Une simulation thermodynamique a défini, pour chaque local, les contraintes et conditions d'ambiance. L'ensemble, selon les calculs, atteindra le niveau de performance des bâtiments.
« Nous avons abordé le chantier
par une étude de faisabilité
en approvisionnement
et, comme nous sommes en
centre-ville, la PAC s'est très
vite imposée. Nous avons
éliminé la PAC air/eau car nous n'avions pas la
possibilité de passer les
réseaux », explique Stéphane
Grangé, directeur adjoint du
bureau d'études MCI Thermiques.
Résultat : le chauffage/
rafraîchissement de la
majeure partie des locaux est
assuré par un système réversible
à débit de réfrigérant variable
(CTA) qui utilise le fluide
frigorigène R410A (3 tubes).
Ce dispositif oblige à installer
les unités extérieures dans
un local technique spécifique
– isolation acoustique – créé
au sous-sol. Le renouvellement
d'air est assuré selon
les locaux par des systèmes
double flux (salle de réunion
ou d'accueil) et des simple flux
(sanitaires, locaux à pollution
spécifique, stockage…).
« Ici ce n'est pas la technique qui est complexe, mais
la mise en oeuvre », souligne Stéphane Grangé. Pour la
réalisation d'installations d'extraction simple flux VMC, des
caissons d'extraction sont placés en faux plafond ou en
vide sanitaire, selon les niveaux. Dans la zone d'accueil au
rez-de-chaussée, la simple flux à deux vitesses est réalisée
au moyen d'un caisson d'extraction installé en faux plafond,
au niveau sous-sol. En ce qui concerne la salle de formation
au sous-sol, la centrale double flux à récupération d'énergie
se trouve, elle, en faux plafond de la circulation du sous-sol.
Enfin, le renouvellement d'air neuf hygiénique de la salle
d'accueil groupe, au premier étage, est assuré par la mise
en place d'une centrale double flux dans le local technique
du sous-sol. Dans les deux cas, l'appoint de chauffage est
réalisé par batterie électrique, avec efficacité échangeur
supérieur à 85 % (certificat fabricant). Les suivis et contrôles
des performances permettront de le vérifier et de juger également
de l'évolution du matériau dans le temps.
« Pour nous, c'était une première expérience dans ce type de bâtiment. Le plus complexe étant de trouver de l'espace pour passer les réseaux », explique Thierry Artigue, chargé d'affaires chez Masson et Cie. Cette complexité a impliqué une organisation spécifique. « Il a fallu prévoir la mise en place du réseau aéraulique dans les anciennes cheminées durant la phase gros oeuvre, avant l'installation technique. Idem pour l'installation des unités extérieures, nous avons beaucoup échangé avec l'architecte », renchérit Stéphane Grangé.