Actualités réglementaires et normatives
Depuis plus de 25 ans les techniques photovoltaïques du bâtiment se sont limitées – dans la majorité des cas - à l’utilisation de cellules en silicium. Ce n’est pas sans avoir tenté de développer d’assez nombreux semi-conducteurs différents, mais jusqu’ici sans succès. En fait il existe trois techniques essentielles : le silicium monocristallin, le silicium polycristallin et le silicium amorphe. Les performances en sont très différentes. Alors que les siliciums cristallins ont des rendements de l’ordre de 15% à 18%, le silicium amorphe possède un rendement relativement médiocre, de 5 à 7%.Au premier abord on aurait donc dû choisir les premières solutions. Malheureusement les usines da fabrication de panneaux photovoltaïques cristallins sont extrêmement complexes et relativement coûteuses. Ce qui fait que finalement le silicium amorphe, en couche flexible mince (le centième en épaisseur des cellules cristallines) a tendance actuellement à triompher, les usines de fabrication correspondantes étant beaucoup plus simples, et les coûts de fabrication fortement réduits.
En voici un exemple récent : une usine de photovoltaïque en couches minces est en cours de réalisation aux portes de Bordeaux. Elle est cofinancée par First Solar (le premier producteur américain du secteur) et EdF énergies nouvelles. Elle devrait marquer le premier stade de développement, en France, des fabrications photovoltaïques industrielles significatives. Les composantes, en coût, de cette usine démontrent bien ce qu’est le véritable problème de coût en photovoltaïque. Dans l’usine de Bordeaux les dépenses prévues sont les suivantes :
. 30 millions d’euros pour l’usine elle-même,
. 60 millions d’euros pour les chaînes de fabrication.
Si cette usine devait produire des panneaux en silicium polycristallin, le coût serait probablement le suivant :
. 50 millions d’euros pour l’usine (plus étendue que la précédente),
. et au moins 200 millions d’euros pour les équipements de fabrication.
Si vous voulez en savoir davantage sur le plan technique consultez le livret MémoCad publié par ailleurs dans ce site sous le titre :