décevante ». Et l’étude de l’Estif de se plaindre de la concurrence d’autres sources d’énergie bénéficiant de plus d‘« incitations commerciales attractives ». L’étude estime que le parc installé en Europe a une puissance de 31,8 GWth et qu’il produit 24 TWhth. Elle estime aussi que, toujours au niveau européen, le secteur solaire thermique a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros, avec un effectif de 25 000 personnes. Robin Welling, président de l’Estif, se félicite des «développements positifs» en tertiaire, en usages industriels et en chauffage urbain, même si ces applications du solaire thermique restent encore très peu développées par rapport au résidentiel. Toutefois, leur croissance sur la période récente confirme « leur énorme potentiel », ajoute M. Welling, qui, par ailleurs, déplore, que « nous ne soyons pas en voie de réaliser le potentiel industriel du solaire thermique », en particulier à l’horizon 2020. Les performances actuelles du secteur solaire thermique ne sont pas suffisamment fortes pour permettre d’atteindre les objectifs des plans nationaux de développement des EnR ajoute-t-on à l’Estif.
Génie climatique : comment évolue le marché français ?
En matériels de génie climatique, voici quelle a été l'évolution récente du marché français selon les toutes dernières statistiques de l'INSEE, encore provisoires :
INDICES DE PRIX DE PRODUCTION POUR LE MARCHÉ FRANÇAIS :
- Radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 95,7 en mai 2015 (96,5 en mai 2014).
- Equipements aérauliques et frigorifiques : 110,3 en mai 2015 (111,6 en mai 2014).
- Matériel aéraulique : 98,7 en mai 2015 (99,6 en mai 2014).
INDICES DE PRIX D’IMPORTATION :
- Radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 105,7 en mai 2015 (106,2 en mai 2014).
- Equipements aérauliques et frigorifiques : 102,4 en mai 2015 (103,5 en mai 2014).
INDICES DE CHIFFRE D’AFFAIRES CVS-CJO :
- Commerce de gros de fournitures pour plomberie et chauffage : 107,3 en avril 2015 (108,7 en avril 2014).
- Production et distribution de vapeur et d’air conditionné : 107,3 en avril 2015 (99,5 en avril 2014).
Tertiaire : changer la climatique ou rénover le bâti ?
Quelle est la meilleure façon de rénover énergétiquement un bâtiment tertiaire ? C’est la question à laquelle s’efforce de répondre une étude récente de la Cellule économique de Bretagne. Pour évaluer les gisements d’économies d’énergie du tertiaire, quatre “gestes de travaux” ont été définis dans cette étude : "Modeste bâti" (niveau RT existant "élément par élément", sans changement de système de génie climatique), "Modeste système" (changement des systèmes sans rénovation du bâti), "Intermédiaire" (niveau RT existant "globale", avec changement des systèmes) et "Maximal" (niveau BBC). C’est finalement le geste "Intermédiaire" qui “apparaît comme le plus efficace”, conclut l’étude, : il permet, en effet, un gain de 46% en énergie finale, pour un coût inférieur de 20% à celui du geste "Maximal". L’efficacité énergétique du parc tertiaire est conditionnée par la mise en œuvre conjointe de rénovations volontaristes de l’enveloppe et du bâti et d’améliorations des systèmes, “l’action uniquement sur le bâti ou les systèmes ne permettant pas l’atteinte de gains suffisamment élevés au vue des objectifs réglementaires”, commente l’étude, qui souligne, toutefois, “l’importance” du potentiel de réduction des consommations (gain de 28%) lié au seul changement des systèmes.
L’étude ajoute que, pour ces divers types de travaux, les très longs temps de retour sur investissement “mettent l'accent sur la nécessité de mettre en œuvre des outils d’ingénierie financière incitatifs”. En ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre, le gain maximal atteignable (62% avec le geste "Maximal") est inférieur à une division par quatre des émissions, d’où “l’importance” d’allier des travaux volontaristes à une substitution des énergies fossiles par d’autres, insiste l’étude.
- EN BREF - Parmi les projets de recherche retenus par l’Ademe dans le cadre d’un récent appel à projets, figurent les projets : 2PACHI qui, coordonné par le Cnam avec la participation de Bosch, NKE, Polenn et Amzair, associera PAC et photovoltaïque en habitat individuel ; CU2014 qui, coordonné par GTA avec la participation d’Eriee, s’intéressera à la mutualisation énergétique à l’échelle de l’îlot urbain via des micro-réseaux de chaleur et de froid ; PAC RET +, coordonné par Enertime et qui optimisera une PAC haute température pour réseau de chaleur géothermique ; VBC, coordonné par TurboXX et qui s’occupera de ventilateurs basse consommation.
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 16 Mars 2015
Le soleil, capable de faire fondre le goudron des routes, de brûler la peau, de chauffer l'eau des rivières et des lacs, est largement capable d'assurer le chauffage gratuit des habitations. Il suffit pour cela de récupérer les calories au lieu de les ventiler. C'est le concept breveté que je tente de développer, malgré les frilosités.