Par Roger CADIERGUES le 04 Juillet 2019
24 Novembre 2011
J’ai proposé aux lecteurs souhaitant intervenir pour en savoir plus de s’adresser sur l'adresse e-mail : rc(at)xpair.com.
Il faut maintenant répondre.
Les chaudières à ionisation
Il y a déjà plusieurs mois qu’un lecteur m’a demandé ma position sur les chaudières à ionisation en chauffage à eau chaude. Très sincèrement je n’ai pas d’information spéciale, sauf que je pensais que ce type de chaudière était réservé aux applications industrielles.
Les puits artésiens
La question posée est la suivante : « Que pensez-vous des puits artésiens avant la construction d’habitat neuf ? ». Permettez-moi d’abord de faire une diversion : je me méfie beaucoup de tout ce qui concerne les eaux. En particulier face au règlement sanitaire départemental (type), qui couvre justement le cas des usages de l’artésien, et auquel je vous renvoie (titre I). Le problème des eaux est d’ailleurs un exemple que je prends régulièrement pour montrer la difficulté de nos métiers. J’ai, il y a un certain temps, demandé à un ingénieur et à un technicien supérieur - tous deux diplômés de notre profession - quelles étaient les règles à suivre pour la canalisation d’eau froide destinée à l’alimentation d’une installation de chauffage : le choix du diamètre, le choix des robinetteries (anti-retour ?), le choix éventuel du gravitaire, etc. Aucun de mes interlocuteurs n’a pu répondre. Moi non plus d’ailleurs, jusqu’à ce que je découvre un jour, par hasard, qu’une partie importante des problèmes était traitée dans le Règlement Sanitaire (au titre sur les eaux).
Trois cent fois plus d’énergie dans un kilogramme d’eau que dans un kilogramme de produit pétrolier ...
Face aux indications que j’ai fournies sur l’étude du chauffage urbain nucléaire un correspondant me signale sa participation à un récent congrès sur la fusion nucléaire (2005), participation au cours de laquelle il a présenté une étude démontrant ce qui est indiqué en titre. Le système proposé passe par la récupération de chaleur sur un condenseur, chaleur pouvant être utilisée pour le chauffage urbain. Je ne puis rien ajouter à cette proposition, qui dépasse très nettement celle de l’étude sur ce chauffage urbain nucléaire (par fission) que j’ai signalée. Mais cette intervention de mon lecteur prouve bien qu’il n’y a pas à se décourager : de fortes novations peuvent toujours modifier notre environnement énergétique.
La RT 2012 sur le billot
Merci à tous les lecteurs qui ont adhéré à mes critiques sévères sur la RT 2012 que je considère comme une réglementation mort-née si l’administration française veut bien jeter un coup d’oeil sur les réalités. C’est à un point tel qu’on me demande d’indiquer comment on peut, légalement, contourner les absurdités de cette réglementation ridicule : il est possible que je donne satisfaction à cette demande.
Le refus du pour et du contre quelque solution que ce soit
Comme j’ai essayé de l’expliquer je ne suis ni pour ni contre l’énergie nucléaire : je demande simplement qu’on ne prenne pas de décision indépendante de la situation géographique et de la rigueur des sécurités. Même chose pour le « gaz de schiste », ou pour « l’éolien ». Je trouve d’ailleurs un bon exemple de cette position intelligente dans la politique canadienne, par exemple pour le gaz de schiste en phase d’étude indépendante (l’enjeu étant considérable compte tenu des réserves). Ou la position sur le nucléaire dont le développement est poursuivi (je cite) : « Notre opinion est que le terrible désastre de Fukushima ne pourrait pas survenir au Canada. Nos centrales ne sont pas construites sur des zones sismiques ou vulnérables aux tsunamis. Et leur conception est différente… ». Je n’ai pratiquement rien dit d’autre.
Hors suggestion : un hommage à une équipe bien connue
Aujourd’hui 24 Novembre 2011, l’équipe Cardonnel Ingénierie fête ses trente années d’existence. Nos meilleurs souhaits à Francine, Christian et toute l’équipe qui continuent à naviguer dans un monde technique qui tient quelquefois plus du père Ubu que de Descartes.
Roger CADIERGUES