- CHALEUR RENOUVELABLE - En France, le coût total de production de la filière des PAC individuelles se situe entre 106 et 157 €/MWh en air/eau et entre 107 et 168 €/MWh en eau/eau, tandis que, en PAC géothermiques collectives, il est estimé entre 52 et 129 €/MWh pour la géothermie sur aquifère superficiel, et entre 70 et 135 €/MWh pour la géothermie superficielle sur champs de sondes. C’est ce qui ressort d’une récente étude du ministère en charge de l’énergie et de l’Ademe qui précise que, toujours en production de chaleur mais cette fois en géothermie profonde, le coût est entre 66 et 120 €/MWh. En appareils indépendants biomasse, le coût se situe entre 47 et 74 €/MWh pour les inserts, les foyers fermés et les poêles à bûches, et entre 85 et 108 €/MWh pour les poêles à granulés, tandis que, toujours en domestique, le coût est estimé entre 49 et 77 €/MWh pour les chaudières à bûches à tirage naturel, entre 52 et 73 €/MWh pour les chaudières à bûches turbo avec ballon d’hydroaccumulation, et entre 78 et 108 €/MWh pour les chaudières automatiques à granulés. En chaleur collective biomasse, le coût est entre 62 et 84 €/MWh pour les chaufferies de plus de 3 MW, entre 73 et 101 €/MWh pour celles entre 1 et 3 MW, et entre 88 et 125 €/MWh pour les chaufferies de moins de 1 MW. En cogénération biomasse, le coût se situe entre 46 et 88 €/MWh. En cogénération à partir de méthanisation, il est estimé entre 95 et 167 €/MWh. En solaire thermique, le coût est estimé entre 156 et 451 €/MWh pour les CESI et entre 191 et 420 €/MWh pour les SSC, tandis qu’il se situe entre 63 et 164 €/MWh pour le solaire thermique sur réseau de chaleur et entre 89 et 260 €/MWh pour le solaire thermique collectif (hors réseau).
- RÉNOVATION DE CHAUFFAGE - A leur domicile, 79% des Français « n’envisagent pas de modifier leur installation de chauffage, tandis que 14% pensent le faire dans les prochaines années et 7% ont d’ores et déjà prévu de tels travaux. C’est ce qui ressort d’une récente enquête Ipsos pour le ministère en charge de l’énergie. Chez les propriétaires de maison individuelle, la principale raison de ne pas mettre en œuvre des travaux tient au fait qu’ils sont satisfaits de leur système de chauffage et de leur isolation. Deuxième raison invoquée : le coût des travaux, qui est « un frein important », reconnaît-on au ministère. 11% des propriétaires d’habitat individuel ne semblent pas exclure des travaux de rénovation énergétique, mais préfèrent remettre cela « à plus tard », tandis que 3% ne savent pas comment procéder pour améliorer l’isolation ou changer le système de chauffage.
- CHALEUR - La « Stratégie nationale de la recherche énergétique », que vient de publier le gouvernement, souligne que « la recherche sur les équipements de chauffage et de refroidissement doit se poursuivre vers une efficacité énergétique accrue et une plus grande intégration des EnR, comme la biomasse, le solaire thermique ou la géothermie, couplées à un dimensionnement et à un coût d’acquisition réduits ». Parmi les thèmes de R&D que la Stratégie souhaite voir également privilégiés, figurent le stockage souterrain de chaleur et les matériaux performants pour le stockage thermique. A propos de la géothermie, la Stratégie estime qu’il faudra accomplir « de nombreux progrès pour réussir son développement massif ». En géothermie superficielle, elle insiste sur la «nécessité d’avancées» sur les équipements et leur mise en œuvre. Par ailleurs, elle recommande de «préparer les interactions entre les réseaux d’électricité, de gaz et de chaleur (notamment « power-to-heat ») aux différentes échelles pour en optimiser le fonctionnement et les coûts en lien avec les technologies de stockage». En PAC pour récupération de chaleur industrielle, la Stratégie recommande des recherches, notamment, sur les fluides de travail afin d’augmenter les niveaux de température, ainsi que sur les cycles thermodynamiques pour améliorer la performance des équipements. A propos de la chaleur dégagée par les équipements électroniques (data centers, télécommunications, etc.), la Stratégie insiste sur « les opportunités à saisir » concernant les énergies de récupération et le couplage avec des consommateurs de chaleur.
- ARTISANAT - Au quatrième trimestre 2016, selon la dernière enquête trimestrielle de conjoncture de la Capeb qui vient de paraître, les entreprises artisanales de chauffage/plomberie/couverture ont enregistré une croissance de chiffre d’affaires de 2,5% par rapport au même trimestre de l’année précédente.
- ARTISANAT - Au troisième trimestre 2016, le chiffre d'affaires des petites entreprises de chauffage-plomberie-sanitaire a reculé de 4,6% par rapport à la même période de 2015, selon la dernière enquête trimestrielle de conjoncture de la Fédération des centres de gestion agréés qui vient de paraître.
- CHAUFFAGE/ECS - D’ici à 2050, la France connaîtra, en chauffage et ECS dans le secteur résidentiel et tertiaire, un gros bond en avant des PAC, un fort recul du gaz de réseau (mais avec une progression très significative de la cogénération gaz en tertiaire) et une quasi disparition du chauffage à effet Joule, du fioul et des GPL, ainsi qu’une forte poussée, en tertiaire, du chauffage urbain, dont la croissance en résidentiel sera, par contre, beaucoup plus modeste. C’est ce que prévoit, en ce qui concerne les énergies utilisées de façon principale, un scénario que vient de publier l’association négaWatt. Ce scénario prévoit également une poussée de la biomasse en tertiaire et surtout en résidentiel, ainsi que l’émergence de la cogénération biomasse en tertiaire. A négaWatt, on estime que les PAC « disposent d'atouts indéniables en termes d'efficacité et de flexibilité ».
- ÉNERGIES DE CHAUFFAGE - Par MWh d'énergie finale, un réseau de chaleur approvisionné – en majorité ou en totalité – en bois permet d’économiser 0,19 tonne de CO2 relativement à une chaudière gaz individuel, 0,18 tonne par rapport à une chaudière gaz collectif, 0,12 tonne en ce qui concerne les radiateurs électriques, 0,06 tonne pour une PAC et 0,28 tonne pour une chaudière individuelle fioul. C’est ce qui ressort d’une étude récente du ministère en charge de l’énergie.
- LA PAC gaz à adsorption à zéolithe vient d’être officiellement prise en compte dans la RT 2012, en habitat individuel. (Arrêté du 22 décembre 2016 paru le 25 janvier 2017).
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 12 Décembre 2016