L'eau chaude est produite principalement par le solaire. L'appoint et le chauffage sont assurés par une chaudière gaz à condensation. Deux solutions éprouvées et facilement duplicables en rénovation, complétées par la mise en place d'une VMC performante.
Véritable épave thermique, cette
maison était chauffée par des
radiateurs électriques.
Les besoins
sanitaires étaient assurés
par un chauffe-eau électrique de 15 litres.
Pour atteindre le
niveau de performance énergétique
BBC rénovation (80 kWh/
(m2.an), modulé selon la zone
climatique et l'altitude), Conseil
Habitat Pelcener a préconisé
une production d'ECS solaire.
« La toiture était orientée plein
sud et permettait la mise en
place d'une énergie renouvelable
», indique Anthony Bayart,
responsable développement
de l'entreprise de génie climatique.
La production solaire
n'était pas suffisante pour
couvrir les besoins sanitaires
d'une famille de quatre personnes.
Une chaudière gaz à
condensation a été installée
pour l'appoint et le chauffage.
La maison n'ayant pas de ventilation
contrôlée, d'où des traces
d'humidité sur les murs et la
charpente, une VMC a également
été mise en place.
Pour faciliter leur maintenance, les équipements ont été regroupés dans un grand placard technique, aménagé dans la cuisine. Vu son implantation dans l'extension, l'installateur n'a pas utilisé les conduits de fumées existants, mais opté pour une ventouse verticale débouchant sur la toiture-terrasse. La chaudière de 20,5 kW (murale, pour un gain de place) alimente deux circuits de chauffage : un plancher chauffant basse température (départ du circuit à 35 °C) dans l'extension, et pour conserver les anciens parquets, des radiateurs moyenne température (départ 60 °C) dans l'existant. Quand l'ensoleillement est insuffisant, elle réchauffe, via un échangeur (système bivalent), le ballon solaire de 300 litres. Côté ventilation, le choix s'est porté sur une VMC simple flux hygro B, suffisante pour les objectifs du label BBC Rénovation. Plus performante du point de vue énergétique, la mise en place d'une VMC double flux aurait requis plus de place pour le passage des gaines et un entretien plus important.
Les capteurs plans ont été posés en surimposition. Placés côté jardin, ils sont invisibles de la rue. Cela a permis de simplifier les questions d'étanchéité liées à l'intégration des capteurs. « Nous sommes intervenus après le couvreur qui avait prévu une tuile à douille pour le passage des liaisons hydrauliques », indique Anthony Bayart. Un soin particulier a été apporté à l'étanchéité à l'air, notamment pour la traversée du pare-vapeur.