Les établissements scolaires doivent relever un double défi : assurer une qualité d’air optimale dans les salles de classe et réduire drastiquement leurs consommations d’énergie. Lors des projets de rénovation, les unités de ventilation double flux thermodynamiques autonomes constituent l’équipement adapté… Le neuf en profite aussi.
Dans les locaux d’enseignement, deux défis techniques doivent être relevés. Le premier tient à la qualité d’air à maintenir dans les salles de classe. Ce sujet est porté par le renforcement de la surveillance de la qualité d’air dans les locaux accueillant des mineurs dicté par la réglementation parue fin décembre 2022. Selon ces textes, les responsables doivent surveiller très régulièrement trois polluants connus pour leurs impacts sanitaires : le gaz carbonique, le formaldéhyde et le benzène. Pour les maintenir à des niveaux de concentration faible, les recommandations portent sur le renouvellement de l’air.
Outre ces mesures, ces gestionnaires sont aussi conscients qu’ils doivent aussi réduire la présence de particules fines dans l’air intérieur.
Le second défi porte sur la réduction des consommations d’énergie. Applicable depuis septembre 2022, le décret Éco Énergie Tertiaire vise à réduire de 60 % les consommations d’énergie du parc tertiaire d’ici 2050. Une tâche à mener par étapes : les objectifs sont de -40 % en 2030 et de -50 % en 2040. Cette réglementation s’applique à tous les bâtiments tertiaires et aux immeubles qui intègrent des espaces tertiaires de plus de 1 000 m². Les locaux d’enseignement entrent dans cette catégorie.
Améliorer la qualité de l’air
Sur un chantier neuf ou de rénovation, la technologie des centrales de ventilation double flux thermodynamiques et autonomes, telle que la HCR 800 T de Nilan, répond à toutes ces préoccupations.
Pour ventiler correctement les grands volumes des salles de classe, ces unités assurent un débit permanent adapté à un taux d’occupation élevé : 200 à 1 000 m³/h selon la version. De plus, leur filtration permet d’épurer la totalité de l’air neuf des particules fines de 1 µm, celles dites PM1.
Cet équipement s’adapte à toutes les configurations : aux chantiers neufs avec un réseau intérieur de gaines pour le soufflage et la reprise d’air ; à la rénovation avec des grilles de diffusion de longue portée pour assurer le brassage et des grilles périphériques pour la reprise d’air.
HCR-800T, unité autonome de ventilation double flux et de chauffage-rafraîchissement thermodynamique
Chauffer très efficacement
Pour les gestionnaires de ces bâtiments, le choix du double flux thermodynamique constitue une alternative aux solutions traditionnelles de chauffage. Car cette technologie est basée sur l’énergie électrique, décarbonée, et sur l’exploitation rationnelle de la chaleur, renouvelable et de récupération, contenue dans l’air intérieur de la salle de cours.
En premier lieu, le puissant échangeur double flux qui équipe cette centrale assure la récupération de toute la chaleur contenue dans l’air extrait de la pièce pour la restituer à l’air neuf. Ce mode passif de fonctionnement convient en inter-saison, en automne et au printemps.
En second lieu, pour les besoins de chauffage plus importants, cette unité est complétée d’un mode actif basé sur une petite pompe à chaleur qui exploite l’air extrait pour préchauffer l’air neuf : l’évaporateur est placé dans le circuit de l’air vicié de la centrale de traitement d’air, et le condenseur restitue la chaleur dans le circuit d’air neuf. Cette unité n’a donc pas besoin d’un groupe extérieur.
Résultats : cette association d’une centrale de ventilation et d’une pompe à chaleur affiche un coefficient de performance pouvant atteindre 20, soit 20 kW de chaleur pour 1 kW d’électricité consommé. L’unité peut aussi être utilisée pour rafraîchir le volume des pièces, et son efficacité atteint 10, soit 10 kW de froid pour 1 kW d’électricité consommé.
Adapté à la rénovation et aux chantiers neufs
Le module de 1,9 m de hauteur, 1,1 m de largeur et de 62 cm de profondeur est conçu pour être installé discrètement au fond de la salle de cours, généralement dans un placard. Son niveau de bruit est faible, environ 30 dB(A), et les larges grilles de soufflage et de reprise de l’air le sont tout autant, en moyenne 45 à 50 dB(A).
L’installation requiert une alimentation électrique classique (230 V, 16 A) et une évacuation des condensats, gravitaire ou avec une petite pompe de relevage.
Ces avantages offerts en rénovation peuvent bénéficier aux chantiers de constructions neuves. Ces unités autonomes, dites « plug and play », s’affranchissent des installations de ventilation et thermodynamique en toiture : le dimensionnement est guidé par le choix entre quelques modèles spécifiquement conçus et adaptés à ces usages ; pas ou très peu de réservations dans les murs et les planchers ; pas de passages de longs réseaux de gaines. Ici, les réseaux aérauliques sont réduits : des diamètres de seulement 25 cm en raison des faibles pertes de charge sur les longueurs nécessaires dans une pièce. La maintenance est simplifiée d’autant.
Quant à l’électronique de pilotage de ces unités décentralisées, elle est compatible avec la plupart des logiciels de gestion technique de bâtiment (GTB).
En résumé…
- Un équipement adapté aux locaux scolaires à rénover ou à équiper qui fournit une solution de ventilation en phase avec les obligations et les connaissances sanitaires, et un mode de chauffage, passif et actif, très efficace.
- Une solution d’équipement toute en un, compact, discret et aisément accessible pour la maintenance.
- Des contraintes de montage réduites. Une liaison électrique classique, un mode d’évacuation des condensats maîtrisé par les installateurs et les entreprises de maintenance.
- La possibilité de gérer un parc de centrales dans un établissement avec une gestion technique de bâtiment classique.