Chauffage / ECS ... Climatique ... Efficacité énergétique active

Chauffage/ECS : quelles énergies dans les résidences principales ?

En ECS, dans le parc des résidences principales, l’électricité détient des parts de marché de 51% en maison individuelle et de 38,5% en immeuble collectif, tandis que le gaz est à 49,8% en collectif et à 30,5% en individuel. C’est ce que vient d’indiquer l’Ademe, qui précise que le fioul, quant à lui, est à 14% en individuel et à 3,8% en collectif. 0,2% du parc, essentiellement des maisons individuelles, est encore dépourvu d’ECS, ajoute l’agence. En ce qui concerne le chauffage (de base), c’est le gaz qui fait la course en tête : 54% en collectif, 36,5 en individuel. Il devance l’électricité (33% aussi bien en collectif qu’en individuel) et le fioul (22% en individuel, 7% en collectif). Le chauffage urbain est à 4%, avant tout en collectif. La part du bois apparaît comme non négligeable avec 3,6% de foyers utilisateurs, essentiellement en maisons individuelles, précise l’Ademe.

L’agence vient de communiquer, par ailleurs, la répartition des modes de chauffage des résidences principales selon la période de construction :
- avant 1975 : gaz 53,7%, fioul 27,8%, électricité 10,1%, GPL 1,1%
- 1975 à 1981 : gaz 41,7%, fioul 26,7%, électricité 21,7%, GPL 1,9%
- 1982 à 1989 : gaz 37,8%, fioul 16,1%, électricité 40,9%, GPL 2,3%
- 1990 à  1998 : gaz 43,7%, fioul 15,4%, électricité 35%, GPL 3,5%
- après 1999 : gaz 51%, fioul 9,5%, électricité 34,9%, GPL 2,1%.

Climatique : difficile décollage du marché français du facility management

Intégrant une composante génie climatique, la profession du FM (facility management), en France, “est encore loin d’être en ordre de bataille pour évangéliser le marché”, vient d’estimer une étude de Xerfi-Precepta. L’offre demeure encore très peu structurée, analyse l’étude. Les professionnels sont confrontés aux résistances culturelles chroniques des clients d’origine française en matière d’externalisation et à leur peur du risque social et politique (notamment dans la sphère publique). Pour lever cette barrière, les FMers doivent incontestablement revoir leur modèle économique en le basant sur un positionnement fort et une promesse de valeur clairement identifiable. La plupart des FMers, poursuit l’étude, “n’ont clairement pas encore trouvé le modèle économique leur permettant de pérenniser financièrement le FM sur le long terme”.
L’absence quasi systématique de communication des opérateurs autour de la valeur ajoutée du FM a plongé le marché dans une très dangereuse guerre des prix, ajoute l’étude. Par ailleurs, elle constate que le marché français du FM “se bipolarise autour des groupes issus du monde des métiers techniques du bâtiment et des acteurs nés dans les “soft-services” (nettoyage notamment)”. Le chiffre d’affaires du segment du marché français du FM dédié aux “services multitechniques” devrait croître de façon significative en 2013 et, davantage encore, en 2014 et 2015, prévoit-on chez Xerfi.

Pléthore de fournisseurs sur le marché de l’efficacité énergétique “active”

Sur le marché français des solutions d’efficacité énergétique “active”, “marché d’avenir”, c’est une “révolution” qui est en marche, selon une récente étude d’Eurostaf, qui parle de “foisonnement d’innovations”. Le marché attire les convoitises d’acteurs venant de divers horizons, constate l’étude : équipementiers, grande distribution, acteurs des NTIC, fournisseurs d’énergie… Des fabricants (par exemple, Delta Dore) étendent leurs gammes de produits, tandis que d’autres, comme Schneider Electric ou Siemens, multiplient les solutions de management économes en énergie, analyse l’étude. De leur côté, les acteurs des NTIC misent sur leurs outils connectés pour étendre leur domaine d’intervention, à l’image de Bouygues Telecom. La domotique pourrait trouver dans l’efficacité énergétique sa “killer application”, poursuit l’étude. Quant aux fournisseurs d’énergie (EDF, GDF Suez…), pour lesquels l’efficacité énergétique est “une menace sur leur cœur de métier”, “ils cherchent à profiter des opportunités de ce marché naissant”. Et l’étude pose la question : y aura-t-il de la place pour tout le monde sur ce marché, d’autant que les différents dispositifs techniques proposés “sont en partie redondants et en concurrence” ?

 

- EN BREF. En 2012, selon une récente étude de BSRIA, le marché européen des systèmes de ventilation avec récupération de chaleur aura progressé de 8% en volume, pour une valeur de 963,5 millions d’euros, dont 374,8 millions en maison individuelle. Et il devrait connaître une croissance annuelle moyenne de 11% sur la période 2011-2016, particulièrement en France, Allemagne, Autriche et Suisse.

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Exemple d'un numéro de ThermPresse : ThermPresse du 30 janvier 2012

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