Génie climatique : quelle économie d’énergie si on installait les meilleurs équipements ?
Dans l’Union européenne, quelles économies d’énergie pourrait-on obtenir si étaient systématiquement utilisées les meilleures techniques de génie climatique. C’est à cette question que s’efforce de répondre une récente étude publiée par la Commission européenne. Cette étude examine quatre scénarios d’évolution du parc européen de matériels de génie climatique : 1) un scénario du type « Business as Usual », avec mise en application des réglementations d’efficacité énergétique déjà adoptées, mais sans nouvelle mesure, 2) un scénario dans lequel est calculé un potentiel d’économie d’énergie dans l’hypothèse où les obligations minimales de performance énergétique les plus élevées dans le monde étaient appliquées immédiatement aux installations d’aujourd’hui, 3) un scénario dans lequel est estimé un potentiel d’économie d’énergie dans l’hypothèse où, non seulement les obligations minimales de performance énergétique, mais aussi les labels, les plus exigeants à l’heure actuelle dans le monde, étaient appliqués immédiatement aux installations d’aujourd’hui, 4) enfin, un scénario dans lequel est calculé un potentiel annuel d’économie d’énergie en 2030 dans le cas - « plausible », selon l’étude - où les obligations minimales de performance énergétique les plus élevées d’aujourd’hui étaient généralisées vers 2020, avec remplacement, à ces niveaux d’exigence, de tous les équipements en fin de vie.
Voici les résultats de ces quatre scénarios concernant les consommations finales d’énergie (en TWh), par familles de produits :
RESIDENTIEL :
Chauffage à effet Joule et PAC électriques : 178 dans le scénario 1, 168 dans le 2, 168 dans le 3, 171 dans le 4.
Chauffe-eau électriques : 127 dans le scénario 1, 118 dans le 2, 53 dans le 3, 122 dans le 4.
Pompes de circulation : 58 dans le scénario 1, 26 dans le 2, 26 dans le 3, 35 dans le 4.
Ventilation : 16 dans le scénario 1, 12 dans le 2, 12 dans le 3, 15 dans le 4.
Climatisation électrique : 33 dans le scénario 1, 26 dans le 2, 13 dans le 3, 42 dans le 4.
Equipements de chauffage non électriques : 1686 dans le scénario 1, 1367 dans le 2, 1021 dans le 3, 1231 dans le 4.
Equipements de production d’ECS non électriques : 169 dans le scénario 1, 130 dans le 2, 103 dans le 3, 184 dans le 4.
TERTIAIRE :
Chauffage à effet Joule et PAC électriques : 182 dans le scénario 1, 148 dans le 2, 148 dans le 3, 155 dans le 4.
Centrales de traitement d’air «et autres» : 94 dans le scénario 1, 68 dans le 2, 68 dans le 3, 89 dans le 4.
Climatisation : 94 dans le scénario 1, 79 dans le 2, 79 dans le 3, 89 dans le 4.
Production d’ECS électrique : 129 dans le scénario 1, 125 dans le 2, 54 dans le 3, 129 dans le 4.
Equipements de chauffage non électriques : 685 dans le scénario 1, 568 dans le 2, 442 dans le 3, 507 dans le 4.
Equipements de production d’ECS non électriques : 69 dans le scénario 1, 54 dans le 2, 44 dans le 3, 76 dans le 4.
Génie climatique : comment évolue le marché français ?
En matériels de génie climatique, voici quelle a été l'évolution récente du marché français selon les toutes dernières statistiques de l'INSEE, encore provisoires :
INDICES DE PRIX DE PRODUCTION POUR LE MARCHÉ FRANÇAIS :
- Radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 93,3 en octobre 2015 (96,1 en octobre 2014).
- Equipements aérauliques et frigorifiques : 110 en octobre 2015 (110,5 en octobre 2014).
- Matériel aéraulique : 98,2 en octobre 2015 (98,1 en octobre 2014).
INDICES DE PRIX D’IMPORTATION :
- Radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 105,9 en octobre 2015 (107,5 en octobre 2014).
- Equipements aérauliques et frigorifiques : 102,3 en octobre 2015 (103,5 en octobre 2014).
INDICES DE CHIFFRE D’AFFAIRES CVS-CJO :
- Commerce de gros de fournitures pour plomberie et chauffage : 108,2 en septembre 2015 (105,9 en septembre 2014). - Production et distribution de vapeur et d’air conditionné : 105,4 en septembre 2015 (113,2 en septembre 2014).
Génie climatique : mauvais 3ème trimestre 2015, mais espoir pour le 4ème
L'écart entre les proportions d’entreprises franciliennes de génie climatique et d'isolation estimant leur activité en hausse ou en baisse au troisième trimestre 2015 aboutit à un solde d’opinion négatif de 17% (contre -12% au trimestre précédent). C’est ce qui ressort de la dernière enquête trimestrielle de conjoncture de la Fédération française du bâtiment du Grand Paris, où on parle de « net recul » de l’activité, tout en insistant sur le fait que le génie climatique et l'isolation sont le seul corps d’état qui affiche ainsi une baisse du solde d’opinion. Cela dit, les opinions exprimées par les entreprises franciliennes de génie climatique et d’isolation font apparaître une tendance plutôt bien orientée, au troisième trimestre 2015 (par rapport à la même période de l’an passé), en logement neuf, en carnet de commandes, en prévision de prix, en trésorerie et en effectifs. Par contre, la tendance est plutôt mal orientée pour l’ensemble de l’activité, ainsi qu’en locaux non résidentiels neufs et en entretien-amélioration. Pour le quatrième trimestre 2015, le solde d’opinion (prévisionnel), pour l’activité du génie climatique et de l’isolation en Ile-de-France, est un 0% (contre -13% lors de la précédente enquête). A la FFB, on juge qu’il s’agit là de « perspectives d’activité positives ».
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 16 Mars 2015
Bonjour
La France, grâce à la COP21, a su, péniblement, inciter les décideurs du monde entier à modifier les pratiques favorisant le réchauffement climatique.
Il faut, maintenant, qu'elle montre l'exemple, par des actions rapides et efficaces.
Elle peut et doit compter sur la créativité française.
Le bétonnage des villes et des campagne n'est plus la solution pour bâtir rapidement des logements sains et confortables, respectueux de la planète et des porte-monnaies.
Il imperméabilise les sols, favorisant les inondations catastrophiques.
Le pétrole, le gaz et le charbon n'ont plus vocation à chauffer les habitats.
Le soleil peut le faire gratuitement. Il est nécessaire pour ça, de modifier les DTU concernant la construction des façades et des toitures des immeubles, afin de leur permettre de collecter ses calories plutôt que de les ventiler.
Le sous-sol est inexploité alors que sa fraicheur remplacerait avantageusement les climatiseurs.
Les dalles de base (1er pont thermique) interdisent son utilisation. Une directive gouvernementale incitant à prévoir sous chaque habitat, au moins un vide sanitaire, ou un sous-sol utilisable comme local technique, permettrait gratuitement le rafraichissement des lieux de vie, en période chaude, freinant la prolifération des climatiseurs qui fleurissent sur les façades.
Je propose ma solution:
http://maison-econome.forumpro.fr/
et compte sur vous pour m'accompagner.
Willy FURTER