En matière de bâtiments à haute performance énergétique, il est nécessaire de passer d’une culture
d’obligation de moyens à une culture d’obligation de résultats, et il faudra développer des “instruments de
lecture” pour mieux apprécier l’impact réel, dans l’avenir, d’une décision architecturale ou technique. Telle est
l’une des conclusions d’une récente étude Prebat réalisée par le CSTB et Icade. Selon cette étude, il ne peut y
avoir d’adhésion des occupants d’un bâtiment à haute performance énergétique sans “qualité d’usage” (par
exemple, des installations dont le fonctionnement est “expliqué, compris et maîtrisable par les occupants” et
qui ne perturbent pas leur activité).
< On peut jouer la carte de la technologie pour gagner de l’efficacité énergétique, mais >, soulignent les auteurs de l’étude qui ajoutent par ailleurs : < On ne pourra accepter de payer plus pour des bâtiments haute performance énergétique que si la contrepartie est une baisse réelle et garantie des charges de fluides et de maintenance et non une diminution probable. Il faut donc pouvoir garantir une performance et plusieurs résultats : économie dans les consommations d’énergie, économie dans les dépenses de maintenance, amélioration de la qualité d’usage. >
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