Par Roger CADIERGUES le 04 Juillet 2019
3 Mai 2011
J’ai examiné, la semaine dernière, très brièvement, le rôle que peuvent jouer les PC, fixes ou mobiles. J’ai examiné, assez brièvement, les rôles que pourraient jouer les smartphones. Restent les tablettes et les miniportables que nous allons examiner aujourd’hui.
Qu’en est-il pour les tablettes ?
Il s’agit des nouveaux outils informatiques qui ont connu, en 2010 surtout, un succès commercial considérable, avec le lancement par Apple, de l’iPad. Une vague plus ou moins soutenue par le lancement de l’iPad 2 en Mars dernier. Malgré l’attente les concurrents n’on pas été aussi nombreux que prévus, et le concurrent le plus sérieux me semble être Samsung avec sa nouvelle tablette Galaxy, que j’ai pu tester systématiquement ces derniers mois. Outre que la politique commerciale d’Apple continue à être très fermée, celle de Samsung est beaucoup plus ouverte, et la tablette Galaxy dispose d’un certain nombre d’avantages pratiques (par rapport à l’iPad) : une largeur un peu plus faible permettant de mieux le tenir à la main, plus un système d’exploitation gratuit mais très puissant (Android de Google). Mes tests personnels sur la tablette Samsung sont très favorables, avec la possibilité d’utiliser une carte mémoire SD de 128 gigaoctets.
Au premier abord c’est un outil très adapté à la fourniture d’informations ponctuelles - quand vous êtes, par exemple, en train d’étudier un projet et avez besoin d’une information particulière et ce, sans interrompre le projet en cours. Le seul véritable défaut (relatif) de la tablette est qu’il s’agit d’un outil tactile, sans clavier physique : si vous avez à entrer des indications textuelles ou numériques il vous faut passer par un clavier virtuel. C’est loin d’être impossible, mais ce n’est pas toujours très commode. La solution est assez différente avec les miniportables.
De quoi s’git-il ?
De PC portables à petit écran : de 10 pouces pour respecter le mode d’expression courant, alors que votre portable « normal » possède certainement une hauteur d’écran, non pas de 10 mais de 15 pouces ou plus. Pour tester les applications – celles déjà testées avec la tablette – j’ai adopté le miniportable Samsung N150, qui présente trois avantages :
. un écran quasi-équivalent à celui d’une tablette,
. une autonomie allant jusqu’à plus de 11 heures,
. et un prix très modéré (moins de 280 euros).
En y testant les mêmes fonctions qu’avec la tablette j’ai constaté une grande équivalence, mais une plus grande commodité grâce au clavier. Dans les deux cas (tablette ou miniportable) vous tenez l’appareil près de vous quand vous êtes en train de travailler, par exemple un projet sur vrai PC indépendant, et cet appareil vous fournit toutes les informations ponctuelles que vous souhaitez, sans perturber le logiciel sur PC.
Reste une difficulté.
Laquelle ?
Alors que les outils logiciels sur PC existent « sur le commerce », ceux sur tablettes ou miniportables n’existent pas. Leur emploi ne sera donc possible que quand ils existeront : j’y reviendrai.
Roger CADIERGUES