Interclima : une édition bien particulière...

Par Bernard REINTEAU, journaliste spécialisé

Les quelques jours passés par les prescripteurs et les installateurs dans les allées du hall 3 de la Porte de Versailles ont-ils contribué à rehausser leur moral après le début d’année 2024… qu’on ne commente plus.  Certes, l’affluence pouvait donner le change. Mais où sont passés les Daikin, Vaillant, De Dietrich, Viessmann… ? Oui, leurs représentants arpentaient les allées…

La morosité vécue par le secteur de la pompe à chaleur (-46 % à fin août selon Uniclima) et le retournement inattendu amorcé par la chaudière gaz (+17%) donne à réfléchir. Mais de là à déserter les stands… D’autant que le marché, comme la nature, a horreur du vide : les historiques partent, les opportunistes arrivent. On a ainsi pu découvrir des marques « nouvelles » : Arthur-Martin avec notamment des produits LG rebrandés, Grundig porté par le spécialiste de l’électro-ménager Beko, Mazda… qui tombent pile au bon moment. Des exposants asiatiques peu ou pas connus en France sont également venus exposer, l’objectif reste à confirmer. Tout ça donne au salon 2024 un côté exposition incomplet. Est-ce de nature à bien informer les professionnels des innovations ?

Premier tour au hasard de quelques stands avec des solutions remarquables.

Atlantic : la thermodynamique, sans oublier le gaz et les réseaux de chaleur

L’industriel français subit fortement la baisse du marché des pompes à chaleur mais parie sur l’avenir en investissant quelque 75 M€ dans cinq centres de recherche et développement, quatre en France et un en Angleterre. Soit quelque 500 ingénieurs et techniciens en plus de ceux déjà présents qui se pencheront sur les innovations à produire en matière de chauffage, production d’eau chaude sanitaire et ventilation, en résidentiel individuel et collectif.

Pour Christophe Thébault, directeur marketing d’Atlantic France, l’ambition du groupe est de porter, en 2030, à 50 % la part du chiffre d’affaires du groupe réalisée avec des équipements thermodynamiques.
Si ce fournisseur connaît un tassement sensible de ses ventes en 2024, Christophe Thébault revendique une prise de parts de marché d’Atlantic sur le marché des pompes à chaleur et entrevoit sa reprise à court terme dans le neuf, « pour remplacer les chaudières au fioul et, en partie, celles au gaz. »

En collectif, la demande de générateurs thermodynamiques devrait prochainement afficher une forte croissance. Pour le neuf (seuil 2025 de la RE 2020 oblige) comme pour la rénovation, Atlantic fait évoluer sa gamme avec la référence Aptae, des pompes à chaleur au R-290 (propane) disponible en puissances de 15 à 65 kW. Cascadables jusqu’à 450 kW, Capables de produire une eau à 75 °C, ces monoblocs conviennent pour les applications de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire ; pour ce dernier usage, la marque a développé les préparateurs Neofirst à serpentin elliptique, donc à grande surface d’échange, et positionné dans le quart inférieur de la cuve pour améliorer la stratification.

Pour le résidentiel collectif comme pour les locaux d’enseignement, Atlantic fait évoluer ses chaudières à condensation Varmax et propose leur version 2 sur Interclima. Autour de la solution classique Inox et de l’offre multi-piquages (2, 3 ou 4 selon les émetteurs et la loi d’eau de chaque réseau), Atlantic simplifie le démontage des principaux composants à entretenir et développe un écran de régulation couleur et à commande tactile plus intuitif (présentation graphique de l’installation, affichage des points de dysfonctionnement…). À noter qu’il est possible d’hybrider ce générateur avec les pompes à chaleur, notamment les nouvelles Aptae.

Spécifiquement pour les locaux d’enseignement, les gymnases et l’hôtellerie, cette entreprise a mis au point des Sanigaz EVO, des accumulateurs gaz à condensation tout Inox (corps de chauffe, cuve) conçus pour une production d’ECS rapide et un rendement maximal de l’équipement. Les dix modèles d’une puissance de 20 à 120 kW sont équipés d’une cuve de 250 l.

Pour la production d’eau chaude individuelle en remplacement d’un ballon équipé d’une résistance électrique, les lignes de production de la Roche-sur-Yon (Vendée) fourniront, dès 2025, des ballons thermodynamiques Aquacosy Evolution SV équipés d’une petite pompe à chaleur au R-290. Dotés d’un petit ballon (100 ou 185 l), ils seront disponibles en versions pour l’individuel (avec ventilateur) et pour le collectif (sans ventilateur, à relier au groupe de ventilation. Les concepteurs l’ont développé pour un fonctionnement en placard ou buanderie, avec un niveau acoustique de 38 dB(a).

Pour le marché du tertiaire neuf ou à rénover, le catalogue de la marque est complété d’unités extérieures à volume de réfrigérant variable de 4 à 12 CV (13-33 kW) au R-32. Conçus par Atlantic, ces générateurs cascadables disposent d’un compresseur à double rotor adapté à un fonctionnement à charge partielle, d’un échangeur à revêtement Blackfin de haute durabilité et chacun peut supporter 30 unités intérieures. En ventilation double flux, l’offre est complétée des modules très versatiles Serencio P Switch : disponibles en tailles de 500 à 5 000 m³/h, ils s’installent horizontalement ou verticalement, à l’intérieur des locaux ou à l’extérieur.

Enfin, Atlantic se place aussi sur le segment du chauffage urbain et propose une gamme de sous-station pour réseaux de chaleur, les Skid-It Access. Le marché visé est celui des établissements de santé ou du collectif résidentiel ou d’enseignement. Les modules standards sont déclinés en quatre modèles et 16 versions de 100 à 1 000 kW. L’atelier de production de Trappes (78) propose aussi des modèles sur mesure. Tous répondent au standard de pression maximale de 16 bar.

Atlantic prévoit, pour 2030, une part de 50 % du CA avec ses produits thermodynamiques.

Aldes : améliorer toutes les technologies

Le marché de la ventilation simple flux est toujours ultra-majoritaire, et Aldes poursuit les développements techniques sur ces gammes stratégiques en termes de volume annuel posé. Exemple avec l’EasyHome hygro premium MP, comme « moyenne pression ». Cette centrale compacte pour construction neuve à réseau de gaines courtes offre une pression d’aspiration de 160 Pa pour des débits de 200 à 250 m³/h. Autre version à poser dans les grandes maisons à un étage, neuve ou rénovée, avec des réseaux longs : l’Hygro HP+. Sa plage de fonctionnement s’étend de 120 Pa à 50 m3/h à 180 Pa à 300 m3/h.

Pour l’amélioration de la qualité d’air des logements, Aldes proposait déjà les centrales pour combles ou faux-plafond EasyHome PureAir. Elles se distinguent des « hygro » classiques par l’usage d’entrées d’air spécifiques avec filtre à pollens et la présence de capteurs de COV et d’humidité logés dans la carte électronique du moteur. En 2025, ce matériel sera décliné dans une version SensAir avec des liaisons simplifiées des gaines et un autodiagnostic de fonctionnement.

En collectif, le caisson EasyVec H assure la fonction de ventilation avec un niveau de consommation réduit d’environ 15 % et dispose d’une connexion avec la centrale Getraline pour une vérification permanente de la pression d’extraction et une supervision de la maintenance.

Le double flux individuel connaît aussi une évolution avec le module InspireAir Side. À poser en faux-plafond, en combles ou au sol – sous une trappe –, il se distingue par son poids de 14 kg grâce à une enveloppe intégralement en polystyrène.

Pour la rénovation des locaux tertiaires et d’enseignement, le catalogue fait une place aux caissons double flux décentralisés. Aldes propose une entrée de gamme avec ses DEXc300 disponible en 400 m³/h et 800 m³/h. Ce dernier affiche un niveau acoustique inférieur à 38 dB à 600 m³/h. Il est proposé avec trois solutions antigivre : par bipasse de l’échangeur, par déséquilibre de débit ou par résistance électrique. Son épaisseur est de 300 mm.

Le marché tertiaire reçoit deux nouveautés. En premier lieu, la centrale de traitement d’aire double flux CXc310 d’une épaisseur de 38 cm, adaptée à la plupart des faux-plafonds et disponible en cinq tailles, jusqu’à 2 000 m³/h. En second lieu, les centrales à échangeur rotatif VEX1000 RS disponibles en 11 tailles, de 800 à 10 000 m³/h. Ces équipements plus compacts s’avèrent plus faciles à exploiter que ceux à échangeur statique à contre-courant, et notamment plus simples à dégivrer par simple ralentissement de la rotation. Aldes insiste aussi sur leur compacité et leur démontabilité ; ce qui permet de passer les modèles monoblocs de moins de 7 000 m3/h par des portes de 90 cm. À noter aussi l’usage d’acier Magnelis pour la réalisation du châssis et de l’enveloppe : ce matériau est présenté par les sidérurgistes comme nécessitant moins d’énergie carbonée pour sa production. Par ailleurs, son traitement de surface présente une résistance à la corrosion d’un niveau C5 au brouillard salin. Les unités sont ainsi fournies brute, non peintes. Des informations portées dans la fiche PEP qui améliorent le bilan carbone du produit.

Aldes : soigner toutes les gammes de produits, simple et double flux, résidentielles et tertiaires.

DualSun et Arkteos : solaire hybride et géothermie pour une autonomie optimale

Les lecteurs du précédent article sur la journée Enerplan ont peut-être visionné la vidéo de la prise de parole de DualSun lors de cette manifestation. Ils y ont vu cette entreprise présenter la Solarothermie, technique qui associe des capteurs photovoltaïques avec un revers hydraulique et une pompe à chaleur géothermique du fabricant français Arkteos (ex-AJ-Tech).

L’intérêt est évident : les capteurs servent de source d’énergie et de source froide pour la PAC, ce sans avoir à effectuer un important chantier de pose de sondes dans le sol, et avec une exploitation maximale des énergies renouvelables. DualSun l’avait aussi présenté sur Energaïa en décembre 2023. Lors de la journée Enerplan, la société allemande Consolar présentait aussi une variante déjà largement exploitée outre-Rhin de ce principe.

Pour la Solarothermie, DualSun exploite son plus récent capteur hybride, le Spring 4-425 Topcon dotée d’ailettes sur sa contre-face ; elles servent à dissiper la chaleur le jour et à en capter dans l’air au cours de la nuit. De 170 cm de long et de 110 cm de large, d’un poids, lorsqu’il est rempli des 4,9 l de fluide glycolé, de 41,5 kg, chaque capteur affiche une puissance de 425 W électriques et pratiquement 900 W thermiques de jour (365 W la nuit).

DualSun et Arkteos recommandent un équipement de 1,1 à 1,5 panneau pour 1 kW de PAC, soit 12 panneaux pour un générateur de 9 kW, 14 pour celui de 12 kW. La température de stagnation dans le capteur est de 70 °C ; en circulation, le fluide est envoyé vers l’évaporateur de l’unité de géothermie conçu pour recevoir une température maximale de 25°C.

L’association des technologies solaires et géothermiques assurerait une autoconsommation d’énergie de l’ordre de 40 à 60 %. Si la solution se révèle d’un coût élevé (près de 33 000 € pour une maison individuelle), elle s’intègre dans des offres aidées (MaPrimRénov, CEE, aides locales) et permettrait un retour sur investissement de l’ordre de 8 à 10 ans.

DualSun et Arkteos : associer les meilleures technologies EnR pour réduire les factures énergétiques.

AO Smith : une pompe à chaleur, trois versions

Le spécialiste néerlandais de la production d’eau chaude sanitaire montrait sur son stand le dernier modèle entré dans son catalogue : la pompe à chaleur Enevator Air Altus d’une capacité calorifique de 88 kW (pour une puissance absorbée de 22 kW) fonctionnant au R-290, ou Modèle AWHA65. Cette air/eau se distingue par sa souplesse de conception. En particulier, elle peut être proposée en trois versions : chauffage et eau chaude sanitaire grâce à sa capacité à produire une eau à 70 °C, refroidissement seul et « quatre tubes », c’est-à-dire chaleur et froid simultanés ou thermofrigopompe.

Dans ce dernier cas, sa puissance de refroidissement est de 80 kW et celle de chauffage atteint 100 kW, avec à la clé un rendement total (TER) de 8,4. Par ailleurs, jusqu’à dix modules peuvent être associés en cascade, soit un maximum de 880 kW.

Cet équipement est principalement destiné aux gros consommateurs d’eau chaude (hôtels, centres commerciaux…), aux chaufferies en roof-top et aux sites nécessitant une importante consommation de chaleur pour un investissement de fonctionnement raisonnable. À noter que cette pompe à chaleur fonctionne en mode chauffage jusqu’à -20 °C extérieur. Argument de sécurité : cette référence est fournie avec un système de dégazage en une passe en cas de fuite de propane. Il a été conçu en partenariat avec l’italien Caleffi. Ce générateur intègre l’ensemble de sa régulation.

AO Smith : chaleur, rafraîchissement et ECS avec le rendement le plus élevé possible.

HVAC Europe : conditionner l’eau pour faire durer les installations

Reconnaissons qu’en quelques années, l’efficacité des traitements de l’eau contre l’embouage et la corrosion des réseaux fermés (chauffage, rafraîchissement) a été largement reconnue par les concepteurs et exploitants. Cette entreprise luxembourgeoise HVAC Europe  diffuse un équipement complet de fabrication allemande pour réguler la qualité d’eau et la maintenir lors des remplissages.

La régulation électrochimique de l’eau est assurée par un module multifonctions, le HWR : il est chargé d’anodes sacrificielles qui stabilisent le potentiel hydrogène (pH), il retient les boues et particules métalliques du réseau et évacue l’oxygène dissous.

Le second élément du traitement est la station de remplissage du réseau en eau déminéralisée. Elle annule pratiquement la dureté de l’eau (jusqu’à 1 °F) de manière à réduire fortement l’oxydation. Le but étant aussi d’éviter l’emploi d’inhibiteurs de corrosion.

Cette solution convient pour les installations neuves et est aussi disponible en camion mobile de nettoyage pour les installations existantes.

HVAC Europe : traiter et faire durer les réseaux.

Frisquet : hybrider dans le neuf et l’existant

La marque francilienne s’est distinguée depuis longtemps par ses solutions gaz à condensation à la fois efficaces et rustiques ainsi que par sa régulation radio. Désormais, elle s’impose aux installateurs et usagers par ses options thermodynamiques et hybrides portées par de nouveaux mode de gestion : la bivalence dynamique qui permet de gérer le point de bascule entre la pompe à chaleur et le générateur à énergie fossile selon des critères de conditions extérieures (température, humidité, vent), de prix des énergies et de rendement des composants de l’installation. Évidemment, les outils de connectivité « classiques » à l’aide d'applications sur portable sont aussi disponibles.

L’intérêt de la visite sur le stand à Interclima pouvait aussi être motivé par la découverte de la passerelle Smart Grid Access à installer sur le compteur Linky. Ce module embrochable exploite les différentes possibilités d’effacement du réseau électrique afin de maîtriser sa facture (effacement de deux heures, mise en marche de la PAC au tarif d’électricité le plus bas...). Plus d’une dizaine d’années après l’apparition du label Smart Grid Ready sur le salon ISH, c’est l’une des applications pratiques les plus récentes de ce principe par un fournisseur de matériel de chauffage en France. Le module sera disponible en 2025.

Côté matériel, cet industriel mise à plein sur l’hybridation. En premier lieu, la formule la plus élémentaire de la relève de chaudière, gaz ou fioul, avec sa pompe à chaleur Teamao disponible jusqu’à 14 kW.

La solution complète de remplacement Teamao Hybride Gaz comprend une Hydroconfort condensation avec un ballon de 50 à 120 l, associé à une pompe à chaleur. Frisquet ose aussi une offre à trois énergies : pompe à chaleur, chaudière gaz et capteurs solaires thermique, accompagnée d’un stockage de 220 l avec le traditionnel double échangeur (solaire en partie basse, chaudière en partie haute).

Pour le neuf et les rénovations optimales du bâti, les installateurs peuvent proposer la solution intégralement thermodynamique Teamao Swell (6 à 14 kW en monophasé, 10 et 14 kW en triphasé) avec un module intérieur de gestion du chauffage et de l’eau chaude sanitaire. Son hydraulique gère deux circuits de chauffage (planchers chauffants et radiateurs) et la production d’ECS avec un ballon de 195 l équipé d’un échangeur surdimensionné capable de fournir 300 l d’eau à 40 °C à 17 l/min ; il est aidé au démarrage par un ballon tampon de 25 l.

La solution Teamao est aussi déclinée pour les chaufferies collectives. Jusqu’à quatre pompes à chaleur peuvent être installées en cascade – soit jusqu’à 56 kW – avec un appoint gaz de 25 à 64 kW. L’eau chaude pour le chauffage est gérée par un maximum de quatre modules hydrauliques (Modules H) qui répartissent la chaleur selon la loi d’eau des différents circuits d’émetteurs (planchers chauffants, radiateurs, ventilo-convecteurs).

Frisquet : exploiter tout le potentiel de l’hybridation et de l’hydraulique.

Trane : une thermofrigopompe de très grosse puissance

L’entreprise américaine implantée de longue date dans les Vosges est revenue sur Interclima en présentant ses nouveautés adaptées à la décarbonation de la production de froid ou de chaleur dans le bâtiment, voire sur de petits sites urbains. En premier lieu, l’unité CMAF de la gamme Sintesis Balance quatre tubes. Cette thermofrigopompe disponible en 29 puissances de 80 à 650 kW est destinée au chauffage et au rafraîchissement en résidentiel ou tertiaire ; elle est cascadable avec un second équipement pour porter la puissance à 1 300 kW. Elle produit simultanément une eau froide à 7 °C et une eau chaude jusqu’à 60 °C. Le constructeur la personnalise avec une foultitude de versions : à niveau d’efficacité standard, en haute efficacité, en efficacité spécifique. En périphérie, elles peuvent recevoir des pompes simples ou doubles avec ou sans variation de vitesse, un réservoir tampon d’eau glacée, un traitement acoustique sur mesure, un comptage d’énergie… Cette unité fonctionne au R-454b.

Plus adaptée à la production d’eau à haute température, notamment pour des boucles de distribution sur de grands immeubles résidentiels, de petits réseaux de chaleur ou des process industriels, l’unité réversible eau/eau RTSF est disponible en six modèles de 180 kW à 400 kW. Cette machine produit de l’eau chaude d’une température de 80 °C (température côté condenseur). Le compresseur à vis à entraînement direct et à variation de fréquence utilise les fluides à faible impact sur le réchauffement de la planète : le R-515B ou les HFO R-1234ZE et R-1233ZD. Ce dernier permet de porter la température de l’eau au condenseur à 120 °C.

Trane : Technologie et pointe et grosse puissance.

Par Bernard REINTEAU, journaliste spécialisé