Découvrez la démarche « low-tech » : un ensemble de techniques qui mobilisent des savoir-faire locaux, transmissibles, pour une mise en oeuvre, un usage et une maintenance simples, peu coûteux, durables et accessibles.
« Low-Tech : une nouvelle façon d’aborder la rénovation des bâtiments » : téléchargez gratuitement cet article publié dans le n° 192 de votre revue Qualité Construction (mai-juin 2022) en bas de page.
Frugalité des moyens et faible impact environnemental
L’objectif de la démarche low-tech est d’établir des priorités afin d’être efficace sans surenchère de moyens matériels. Une sélection de chantiers permet d’illustrer concrètement cette démarche.
Au-delà de la disparité des typologies de bâtiments, des points communs émergent : un budget maîtrisé, un investissement dans les études et dans la formation des entreprises, un recours à des matériaux locaux et peu transformés, et plus généralement, des matériaux bas carbone recyclés et/ou biosourcés ; mais aussi, peu d’équipements complexes à entretenir avec, par exemple, le recours à la ventilation naturelle lorsqu’elle peut être mise en oeuvre.
La démarche Low-Tech répond à des besoins essentiels
Résiliente, éco-conçue, robuste, réparable, recyclable… La démarche Low-tech passe par la maîtrise des ressources et du budget, et un travail sur l’architecture qui conserve son importance. Elle consiste à trouver un maximum de solutions simples, pérennes et locales, et à privilégier le partage des savoirs et la formation des entreprises afin de structurer la filière.
Pour Emmanuelle Patte, architecte en charge de la rénovation de l’un des bâtiments présentés dans l’article : « La philosophie low-tech nous conduit à composer avec le déjà-là, à conserver des matériaux massifs et leurs couleurs intrinsèques créant par exemple, pour la façade rénovée, une harmonie de beiges et d’ocres. »
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