Une équipe de recherche du fabricant américain de logiciels associée au département d’informatique de l’université de Virginie a publié une étude sur l’intérêt de remplacer le système de chauffage traditionnel de bâtiments résidentiels par de petits centres de données que les auteurs qualifient de « Data Furnace », littéralement « chaudière à données ». Les serveurs informatiques sont de parfaits candidats pour le chauffage. En effet, la quasi-totalité de leur consommation électrique se transforme en chaleur. Seule une petite portion sert à animer les ventilateurs et les plateaux des disques durs et à déplacer les photons et les électrons à travers les interfaces des réseaux. La température de l’air dégagé par un serveur se situe entre 40 et 50 °C, ce qui est idéal pour un usage destiné au chauffage (surface ou eau chaude). Les auteurs estiment que les technologies du « cloud computing » (informatique dans le nuage) commencent à devenir suffisamment matures pour permettre d’héberger des serveurs de manière distribuée dans des environnements aussi peu sécurisés.
Source Bulletins électroniques