Par Roger CADIERGUES le 04 Juillet 2019
18 Janvier 2010
La semaine dernière j’ai abordé, à propos de l’ensemble AuxiCad, le problème de l’accompagnement informatique. C’est un sujet qui déborde, bien entendu, ce seul secteur.
Ces aides informatiques ne sont-elles pas une évolution profonde d’AuxiCad ?
Nous avons parlé d’aide informatique, et vous pourriez penser qu’AuxiCad remplacera les logiciels actuellement dans le commerce, en particulier ceux relevant des obligations réglementaires : règles RT ou diagnostics par exemple. Il n’en est rien, pour de multiples raisons. Par contre si vous voulez prévoir la consommation de chauffage une fois l’installation calculée (par ailleurs) UtilCad vous le permettra très facilement, à partir des déperditions (déjà calculées) et avec très peu de renseignements à fournir. C’est donc une évolution essentielle, mais qui pose quelques problèmes informatiques.
Pourquoi faut-il, actuellement, poser ces problèmes ?
Pour commencer à y répondre je vais le faire d’abord en me limitant à AuxiCad. L’affaire remonte déjà à 2008. A cette époque tous les logiciels de nos métiers – ou presque – étaient sous Windows, mais une difficulté semblait apparaître : la nouvelle édition Windows Vista, étrangement différente de la précédente, mais surtout très critiquée. Fallait-il s’y rallier ou non : une question pratique essentielle. Les prétendues améliorations par rapport aux éditions antérieures (2000, XP) étaient – pour ce qui nous concerne – inexistantes. On conseillait beaucoup d’attendre le suivant « Windows 7 », qui est maintenant bien en service … et couvert de louanges. Je dois reconnaître que, pour ce qui concerne AuxiCad par exemple, le choix de ce nouveau système est justifié. A un point tel que, dès maintenant, les utilitaires UtilCad ne fonctionneront que sur Windows 7.
Pour quelles raisons ?
La première – au-delà d’AuxiCad – tient à ce que la gestion des dossiers y est beaucoup plus ouverte et rationnelle grâce aux « bibliothèques virtuelles », une innovation que je vous laisse le soin de découvrir si vous ne connaissez pas encore Windows 7. La seconde raison est plus spécifique d’UtilCad, et tient à une gestion des fenêtres – en particulier la gestion tactile – très bien adaptée à l’emploi des utilitaires. C’est, en tous cas, une particularité des utilitaires, que vous constaterez dès leurs premières publications. Ceci dit, au retard apparent des utilitaires il y avait une autre raison.
Laquelle ?
Les utilitaires pouvant être utilisés partout, en particulier sur chantier, ont donné naissance – en complément - à une nouvelle collection, celle des mobiles. Il s’agit alors d’une collection (MobilCad) à ne pas mélanger avec AuxiCad étant données ses caractéristiques matérielles très spécifiques. Le problème se posait donc d’adapter les utilitaires et les livrets aux nouveaux smartphones, une génération qui est encore à peine sortie des limbes. Les systèmes d’exploitation y sont très disparates, mais le succès considérable de l’iPhone (Apple) et venu conforter l’intérêt des mobiles pour nos applications. Malheureusement le système Apple n’étant pas très bien adapté à nos besoins, il a fallu attendre l’apparition de nouveaux systèmes d’exploitation pour mobiles. Ce furent finalement : Android chez Google, et Windows Phone (Windows 6.5) chez Microsoft. Ces deux systèmes ont actuellement été retenus pour MobilCad. Avec, toutefois, une préférence pour Android .2 qui permet de profiter pleinement des autres services de Google. Il n’en reste pas moins que toutes les attentes provoquées par ces différents retards se sont répercutées sur les mises au point et la diffusion des mobiles, sur lesquels – bien entendu – nous reviendrons. Dans tous les cas il s’agira, dès que ce sera possible, de vous fournir les aides multiples que nous avons déjà prévues, les mobiles étant surtout utiles sur le terrain, mais pouvant également servir d’aide de poche au bureau.
La semaine prochaine nous abandonnerons ces digressions informatiques pour revenir aux problèmes de base du développement durable.Roger CADIERGUES