De nombreuses recherches, dans le monde entier, visent à mettre au point des cellules solaires composées de semi-conducteurs organiques, c'est-à-dire à base de molécules carbonées
Leurs performances actuelles (5 % de rendement) restent très inférieures au 15 % de rendement des cellules solaires à base de silicium cristallin.
Mais ce type de cellule offre un certain nombre d'avantages à la production : coût financier et énergétique inférieur, impact environnemental diminué.
Difficulté : aujourd'hui, ces cellules d'un nouveau genre reposent sur l'utilisation d'un polymère qui n'est pas sans problème.
A Angers, l'équipe des chercheurs de Jean Roncali, du Laboratoire d'ingénierie moléculaire d'Angers (CNRS/ Université d'Angers), essaie de remplacer les polymères par des molécules conjuguées de structure parfaitement définie.
Les rendements des premiers prototypes, publiés en 2005, étaient de l'ordre de 0,20 %. Ceux obtenus récemment dans le cadre d'une collaboration avec l'équipe de Raymond Ziessel, du Laboratoire des matériaux, surfaces et procédés pour la catalyse (CNRS/ Université de Strasbourg), soutenue par le programme Energie du CNRS, atteignent 1,7 %.
Ils sont parmi les plus élevés jusqu'à présent pour ce type de cellule.
De nouvelles classes de matériaux actifs, spécifiquement adaptés à ces cellules sont en cours de synthèse dans ces laboratoires.