Par Roger CADIERGUES le 04 Juillet 2019
26 Mars 2012
Je vous ai promis, récemment, de vous présenter plus en détail les aides (outils et guides) de ce que j’ai appelé le « développement dynamique », un système que vous pouvez appliquer parallèlement à la réglementation. Je rappelle qu’il s’agit, avec le développement dynamique, de se guérir contre le virus de la globalisation. Dans la dernière lettre, celle du 22 Mars, nous avons fourni les premiers éléments : il s’agit, maintenant, de fournir les précisions qui s’imposent.
Quelles sont-elles ?
Je rappelle qu’au contraire des démarches actuelles nous refusons les méthodes globales, du moins au niveau des interventions, dans le neuf (lors de la mise en service) comme dans l’existant. Pour cela je propose de recourir à l’organisation par retouches séparées, organisation que j’ai appelée « développement dynamique ». Dans ce cadre (celui des équipements techniques et des aspects fonctionnels du bâtiment) l’ensemble des opérations est découpé en modules (ex. éclairage intérieur) qu’il convient de traiter séparément, même s’il peut exister des relations entre modules. Rien n’interdit de regrouper administrativement les modules (ex. « mise en service », « rénovation complète ») mais les traitements des modules doivent rester séparés même s’il est tenu compte des interactions. Il ne s’agit pas des contrôles réglementaires, soumis à leurs propres réglementations, contrôles qu’il faut accomplir séparément.
Comment se présentent les procédures ?
J’ai nommé « DevCad » la solution pratique que j’ai tenté de mettre au point. Lors de cette mise au point il m’est apparu indispensable de développer deux groupes d’aides :
1 - des outils (informatisés) de traitement des modules,
2 - assistés par des guides d’accompagnement.
Ce sont les outils qui, seuls, supportent directement les actions que j’envisage.
S’agit-il de remplacer les outils logiciels actuels ?
Il ne s’agit absolument pas de remplacer les logiciels existants. Si vous examinez ces derniers, dans notre domaine, vous constaterez qu’ils sont de trois catégories :
a) celle des logiciels plus ou moins classiques de calcul et conception des installations,
b) celle des logiciels de tests de conformités réglementaires, RT 2005 ou RT 2012,
c) celle des logiciels de diagnostics, également réglementaires (électricité, gaz, énergie).
Il est exclu que les outils que je propose remplacent les logiciels existants des catégories b et c. Quant aux logiciels existants de catégorie a, ils ne seront pas non plus remplacés, sauf si une situation particulière le rend indispensable.
Quand disposerons-nous de ces outils et de ces guides ?
Il est bien évident qu’avant toute intervention détaillée, la diffusion préalable des supports référentiels était essentielle. Il s’agit de guides dont vous trouverez, dès maintenant, les 23 premiers (généraux) sur le site xpair.com, la seconde moitié de la collection devant paraître d’ici Septembre prochain. Chaque guide référentiel, d’une trentaine de pages en moyenne (20 à 40 en réalité), est fait pour être utilisé avec les outils dont je reparlerai plus loin, mais il peut également être consulté indépendamment, et ce comme bon vous semble (je vous conseille de les mettre alors sur clé USB). Les textes reproduits ou analysés dans les guides référentiels sont d’un volume tel que la très grande majorité des ingénieurs et techniciens d’équipement technique semblent, aujourd’hui, plus ou moins les ignorer : la publication en cours devrait permettre d’y obvier. Et ce malgré l’immensité du flot réglementaire et normatif. Rien qu’en textes réglementaires ou assimilables nous sommes passés de 12 textes par an en 2000 à 90 textes par an en 2006. Et encore plus maintenant avec une croissance régulière (30 textes en 2006, 51 textes en 2007, et plus de 50 textes en 2009, après 43 en 2008).
Mais ceci ne concerne que les guides référentiels.
Quand disposerons-nous de ces outils ?
Je vous l’indiquerai dans les prochaines lettres car il est prévu différentes catégories d’aides et d’outils.
Roger CADIERGUES