En partenariat avec GL Events et XPair, ce sondage a permis de mettre une fois de plus en relief les tendances de l'emploi et de la formation dans le secteur des énergies renouvelables.
Ces chiffres « 2013 » sont intéressants car ils montrent des nouvelles tendances et peuvent être comparés au même sondage mené en 2011.
Ce sont toujours les petites entreprises et les artisans qui effectuent près de 70 % des recrutements. Les filières métiers qui recrutent le plus sont bien évidemment la filière chauffage, les énergies renouvelables venant après. L’énergie bois dégage des besoins en recrutement constants voir en progression. Le solaire thermique fléchit légèrement sans pour autant compromettre cette filière. Le grand perdant étant le photovoltaïque durement touché par le recrutement. Signalons également qu’en 2011, le recrutement dans la filière photovoltaïque était déjà en baisse, ce qui signifie que cette filière est en crise continue.
Les candidats les plus recherchés sont toujours les commerciaux et ensuite les techniciens d’études. Nous remarquons un tassement des niveaux de salaires par rapport à nos sondages 2011. Il n’y a pratiquement pas d’augmentation de salaire lorsque nous réalisons les moyennes par catégorie.
En résumé, le recrutement dans le génie climatique, énergétique et électrique n’est globalement pas en progression ; crise oblige. Les politiques de recrutement sont réduites et prudentes. Bien entendu le marché de l’efficacité énergétique est relativement porteur. Les personnes interrogées restent pour plus de 50 % optimistes. Les énergies renouvelables, sans doute à cause de leur surcoût, étant moins porteuses en termes de recrutement ; un tassement est observé. Ce bilan effectué en 2013 est une photographie qui risque, au mieux de perdurer si le contexte économique reste constant.
À moins de 8 ans d’une réglementation (RT 2020) qui nous imposera dans le neuf, le bâtiment à énergie positive, la profession est en décalage en termes d’activité et forcément de recrutement. Seule, une relance politique et économique permettra de réduire ce décalage, d’être prêt par rapport à ses objectifs ambitieux, et de garantir un avenir prometteur pour la filière.
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Le baromètre de l'emploi 2013