- EN GÉNIE CLIMATIQUE - voici quelle est l'évolution du marché français selon les toutes dernières statistiques de l'INSEE : 1) INDICES DE CHIFFRE D’AFFAIRES : A) commerce de gros de fournitures pour plomberie et chauffage : 107,1 en novembre 2016 (103,3 en novembre 2015) ; B) production et distribution de vapeur et d’air conditionné : 120,9 en novembre 2016 (115,1 en novembre 2015) ; C) fabrication de radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 109,2 en novembre 2016 (114,4 en novembre 2015) ; D) fabrication d’équipements aérauliques et frigorifiques : 118,2 en novembre 2016 (116,5 en novembre 2015) ; E) travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation : 109,5 en novembre 2016 (111,1 en novembre 2015) ; 2) INDICES DE PRIX DE PRODUCTION POUR LE MARCHÉ FRANÇAIS : A) radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 90,7 en décembre 2016 (92,4 en décembre 2015) ; B) équipements aérauliques et frigorifiques : 107 en décembre 2016 (110,2 en décembre 2015) ; C) matériel aéraulique : 93,9 en décembre 2016 (97,4 en décembre 2015) ; 3) INDICES DE PRIX D’IMPORTATION : A) radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 110,5 en décembre 2016 (105,8 en décembre 2015) ; B) équipements aérauliques et frigorifiques : 97,9 en décembre 2016 (101,4 en décembre 2015) ; 4) INDICES DE COÛTS : A) BT 40 (chauffage central) : 104,5 en novembre 2016 (103,1 en novembre 2015) ; B) BT 41 (ventilation et conditionnement d'air) : 108 en novembre 2016 (107,8 en novembre 2015).
- CHAUFFAGE COLLECTIF - En s’appuyant sur une étude réalisée pour elle par le bureau d’études drômois Enertech, l’Association des responsables de copropriété vient d’estimer dans un communiqué que l’individualisation des frais de chauffage à l’aide de répartiteurs « n’est pas fiable » et ne permet pas de respecter la réglementation prochainement en vigueur. L’association ajoute que cette individualisation présente « de multiples sources d’erreurs ». L’étude d’Enertech estime que la répartition à l’aide de répartiteurs de frais de chauffage est « très imprécise ». Et elle parle d’une « accumulation d’imprécision » pouvant entraîner « une erreur d’estimation très importante » ; l’étude évoque des erreurs possibles de « plusieurs dizaines de % ». Elle souligne que le répartiteur de frais de chauffage « ne peut raisonnablement pas être considéré comme un moyen fiable de détermination de la quantité de chaleur fournie », tel que décrit dans le code de l’énergie.
- CHALEUR RENOUVELABLE - Selon une récente enquête OpinionWay pour l’association Qualit’EnR, les Français souhaitent beaucoup plus encourager la production de chaleur en France dans les filières de la PAC et, plus encore, du solaire thermique que dans celles du bois-énergie ou du gaz (pour ne pas parler du fioul). L’enquête met aussi en évidence, d’une façon générale, une assez grande confiance des Français dans les équipements de production de chaleur renouvelable. L’enquête révèle par ailleurs que 87% des Français profiteraient d’une rénovation énergétique de leur logement pour installer des équipements « valorisant les EnR », tandis que 56% ne seraient prêts à installer de tels équipements que si cela représentait un surcoût nul ou négligeable. D’autre part, 83% ont plus facilement confiance dans une entreprise qualifiée. Et 77% connaissent le dispositif RGE, 91% d’entre eux étant prêts à faire appel à un professionnel RGE.
- EN CHAUFFAGE - selon une récente enquête réalisée auprès de 3 614 personnes sur le site Web de Century 21, les Français, s’ils résident en appartement, « préconisent » le chauffage individuel, à 76% (contre 24% pour le chauffage collectif), tandis que, en maison individuelle, ils préfèrent le chauffage au gaz, à 51% (contre 38% pour le chauffage électrique et 11% pour le fioul).
- CHAUFFAGE - Voici pour 2016 et 2036, selon une étude récente du ministère en charge de l’énergie, les coûts comparés (en € 2016/MWh) des externalités négatives de plusieurs modes de chauffage en ce qui concerne le contenu CO2, le contenu NOx et les particules :
• Chauffage électrique : 1) en 2016 : 2,55 (contenu CO2) ; 0,31 (contenu NOx) ; 0,02 (particules) ; 2) en 2036 : 15,11 (contenu CO2) ; 0,38 (contenu NOx) ; 0,03 (particules).
• PAC : 1) en 2016 : 1,28 (contenu CO2) ; 0,15 (contenu NOx) ; 0,01 (particules) ; 2) en 2036 : 7,56 (contenu CO2) ; 0,19 (contenu NOx) ; 0,01 (particules).
• Gaz : 1) en 2016 : 3,48 (contenu CO2) ; 0,75 (contenu NOx) ; 0,86 (particules) ; 2) en 2036 : 20,57 (contenu CO2) ; 0,91 (contenu NOx) ; 1,05 (particules).
• Fioul : 1) en 2016 : 4,68 (contenu CO2) ; 1,60 (contenu NOx) ; 4,77 (particules) ; 2) en 2036 : 27,63 (contenu CO2) ; 1,95 (contenu NOx) ; 5,82 (particules).
• Bois (particuliers) : 1) en 2016 : 0 (contenu CO2) ; 0,23 (contenu NOx) ; 1,27 (particules) ; 2) en 2036 : 0 (contenu CO2) ; 0,28 (contenu NOx) ; 1,55 (particules).
• Bois (réseau de chaleur) : 1) en 2016 : 0 (contenu CO2) ; 0,60 (contenu NOx) ; 1,06 (particules) ; 2) en 2036 : 0 (contenu CO2) ; 0,73 (contenu NOx) ; 1,29 (particules).
- PAC - La France vient de rejoindre le nouveau groupe de travail Annex 51 (“Acoustic Signature of Heat Pumps”) du « Heat Pump Centre ». Elle sera représentée par François Bessac, du Cetiat. Les travaux de ce groupe de travail doivent commencer officiellement le 1er avril prochain pour se terminer en mars 2020. Participeront également à ces travaux des représentants de la Suède, de l’Allemagne et de l’Autriche.
- CHALEUR RENOUVELABLE - Chez les particuliers, commente-t-on à l’Ademe, les solutions bois reviennent moins chères que leur concurrent conventionnel (gaz ou électricité). Les PAC air/eau sont également relativement compétitives. Pour les installations alimentant des bâtiments collectifs, des industriels ou des réseaux de chaleur, les EnR (notamment le bois et la géothermie) sont légèrement plus chères que le gaz et souffrent du niveau encore trop faible de la fiscalité carbone.
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 12 Décembre 2016