La recherche porte sur les matériaux et
les modes de production
La recherche sur les piles à combustible se poursuit.
Au Japon, Sony a annoncé la mise au point d’une version au
méthanol – procédé dit DMFC – qui atteint
un niveau de production d’énergie de 100 mW.h par cm2 à
température ambiante: c’est 60-% de mieux que les autres
procédés connus.
Le procédé intègre, dans le film polymère
de la membrane électrolytique, des molécules sphériques
composées d’atome de carbone: des fullerènes.
Ce nouveau matériau interdit le passage des atomes d’oxygène
et augmente l’efficacité de la pile simplement en réduisant
les fuites de méthanol, un combustible très volatil.
Le travail se poursuit aussi sur la production des piles. Les chercheurs
de l’institut américain Rensseler Polytechnic, basés
à Troy, travaillent avec l’entreprise allemande Pemeas pour
la mise au point de robots d’assemblage des éléments
et des joints.
L’objectif est de produire une pile en quelques minutes au lieu
d’une journée comme actuellement.
Les robots présentent l’avantage de pouvoir travailler en
enceintes confinées (température et humidité maîtrisées)
et de pouvoir manier des pièces fines traitées avec des
acides.
Les premiers résultats de ce travail d’ingénierie
sont attendus pour 2007.
A la clé, des modules d’un coût moins élevé.