Par Roger CADIERGUES le 04 Juillet 2019
25 juin 2012
J’ai, le 11 juin, sans grand espoir d’être suivi, mais convaincu qu’on y viendra un jour ou l’autre, ce par quoi il sera nécessaire de remplacer nos réglementations actuelles, compliquées, coûteuses et inefficaces. Nous allons aujourd’hui faire le point sur la solution proposée pour les équipements autres que le chauffage.
Que proposez-vous pour ces équipements ?
Pour certaines techniques - l’éclairage par exemple ou les services d’eau chaude - les règles que j’ai indiquées sont tout à fait adéquates, par exemple :
- le marquage de qualité pour les lampes et luminaires,
- les règles professionnelles pour les installations d’éclairage (les calculs d’inbstallation étant, dans mon esprit hors du domaine de ces règles).
Vus constaterez facilement que cette procédure laisse largement ouvert le champ des progrès (impossibles à prévoir dans une réglementation sans créer une instabilité réglementaire détestable). Et, de plus, une procédure qui permet de couvrir très simplement, et en même temps, l’existant (les LED par exemple).
Pour d’autres techniques ce peut être plus compliqué, et je pense en particulier :
- à la ventilation
- à la climatisation
Votre proposition est-elle valable pour la ventilation ?
Oui dans le cadre actuel (j’y reviendrai un jour ou l’autre) et en revenant plus ou moins à des cadres réglementaires normaux (le règlement sanitaire pour l’habitat). Cela ne résoudra certains problèmes techniques qu’en se référant parallèlement aux règles professionnelles. Par contre les dispositifs de VMC, par exemple ceux venant d’usine, seraient astreints à des règles de qualité simples (AA, etc.), fixées au niveau européen (ou international).
Mais vous n'avez traité que le chauffage et- la ventilation …
Reste effectivement d’autres problèmes qui se veulent (fâcheusement) couverts par les RT : prenons, par exemple, la climatisation. Par souci probablement « sentimental » la réglementation tend à éviter l’utilisation de cette technique. Pour y voir plus clair, reprenons le raisonnement de base : il doit commencer par l’analyse de la température atteinte en été sans la climatisation. Je le dirai très clairement : la RT actuelle est inacceptable pour de multiples raisons (mauvais calcul, mauvaises bases climatologiques). Ma proposition est simple, et c’est la suivante :
- utiliser la norme ISO existant sur ce sujet pour le calcul de la température intérieure d’été,
- fixer les bases climatologiques, extérieures selon les régions mais intérieures selon les occupants – personnes âgées à part.
Il est quand même ahurissant que nos règles (les RT actuelles) ignorent volontairement une norme approuvée par tous les pays, la norme ISO précitée.
Ceci dit, il faut probablement que nous revenions sur certaines confusions faites à propos des énergies renouvelables, mais en distinguant bien :
- d’une part l’utilisation du solaire et de l’éolien, le seul aspect que j’examinerai aujourd’hui,
- d’autre part l’utilisation de la biomasse et de l’hydraulique, aspect sur lequel je reviendrai dans une autre lettre.
Que voulez-vous dire à propos du solaire et de l'éolien ?
Ce n’est, finalement pas leur rendre service que de les affubler d’avantages fallacieux. Il faut abandonner les décisions subjectives. Ce qui entraîne des confusions dont les auteurs n’ont pas toujours conscience, mais qui sont de fait. J’en distinguerai deux :
- ce que j’appellerai « les mauvais retours »,
- et ce que j’appellerai « la griserie de l’énergie positive ».
De quoi s'agit-il ?
C’est assez long à expliquer, mais finalement très simple : j’y reviendrai la semaine prochaine.
Roger CADIERGUES