Par Roger CADIERGUES le 04 Juillet 2019
11 Janvier 2010
La semaine dernière j’ai indiqué que, face au déferlement de nouvelles bases réglementaires et normatives, mais aussi – et surtout – face aux nouvelles exigences environnementales apparaissait la nécessité de nouvelles aides, basées inévitablement sur Internet à une époque où les tablettes numériques remplacent progressivement, ou complètent les livres classiques. J’ai indiqué qu’au sein d’XPAIR vous allez avoir accès à ce type d’aide mais avec des objectifs et un cadre spécifique.
Pourquoi spécifique ?
Tout simplement parce qu’il ne s’agit pas d’imiter l’édition numérique (les tablettes) mais de fournir des aides adaptées aux besoins réels. Pour ce faire, au lieu de la solution « livres numériques » nous avons d’abord choisi la méthode des livrets et des guides (MémoCad) disponibles sur Internet, faciles à mettre à jour et à réviser. Livrets et guides que vous pouvez simplement lire, mais aussi charger sur vos ordinateurs, et y insérer alors - et éventuellement - votre propre organisation et vos propres compléments. En gros tout ce à quoi un livre numérique est mal adapté.
Comment disposer de ces nouveaux supports d’information ?
Reportez-vous (dans ce site) à la rubrique MémoCad : vous y trouverez, en particulier dans le premier livret, toutes explications techniques sur ce que sera la nouvelle édition. Progressivement de nouveaux livrets vont devenir disponibles, les secteurs (fondamentaux) étant privilégiés au début tout simplement parce qu’ils servent de base à la suite. Plus nous irons plus seront concernés les secteurs spécialisés que sont l’électricité, l’éclairage, la ventilation, le chauffage, la climatisation, le sanitaire, etc.
Vous parliez, à la fois, de livrets et de guides, quelle est la différence ?
Ces premiers mois vous ne trouverez dans MémoCad que des « livrets ». Il s’agit de documents consacrés, chacun, à un thème spécifique. Il n’y a pas de règle de volume impérative pour les livrets, mais ce sont en général des documents relativement compacts de 4 à 10 pages. Il se trouve que certains thèmes sont plus volumineux : ils mériteront alors la publication sous forme de « guides », documents de plus de 12 à 15 pages en général, dont vous verrez très prochainement apparaître les premières versions.
Dans la présentation vous indiquiez que MémoCad appartenait à un ensemble plus vaste, AuxiCad : qu’en est-il ?
Précisons d’abord qu’il ne s’agit pas de multiplier les produits : la souscription (très modeste) demandée pour que vous puisiez utiliser MémoCad est en fait (sans changement ni coût supplémentaire) une souscription à AuxiCad : ne craignez donc pas une arnaque cachée. Ceci dit pourquoi un ensemble plus vaste, c’est ce que nous allons voir rapidement, avec un exemple. Cet exemple est le suivant : AuxiCad ne contient pas seulement les aides MémoCad mais également (outre bien d’autres) les aides UtilCad.
De quoi s’agit-il ?
Prenez l’exemple des manuels classiques très utilisés en génie climatique (Recknagel original, Missenard): ils étaient complétés, en annexe et sur feuillets, par des tables et diagrammes. Sur une échelle beaucoup plus vaste UtilCad, avec ses « utilitaires » remplace ces tables et diagrammes, et ce tout en allant bien au-delà. Les utilitaires, qui sont en fait des aides logicielles, vous fournissent directement la réponse à une question. Par exemple « quelle est la pression atmosphérique à telle ou telle altitude ». Ou « quelle est l’humidité spécifique de l’air dont vous précisez la température et l’humidité relative ». En fait les utilitaires permettent de répondre simplement à de très nombreuses questions pratiques, tout en évitant les problèmes que peuvent poser les interpolations des tables et diagrammes classiques. Vous découvrirez ces utilitaires dans les mois qui viennent, l’un des problèmes matériels à résoudre étant celui des appareils d’utilisation (ordinateurs ou équivalents) et surtout du système utilisé (Windows mais quelle version, Linux, etc.). Ce sont des aspects informatiques sur lesquels nous reviendrons la semaine prochaine.
Roger CADIERGUES