- CONJONCTURE, En génie climatique, voici quelle est l'évolution du marché français selon les toutes dernières statistiques de l'INSEE : 1) indices de chiffre d’affaires : A) commerce de gros de fournitures pour plomberie et chauffage : 104,9 en octobre 2016 (103,9 en octobre 2015) ; B) production et distribution de vapeur et d’air conditionné : 91,1 en octobre 2016 (92,8 en octobre 2015) ; C) fabrication de radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 120,7 en octobre 2016 (127,1 en octobre 2015) ; D) fabrication d’équipements aérauliques et frigorifiques : 107,4 en octobre 2016 (110,1 en octobre 2015) ; E) travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation : 105,2 en octobre 2016 (109,9 en octobre 2015) ; 2) indice de prix de production pour le marché français : radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 92,4 en novembre 2016 (92,5 en novembre 2015) ; 3) indices de prix d’importation : A) radiateurs et chaudières pour le chauffage central : 110,5 en novembre 2016 (105,5 en novembre 2015) ; B) équipements aérauliques et frigorifiques : 97,1 en novembre 2016 (102,5 en novembre 2015) ; 4) indices de coûts : A) BT 40 (chauffage central) : 104,5 en octobre 2016 (103,2 en octobre 2015) ; B) BT 41 (ventilation et conditionnement d'air) : 108 en octobre 2016 (107,5 en octobre 2015).
- EN CHALEUR RENOUVELABLE, quelles priorités de R&D pour l’Europe ? C’est à cette question que répond une récente étude de RHC-ETIP, organisme européen spécialisé dans les EnR thermiques. Entre autres axes de R&D retenus par cette étude, on citera les matériaux à changement de phase, les matériaux thermochimiques et la cogénération biomasse. L’étude souhaite, pour les réseaux de chaleur ou de froid, des stockages d'énergie pour des périodes courtes (de quelques heures à plusieurs jours) et longues (de quelques semaines à plusieurs mois). L’étude appelle de ses vœux, par ailleurs, une «nouvelle génération» de systèmes de stockage de chaleur sensible qui seraient caractérisés tout à la fois par le remplacement du métal par des polymères et par des matériaux isolants « 50% plus performants que les matériaux classiques ». L’étude souhaite aussi des « smart thermal grids » capables à la fois de s'adapter aux changements rapides de l'offre et de la demande en énergie, et de choisir des combinaisons optimales d'efficacité énergétique, en exploitant de façon maximale les ressources locales - solaire, biomasse, etc. L’étude réclame aussi des travaux sur l’intégration des PAC aux « smart grids » électriques. Elle propose également le développement de PAC réversibles d’appoint, autour de 3 kW, qui seraient connectées à des réseaux de chaleur à basse température. En solaire thermique, l’étude souhaite des travaux sur l’association du solaire thermique et du photovoltaïque, ainsi que sur celle du solaire thermique et du stockage de chaleur. Autre axe de recherche recommandé : l’intégration de grands volumes de stockage d'eau chaude « solaire » dans ou à proximité immédiate de bâtiments, par exemple dans le sous-sol ou dans les murs.
- CHAUFFAGE - L'hydrogène fera partie d'un portefeuille de solutions pour la décarbonisation du chauffage des bâtiments. C’est ce qu’estime une étude de l’« Hydrogen Council », un organisme international de promotion de l’hydrogène et des piles à combustible qui vient d’être créé, notamment, par Total et Engie. La directrice générale d’Engie, Isabelle Kocher, a souligné à cette occasion que, en particulier dans le résidentiel et le tertiaire, l’hydrogène avait « un rôle déterminant à jouer dans le déploiement de solutions énergétiques de plus en plus durables et décentralisées ». L’étude signale que, au niveau mondial, 190 000 bâtiments sont d’ores et déjà chauffés par des micro-cogénérations à base de pile à combustible, essentiellement au Japon, où, d'ici 2030, 5,3 millions de ménages pourraient utiliser de telles micro-cogénérations. L’étude ajoute que, au Japon, les économies d'échelle ont déjà réduit les prix de plus de 50% : 2,4 dollars/W installés en 2009, 1 dollar/W en 2014.
- BOIS - En tenant compte des mesures d’aide actuelles, il ressort que les réseaux de chaleur approvisionnés – en majorité ou en totalité – en bois deviennent le mode de chauffage le plus compétitif du point de vue de l’utilisateur dans tous les cas, sauf dans le cas d’une création pour les réseaux de faibles puissance et densité. Telle est l’une des conclusions d’une étude récente du ministère en charge de l’énergie qui compare le chauffage urbain au bois à d’autres modes de chauffage, individuels ou collectifs, en prenant en compte les coûts d’investissement, de consommation énergétique, d’exploitation et d’externalités environnementales (CO2, NOx, particules). L’impact favorable des réseaux de chaleur au bois en matière de climat, ainsi que la maîtrise des émissions de polluants de l’air, devraient améliorer sensiblement leur rentabilité économique future dans un contexte de hausse de la valorisation monétaire de ces externalités environnementales, prévoit l’étude. Elle note par ailleurs que, dans le cas d’une création de réseau de chaleur, « les réseaux ayant des puissances et densités fortes apparaissent compétitifs face aux autres modes de chauffage, derrière toutefois le gaz (collectif surtout) et l’électricité ».
- LE CHAUFFAGE (y compris ECS) « a coûté 1 611 € en moyenne aux Français en 2016 ». C’est ce qu’indique une étude réalisée à partir des montants déclarés par des particuliers dans 19 663 bilans énergétiques effectués sur le site quelleenergie.fr l’an passé. L’énergie de chauffage qui présente la facture moyenne la plus élevée est le fioul avec 1 927 € par an, précise l’étude. La facture est de 1 415 € pour le gaz et de 1 726 € pour l’électricité. L’énergie qui présente la facture moyenne la moins élevée est le bois avec 811 €. Mais les résultats sont très différents si on calcule le montant dépensé par m² du logement. On retrouve alors, sans surprise, l’électricité comme l’énergie de chauffage la plus chère à 15,9 € /m² par an, suivi du fioul à 12,6 €, du gaz à 11,5 € et du bois à 6,1 €. L’étude indique également que l’étiquette énergétique moyenne des logements en France s’est située en 2016 entre l’étiquette D et l’étiquette E, alors que, en 2015, elle se situait au niveau de l’étiquette E.
- BEPOS - Effinergie vient de lancer un label basé sur le référentiel E+C-, pour les bâtiments neufs résidentiels ou tertiaires à énergie positive et bas carbone, label qui s’applique aux bâtiments atteignant à minima le niveau Energie 2 et Carbone 1 du référentiel E+C-, avec notamment une étanchéité à l’air des réseaux de ventilation.
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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 12 Décembre 2016