Risques et conséquences de l'air dans les réseaux fermés
L'air dans une installation provoque des bruits gênants tels que sifflements, tapotements et bouillonnements.
Qui plus est, l'oxygène présent réagit avec les pièces en acier de l'installation. Il en résulte de la corrosion et de la magnétite.
Cependant, le risque et la conséquence les plus importants de l'air dans une installation est un fonctionnement inefficace de cette dernière avec une consommation d’énergie élevée et une faible efficacité. En effet, l'air est un isolant et bloque le transfert de chaleur, ce qui signifie que les pièces ne peuvent pas être chauffées efficacement.
Pour une installation avec des problèmes d'air, nous voyons dans les situations ci-dessous* une comparaison entre la température ambiante et la température de confort. Une distinction doit être faite entre les étages supérieurs et inférieurs.
Les graphiques présentés ci-dessous sont conformes à la méthode CTA EN 15251. Cette méthode a valeurs de Confort Thermique Adaptatif (CTA) est une évaluation du confort thermique dans une pièce. Avec ce modèle, la température de confort dans une pièce dépend de la température extérieure. En effet, elle se déplace avec cette température extérieure. Par exemple, s'il fait chaud à l'extérieur, une température de confort plus chaude est également acceptée à l'intérieur.
* Calculé au moyen de la méthode Hysopt sur la base d'un système avec chaudière murale à gaz à condensation et vannes de radiateur à commande manuelle.
Pour traiter le gaz libre (grosses bulles) : la solution des purgeurs
Les purgeurs évacuent automatiquement les gaz accumulés vers l’extérieur. L’eau doit être au repos, sinon les gaz sont entraînés dans le flux. C’est pourquoi les purgeurs, installés directement sur des conduites, ne purgent presque pas pendant la circulation. Leurs rôles sont notamment la purge lors du remplissage, la purge au niveau de chaque radiateur et l’évacuation des poches d’air.
Pour traiter les microbulles : la solution des séparateurs d’air et de boues
Les séparateurs évacuent automatiquement le gaz qui apparait lors de l’augmentation en température de l’installation. Ils sont placés au départ au point le plus chaud pour récupérer le maximum de microbulles (suite au transfert thermique et donc à la diminution de température). Les séparateurs peuvent aussi évacuer les boues.
VIDEO : Élimination des microbulles et des particules de boues même les plus fines
Pour traiter le gaz dissous : la solution des dégazeurs
Les dégazeurs sont des appareils qui s’affranchissent des températures et des pressions, compacte et facile à utiliser il permet un dégazage actif très efficace et d’effectuer des appoints.
Installation de refroidissement
Immeubles de grande hauteur
Les installations avec des pressions de travail importantes
Des systèmes avec des volumes très important
VIDEO : Dégazage rapide, silencieux et économique pour une durée de vie des installations
Situation 1 : Il y a de l'air dans l'installation et la chaudière fonctionne à puissance normale.
Résultat : l'étage inférieur a une température confortable mais il fait trop froid à l'étage supérieur.
Situation 2 :
Si les radiateurs peuvent dégager moins de chaleur en raison de problèmes d'air, il continue de faire trop froid aux étages supérieurs. En augmentant la courbe de chauffe de la chaudière, il est possible, malgré les problèmes d'air, d'améliorer le confort aux étages supérieurs. Cependant, en même temps, la température ambiante des étages inférieurs atteindra jusqu'à 35°C, avec une consommation d’énergie très élevée associée.
Ce n'est qu'en fermant différents radiateurs aux étages inférieurs que le confort peut être légèrement amélioré, mais l'installation fonctionne toujours de manière très inefficace en termes de consommation d’énergie (pertes de 15% en moyenne par rapport à une installation correctement dégazée).
Situation 3 :
Dans cette situation, le placement d'un Flamco XStream Vent élimine l'air de l'installation. Nous constatons ensuite que la température des étages supérieurs et inférieurs se répartit uniformément et que les deux se trouvent dans la zone de confort, quelle que soit la température extérieure. Cela peut entrainer une consommation d’énergie jusqu'à 15% inférieure et une amélioration du rendement de la chaudière jusqu'à 6% !
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