Solaire thermique individuel : recul du marché en 2017 comme en 2016
En 2016, sur le marché français des applications individuelles ST (solaires thermiques), les ventes ont reculé « une nouvelle fois de plus de 30% » et le recul se poursuit cette année. C’est ce que constate une récente étude d’Observ’ER, qui ajoute que, en quatre ans, les ventes ont été divisées par 3 en métropole, alors que, par contre, l’activité du ST individuel dans les DOM était en progression sur les trois dernières années. En métropole, la situation est devenue très préoccupante, le solaire thermique est désormais un marché de niche chez les particuliers, et le CITE ne permet pas de le soutenir, explique l’étude, qui observe aussi que les artisans sont devenus « le principal canal de distribution », devant les grossistes, car seulement 43% des installations se font dorénavant dans le neuf, qui est en perte de vitesse, contre 57% en rénovation - et les installations dans l’existant passent essentiellement par des artisans, rappelle l’étude. En Cesi, le marché français 2016 s’est élevé 35,9 millions d’euros, dont 13,3 millions en production, 14,2 millions en distribution et 8,4 millions en pose, tandis que, en SSC, le marché totalisait 4,1 millions d’euros, dont 1,9 million en production, 1,5 million en distribution et 0,8 million en pose. Bien que, l’an passé, le marché des SSC soit passé sous le seuil des 3 660 m², à moins de 330 installations réalisées, la baisse du chiffre d’affaires du marché s’est ralentie, remarque l’étude.
Elle précise que, l’année dernière, le coût moyen d’un Cesi en métropole a été de 1 240 € HT par m² (contre 1 235 € en 2015) dont 290 euros pour la pose (contre 280 €), tandis que, pour un Cesi « optimisé » (c’est-à-dire couplé à un ballon solaire et à une chaudière à condensation micro-accumulée), le coût était de 1 310 € (contre 1 380 €), dont 260 € (contre 240 €) pour l’installation. En SSC, le coût moyen s’est établi à 1 200 € en 2016 (contre 1 180 € en 2015) dont 240 € (contre 220 €) pour la pose. Depuis plus de trois ans, commente l’étude, les prix moyens de vente des Cesi ne sont plus aussi nettement orientés à la baisse qu’ils ne l’ont été auparavant. Les efforts entrepris pour rationaliser les coûts, aussi bien au niveau des équipements que de la pose, ont atteint leurs limites. Pour les industriels du ST, le seul levier qui puisse réellement amener une baisse importante des prix serait des rendements d’échelle liés à des volumes de marché plus importants.
Quels salaires pour les techniciens et les cadres du génie climatique ?
Pour savoir combien gagnent les salariés du secteur du génie climatique, PageGroup France vient de réaliser une étude qui porte sur les rémunérations annuelles brutes fixes (en milliers d’euros) pour des postes en région parisienne dans des entreprises d’installation en génie climatique ou électricité. En voici l’essentiel :
* Directeur d'activité, directeur d'agence : 60-65 (0 à 2 ans), 65-75 (2 à 5 ans), >75 (5 à 15 ans).
* Chef de groupe, chef de secteur : 50-55 (0 à 2 ans), 55-65 (2 à 5 ans), >65 (5 à 15 ans).
* Chargé d'affaires travaux : 38-42 (0 à 2 ans), 42-45 (2 à 5 ans), 45-60 (5 à 15 ans).
* Conducteur de travaux : 30-33 (0 à 2 ans), 32-38 (2 à 5 ans), >40 (5 à 15 ans).
* Chef de chantier : 25-30 (0 à 2 ans), 30-35 (2 à 5 ans), 35-50 (5 à 15 ans).
* Ingénieur études de prix : 35-40 (0 à 2 ans) 40-45 (2 à 5 ans), 45-55 (5 à 15 ans).
* Technicien études de prix, métreur, chiffreur : 26-32 (0 à 2 ans), 30-36 (2 à 5 ans), 38-44 (5 à 15 ans).
* Dessinateur, projeteur, technicien études : 25- 30 (0 à 2 ans), 32-36 (2 à 5 ans), 35-45 (5 à 15 ans).
Précisons que, pour plusieurs de ces métiers (conducteur de travaux, chef de chantier, ingénieur EDP, technicien EDP, métreur, chiffreur), les rémunérations ont tendance à croître, alors que, pour les autres métiers la tendance est plutôt à la stabilité.
Génie climatique : comment évolue le marché français ?
En génie climatique, voici quelle est l'évolution du marché français selon les toutes dernières statistiques de l'INSEE :
INDICES DE CHIFFRE D’AFFAIRES :
- Commerce de gros de fournitures pour plomberie et chauffage : 89,55 en août 2017 (80,02 en août 2016).
- Production et distribution de vapeur et d’air conditionné : 89,16 en août 2017 (77,38 en août 2016).
- Fabrication de radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 79,62 en août 2017 (79,49 en août 2016).
- Fabrication d’équipements aérauliques et frigorifiques : 104,04 en août 2017 (97,48 en août 2016).
- Travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation : 124,43 en août 2017 (115,12 en août 2016).
INDICES DE PRIX DE PRODUCTION POUR LE MARCHÉ FRANÇAIS :
- Radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 91,9 en septembre 2017 (92,7 en septembre 2016).
- Equipements aérauliques et frigorifiques : 105,3 en septembre 2017 (107 en septembre 2016).
INDICES DE PRIX D’IMPORTATION :
- Radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 112,1 en septembre 2017 (110,3 en septembre 2016).
- Equipements aérauliques et frigorifiques : 97,8 en septembre 2017 (97,5 en septembre 2016).
INDICES DE COÛTS :
- BT 40 (chauffage central) : 105,7 en juillet 2017 (103,9 en juillet 2016).
- BT 41 (ventilation et conditionnement d'air) : 108,5 en juillet 2017 (108,1 en juillet 2016).
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 19 Juin 2017