Traitement de l’eau de chauffage dans les chaufferies collectives

PROBLÉMATIQUE : chaufferies collectives ne rien faire coûte cher !

Traiter les installations de chauffage central collectif est indispensable pour éliminer les risques et les problèmes liés à l’accumulation de dépôts de corrosion et de calcaire, qui entraînent des pertes de rendement dans l’installation, une mauvaise performance et le remplacement prématuré des composants.

Ne pas traiter des installations ayant une qualité de l'eau médiocre engendre des effets néfastes à de multiples niveaux :

• Réduction drastique de l’efficacité
• Augmentation significative de la consommation énergétique et donc des factures de chauffage
• Fort impact environnemental avec l’accroissement des émissions de CO2
• Les fabricants de chaudières tendent à allonger les durées de leurs garanties jusqu’à 5 ou 7 ans mais celles-ci couvrent rarement les pannes dues à un traitement inadéquat de l'eau
• Pannes de l’installation
• Dommages irréparables sur la chaudière, même après seulement quelques mois de fonctionnement

Qu’il s’agisse d’installations de chauffage collectives ou domestiques, elles fonctionnent mieux, coûtent moins cher si l'eau qui circule est de bonne qualité, ce que les fabricants de chaudières et de pompes à chaleur reconnaissent volontiers.

Le saviez-vous ?

17%, c’est la perte de rendement moyenne  causée par l’accumulation de boues dans une installation avec une chaudière. Elle peut atteindre 28% avec une pompe à chaleur !

ANALYSE ET SAVOIR-FAIRE : nettoyer, protéger et préserver

Les conséquences de la corrosion sur l’installation

Elles concernent principalement :

La chaudière

Dans la chaudière, si le corps de chauffe est emboué, il s’endommage vite et perd en rendement. Le circulateur de la chaudière est particulièrement exposé : sous l’effet des boues en suspension, il risque de s’encrasser, de s’user au niveau des paliers et de se gripper. En effet, cet organe est particulièrement sensible aux impuretés, au calcaire et aux boues issues de la corrosion. L’accumulation de boues dans la chemise d’entrefer peut conduire à la perforation et provoquer alors un court-circuit. Par ailleurs, l’accumulation de boues dans le corps de chauffe joue l’effet d’isolant thermique et réduit le rendement.

Les boues sont susceptibles de s’accumuler au niveau des différents organes de la chaudière et notamment au niveau des zones à faible passage d’eau (échangeur à plaque, vannes 3 voies, pressostat, …), générant alors des dysfonctionnements et des pannes, voire la casse d’éléments.

Les radiateurs

Au niveau des radiateurs, les boues s’accumulent dans la partie basse. D’une part, elles empêchent l’eau de circuler et d’autre part, elles génèrent un gaz qui crée une zone froide sur le radiateur. La perte énergétique peut aller jusqu’à 50 ou 100 % pour certains radiateurs et s’élever à 17% en moyenne pour l’ensemble du système.

De plus, la surproduction de gaz engendre des bruits dans les radiateurs. L’oxygène nouvellement produit peut s’attaquer à toutes les parties métalliques de l’installation. De même, la corrosion peut entraîner la formation de trous au niveau des matériels et engendrer des fuites. À l’heure des chaudières à condensation dont le corps de chauffe se compose fréquemment d'inox ou d'alliages à base d'aluminium-silicium, il est impératif de prendre ce danger en considération.

Les planchers chauffants

De nos jours, les planchers chauffants sont le plus souvent en matière synthétique pour empêcher leur corrosion. Mais la circulation d’eau à basse température, caractéristique de ces systèmes, favorise et optimise le développement bactérien. Ils peuvent être complètement bouchés par les boues qui résultent du développement des bactéries.

Mieux vaut agir préventivement car les tuyaux qui véhiculent l’eau de ces systèmes sont en général pris dans la chape ou se trouvent sous des planchers indémontables. Toute intervention est donc délicate.

Les inconvénients sans traitement de l’eau de chauffage

Nettoyer et protéger une installation avec les produits Sentinel permet d’éviter un certain nombre de problèmes ou dysfonctionnements, et s’ils sont déjà apparus de remédier aux conséquences :

• Usure prématurée et casse des composants de l’installation
• Corrosion provoquée par la réaction chimique de l’eau et des métaux et même entre les différents métaux présents dans l’installation
• Bruit dans les radiateurs dû à la formation d'hydrogène
• Bruit dans les chaudières provoqué le calcaire ayant colmaté l'échangeur
• Problèmes de circulation dus à la présence de tartre, de boues et de dépôts métalliques

Les avantages du traitement de l’eau

• Aide à prévenir les pannes de la chaudière/pompe à chaleur
• Prolonge la durée de vie de la chaudière/pompe à chaleur et des composants
• Optimise les performances de l’installation
• Protège la garantie de la chaudière/pompe à chaleur
• Réduit les factures énergétiques des ménages
• Aide à réduire les émissions de CO2

Pourquoi désembouer ?

Plusieurs dysfonctionnements signalent l’embouage et/ou l’entartrage d’une installation :

• au niveau des radiateurs : zones froides et/ou fuites
• au niveau de la chaudière : bruits et claquements de chaudière, perte de rendement, panne de circulateur... 17%, c’est la perte de rendement moyenne causée par l’accumulation de boues dans les radiateurs d’une installation.

En désembouant, vous éliminez les effets néfastes du chauffage de l’eau :

• les dépôts de calcaire sur les surfaces d’échange thermique
• l’accumulation de boues générées par la corrosion des métaux de l’installation

Désembouer, c’est surtout :

• Des économies

- sur les factures énergétiques
- la réduction de la consommation de fioul ou gaz et des émissions de C02

• Du confort

- un chauffage plus efficace avec un rendement des radiateurs plus élevé
- l’augmentation du rendement de la chaudière de 3%

• De la sérénité

- la pérennisation de l'installation

Le contrôle de l’embouement une étape incontournable pour maintenir les performances des installations de chauffage collectif

SI le contrôle de l’embouement est devenu obligatoire pour les installations domestiques en 2021, il est un élément essentiel et incontournable pour les logements collectifs car il permet de détecter rapidement quelles actions doivent être mises en œuvre pour préserver les performances des installations de chauffage tout en réduisant les consommations énergétiques des immeubles et le confort des habitants.

Un diagnostic en toute simplicité

Le Test de turbidité Sentinel, un  geste simple et rapide pour déterminer si l’installation de chauffage est propre ou embouée et mettre en évidence les cas où le désembouage est impératif !
Pour déterminer si l’installation est ‘‘embouée’’,  c’est très simple, il suffit de prélever de l’eau du circuit jusqu’en haut du tube et d’identifier quand les cercles au bas du tube deviennent visibles.

CEE Désembouage : une opportunité clé pour le collectif

Le Certificat d’Économie d’Énergie (CEE) Désembouage (BAR-SE-109) représente un levier stratégique pour améliorer la performance énergétique des installations de chauffage collectif. En favorisant le financement partiel des opérations de désembouage, ce dispositif permet aux copropriétés, bailleurs sociaux et gestionnaires d’immeubles de réduire les pertes de rendement énergétique, souvent causées par l’accumulation de boues dans les circuits. Avec jusqu’à 28 % de pertes de performance avec une pompe à chaleur, l’impact est considérable sur la consommation et le confort des occupants.

En intégrant le désembouage dans la maintenance des installations collectives, les gestionnaires peuvent non seulement optimiser l’efficacité des équipements, mais aussi réaliser des économies d’énergie significatives. Un enjeu d’autant plus crucial dans un contexte de transition énergétique et de maîtrise des coûts.

Les primes liées au CEE Désembouage, qui peuvent aller jusqu’à 101€ (par logement),  dépendent de la localisation de l’immeuble pour définir la zone climatique qui le concerne, du type de générateur (réseau de chaleur ou chaudière non condensation) et du nombre de logements concernés.

Désembouage et CEE : Un investissement rentable

Nous avons développé une simulation de la rentabilité d’une opération de désembouage  dans un immeuble de 108 logements (7 020 m²), construit en 1988 et situé en banlieue bordelaise, ayant bénéficié d’une opération de désembouage financée en partie par les primes CEE.

L’installation, équipée d’une chaudière gaz datant de 2002 alimentant un réseau de radiateurs pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS), présente plusieurs dysfonctionnements :

• Perte de performance du chauffage, notamment aux étages inférieurs.
• Accumulation importante d’oxydes magnétiques, entraînant des blocages et une mauvaise circulation de l’eau.

Un plan d’intervention en plusieurs étapes, préconisé par Sentinel

Pour restaurer l’efficacité du réseau, une intervention complète a été réalisée :

• Rinçage initial : vidange partielle et rinçage du circuit pour évacuer les premières impuretés.
• Traitement désembouant Sentinel X400 : mise en circulation pendant un mois pour décoller les boues.
• Rinçage final : nettoyage à l’eau claire à l’aide d’une pompe à désembouer pour éliminer tous les résidus
• Ajout de Sentinel X100 : protection du réseau avec un inhibiteur de corrosion pour stabiliser la qualité de l’eau

Un investissement vite amorti

Le coût total du désembouage s’élèverait à environ à 45 000 €, mais grâce aux primes CEE Désembouage, le syndic pourrait bénéficier d’une aide de 9 147 € (108 logements X 84.70€ de prime CEE), réduisant la facture à 35 853 €.

L’amélioration des performances thermiques entraînerait une économie annuelle estimée à 28 000 kWh, permettant un retour sur investissement en moins d’un an et demi (42 000 € d’économies sur 1,5 an).

Une simulation qui prouve que le désembouage, financé en partie par les CEE, est une solution efficace pour optimiser le chauffage collectif, améliorer le confort des résidents et réduire durablement la consommation énergétique.

Le Guide prescription de traitement de l’eau des systèmes de chauffage

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Sentinel a développé des produits adaptés pour une utilisation dans le collectif

SOLUTIONS PRODUITS : Solutions globales pour les installations de chaufferies collectives

Nettoyant permanent et inhibiteur : Sentinel X910C

Sentinel X910C est un nettoyant permanent, sans rinçage, qui protège également le circuit, à utiliser en association avec les filtres VortexMax. Il améliore l’élimination des boues via le filtre sans avoir à vidanger l’eau du circuit et rétablit les performances de l’installation.

• Disperse les débris solides pour permettre leur capture par le filtre
• Protège les métaux contre la corrosion
• Empêche l’accumulation de calcaire
• Recommandé si le niveau d’embouement du circuit ne requiert pas un désembouage

Double filtration magnétique et physique : Sentinel Vortex® Max5 et Max10

Sentinel VortexMax5 et VortexMax10 sont des filtres à flux latéral en acier inoxydable haute performance dotés d’une capture exceptionnelle des débris magnétiques et non magnétiques - idéal pour les circuits de chauffage collectif.

• Ouverture et nettoyage sans outil spécifique
• Aimants puissants : 11 x 12 000 Gauss (VortexMax10) et 6 x 12 000 Gauss (VortexMax5)
• Filtre à tamis à mailles ultrafines de 1 micron avec capacité de séparation de 90 %
• Débits élevés : 5 m3/h (Max5); 10 m3/h (Max10)

Désembouant lent : Sentinel X400

Sentinel X400 Désembouant est un nettoyant à pH neutre adapté aux chaufferies collectives. Il met en suspension les boues issues de la corrosion, permettant leur élimination après avoir circulé jusqu’à 4 semaines dans l’installation, notamment lorsque celle-ci est très embouée. Ce traitement est à privilégier avant l’injection du X910C ou du X100, afin de rétablir un bon échange thermique. Idéal pour un désembouage programmé.

Inhibiteur de corrosion et de calcaire haute performance : Sentinel X100

Sentinel X100 Inhibiteur protège les circuits de chauffage collectif et de refroidissement, préalablement nettoyés ou propres, contre la corrosion et le calcaire. X100 prolonge la durée de vie de l’installation, tout en garantissant une efficacité maximale et en réduisant la consommation d’énergie, pour une amélioration de l’impact environnemental du bâtiment.