Par R.C. à la Rédaction technique d'XPair
Des signaux inquiétants d’abord sur l’éolien off-shore. Dans ce domaine ce ne sont pourtant pas les décisions publiques qui manquent, en France ou ailleurs. C’est ainsi que le premier ministre britannique, David Cameron, constatant le retard de l’industrie britannique, parle d’un fond incitatif destiné à ce seul usage de 60 millions de livres. La base du raisonnement de David Cameron est la suivante (je cite) « nous avons besoin de milliers d’éoliennes off-shore, la prochaine décennie et au-delà, et pourtant les industries de fabrication … n’existent pas. Il faut intervenir … ». En France, malgré quelques annonces récentes la situation reste relativement voisine.
Il n’y a pas que l’éolien off-shore qui souffre, c’est également le cas de l’éolien terrestre. Grâce à son départ dès les années 1970 le Danemark y a connu un développement exemplaire. Au point que la première société danoise de fabrication d’éoliennes, Vestas, qui couvre près de 15% du marché mondial, vient de prendre des décisions surprenantes : arrêt de l’usine de Wight (en Grande-Bretagne), arrêt d’une usine suédoise, arrêt de quatre usines danoises. En tout plus de 3 000 licenciements.