Changement climatique - Ouf ! L’automne arrive !

Par Bernard SESOLIS, expert Energie Environnement le 04 Juillet 2019



Pour un bel été, ç’aura été un bel été. Il n’a échappé à personne que les chaleurs extrêmes auront frappé et échauffé les esprits. Rassurez-vous, je n’ai pas l’intention d’ajouter des commentaires aux très nombreux commentaires sur le départ peu surprenant de M. Hulot, sur les catastrophes en chaîne et celles à venir très prochainement en différents points du Globe, sur les records climatiques de ces derniers mois. En revanche, je ne peux pas m’empêcher d’y faire quand même allusion directement ou non. Rien ne sert à jouer à l’original avec une actualité aussi riche en évènements. Ce qui se passe et ce qui se pense sur le changement climatique et sur les moyens de le freiner ou de le nier, tout cela nourrit nos réflexions et nos actes.

Cette humeur de rentrée est très hétérogène, faite d’allers et retours entre des généralités et quelques points de détails. C’est sans doute la complexité du sujet et les allures de charnière historique du moment qui rendent difficiles d’imaginer dans l’urgence des réponses globales à la fois pertinentes, réalistes et acceptables.


1 - Un plan B pour une autre planète ?

En 2018, la date du « dépassement » aura été le 1er Août. Cette date correspond au moment dans l’année où nous avons collectivement épuisé les ressources disponibles que la Terre est capable de nous donner chaque année sans entraver son équilibre.

La méthode est controversée. Cependant, elle donne une tendance de l’évolution de cette date qui laisse à penser. D’ici fin 2018, nous aurons consommé 1,7 Terre(s). Ce chiffre est en progression continue. A cette allure, peut être en serons-nous à 3 Terre(s) d’ici une génération.



progression-calcul-ong

Progression des dates de dépassement selon le calcul de l’ONG Global Footprint Network.

 

Il nous faudrait alors trouver une planète complémentaire … ou bien changer radicalement notre manière d’utiliser les ressources qui nous sont offertes. Il n’y aura évidemment pas de plan B consistant à trouver cette planète complémentaire. Reste la seconde option.
Mais comment faire en sorte que la date de dépassement ne soit pas antérieure au 31 Décembre ? Comment faire machine arrière ? Et qui doit principalement parcourir ce chemin ? Songeons aux dates de dépassement pour un vietnamien : 21 Décembre ; pour un français : 5 Mai ; pour un américain : 15 Mars ; pour un quatari : 9 Février !!!

Presque tout le monde sait dorénavant et admet qu’il n’est plus tenable de continuer à piller ainsi le seul endroit, et pour longtemps encore, où l’Homme peut continuer à vivre.



Nicolas-Hulot

Nicolas Hulot, ancien ministre de la Transition écologique et solidaire

Mais non M. Hulot, vous n’êtes pas seul ! Les manifestations en France le 8 Septembre, la conférence pour l’application de la COP21 (2015) sous l’égide de l’ONU organisée ce mois à la barbe de Trump à San Francisco par le gouverneur de la Californie, 5ème puissance mondiale et qui vise  l’objectif 100% d’EnR en 2040, le rappelle … Quelques-uns passent à l’acte, de l’échelle de l’entreprise, du quartier ou du bourg à celle d’un Etat. La portée et le rythme des actions pour le climat ont atteint des niveaux inédits depuis 2015. L’ONU a répertorié plus de 183 initiatives de coopérations internationales et des milliers d’acteurs non étatiques répartis dans 7 000 villes, 133 pays et réalisées par plus de 6 000 entreprises du secteur privé. Cependant, ce vaste potentiel est entravé par une mise en œuvre encore limitée (1). Pour eux,  le temps de la rhétorique politique est terminé. D’accord M. Hulot, cela fait quand même encore trop peu de monde ! Très peu veulent que rien ne change. C’est vrai, M. Hulot, cette toute petite minorité qui s’enrichit de ce pillage a encore un pouvoir d’inertie considérable.

Comment modifier le rapport des forces ? Cette question est primordiale pour que soient mises en œuvre les solutions existantes et pousser la recherche-développement dans le bon sens.

En France, l’écologie politique est aphone. Les interminables débats internes chez les Verts ont fini par faire imploser le parti. Plusieurs types d’initiatives se sont substitués à leurs discours et leurs intentions :

  • La démarche individuelle explicitée par le mouvement « Colibris » où chacun « fait sa part » est un processus de prise de conscience et de passage à l’acte tout à fait respectable. Mais, je ne crois pas que la multiplication des actes prônés entre autres par Pierre Rahbi et Cyril Dion puisse renverser quelque peu la vapeur. C’est indéniablement utile et tout indéniablement insuffisant.
  • La démarche politique qui, outre un réel isolement de Ministre chargé de l’écologie, se résume actuellement à une mise à l’écart polie de la représentation nationale. Par exemple, fin Juin, une centaine de parlementaires de la majorité (LRM) exprimait le souhait d’un rendez-vous législatif régulier sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) plutôt qu’un décret gouvernemental (2). Ce souhait ne sera probablement pas suivi d’effet.
  • Les démarches collectives telles que des mouvements associatifs, des collectivités territoriales, des entreprises. Il s’agit là d’un creuset d’acteurs très important. La principale difficulté, non encore surmontée, est la mise en place de processus de mise en cohérence de toutes ces bonnes volontés.
  • Une partie du marché évolue vers des process de production et de distribution plus vertueux, ou tout du moins, moins agressifs vis-à-vis de l’environnement.

Toutes ces contributions sont louables. Mais la France n’est qu’un « colibri » ne représentant que 1% des émissions de GES de la planète et qui ne parvient même pas à faire sa part. Nos émissions de CO2 sont reparties à la hausse ! Sur la période 1990-2014, nous avons réduit nos émissions de seulement 14% (3). Depuis, celles-ci ont augmenté de 2%. Pour rappel, notre facteur 4 pour 2050 consiste à passer de 546 Mt eqCO2 en 1990 à 137 en 2050 … Nous en sommes à 466 en 2017. Il faut donc que la réduction des émissions made in France soit de 71 % d’ici 32 ans pour répondre à l’objectif Kyoto et pour se conformer à nos engagements de la COP21 de Paris ...
Comment ne pas comprendre le découragement de M. Hulot ? Comment accepter encore le discours des « réalistes », adeptes des « petits pas », stratégie très ancrée chez les lobbies, mais pas seulement. Je vous invite à lire, par exemple, la position symptomatique d’un éminent membre de l’Académie des Sciences (4).

Le contraste entre les objectifs 2040 affichés de la Californie, voire de la Chine en 2050 et nos tractations et manipulations hexagonales pour la préparation du Plan Pluriannuel sur l’Energie donne le vertige (5) !
Il faudra revenir dans une prochaine humeur sur nos prétentions nucléaires déjà dépassées par ce qui se passe en Asie et nos « petits pas » bien pathétiques.

On retrouve à ce moment charnière, le vieux dilemme entre les réalistes-économistes qui prônent au mieux les petits pas, au pire, la stagnation, et les utopistes-révolutionnaires qui défendent l’idée d’une rupture au regard de l’imminence et de l’importance du changement climatique. Bagarre historique entre les adeptes de l’évolution progressive et ceux de la rupture inévitable selon eux.


2 - Petits pas ou grand saut ?

L’historien F.A. Jonsson a montré en 2010 que l’analyse historique de l’impact environnemental des activités économiques et la notion de « valeur » était un bon angle  pour clarifier ce que devrait être la longueur du pas à franchir. C’est ce que rappelle Loïc Charles, professeur d’économie à Paris VIII, dans son récent article du Monde (6).
Dès le 18ème siècle durant lequel vont se développer l’exploitation des colonies et la circulation des marchandises, deux attitudes vont émerger : celle des naturalistes qui veulent intervenir pour que le développement économique respecte la Nature et celle des « économistes classiques », avec leur chef de file, Adam Smith, qui affirme que ce sont les marchés qui sont les mieux placés pour effectuer cette tache de régulation.

Parmi les naturalistes, le suédois Pehr Kalm s’offusqua de l’imprévoyance des éleveurs de troupeaux en Nouvelle Angleterre (aujourd’hui, la côte nord-est des USA) : en surexploitant les prés après avoir augmenté inconsidérément leurs cheptels au moindre coût, ils avaient bien sûr préféré coloniser des terrains indiens plutôt que de réduire leurs troupeaux … Ou encore Pierre Poivre, administrateur de l’île de la Réunion en 1767 qui, après avoir constaté que l’arrivée des colons avait provoqué la déforestation, puis l’assèchement des terres, conséquence de plusieurs années de culture intensive (déjà !), promut une gestion environnementale selon trois principes :

  • l’homme n’est qu’une composante d’un ordre naturel
  • le développement selon des principes exclusivement capitalistes menace cet ordre par la surexploitation des ressources
  • ces ressources doivent être gérées scientifiquement

Concrètement, il imposa des cultures moins agressives que la canne à sucre ou le café comme les épices et les cultures vivrières adaptées à l’île.
En voilà un qui avait raison … bien trop tôt !
Pour Adam Smith, ces préoccupations étaient futiles. L’offre et la demande allaient, selon lui et la doxa économiste, réguler les échanges. Une mauvaise gestion de l’environnement augmenterait les prix de certains facteurs de production devenus rares. Ainsi, les responsables cesseraient leur comportement dans leur propre intérêt.
Au pessimisme des naturalistes, il opposa un optimisme fondé sur l’action compensatrice des marchés.
En voilà un autre qui avait tort … lui aussi bien trop tôt. 


3 - 250 ans plus tard, nous en sommes pratiquement au même point

La température n’a augmenté en moyenne que de 1°C depuis cette époque et pourtant, les effets de cette augmentation sont aujourd’hui patents. Les engagements de la COP 21 nous promettent moins de 3°C d’augmentation d’ici 2100 … Sachant que chaque degré en plus crée plus de dégâts que le précédent et qu’en outre, nous ne sommes pas encore sur la trajectoire prévue par la COP21, tout cela donne la mesure de l’urgence et l’échelle des actions à mener. Comme le rappelle Stéphane Foucart dans son récent billet du Monde (7), si une catastrophe financière s’avérait imminente, les dirigeants de la planète s’empresseraient de se réunir pour trouver sans délai des solutions concrètes et radicales.

Pour l’environnement, on se contente pour l’instant de déclarations vertueuses et tonitruantes. Pourtant, la croissance telle qu’elle est globalement envisagée revient à intensifier encore les flux de matières premières et d’énergies. Comment dans ces conditions peut-on se contenter de « petits pas » ?

Dans les médias, on déplore l’imminence des catastrophes à venir et le lendemain, on salue la vente de quelques dizaines d’Airbus. En écoutant l’émission « le téléphone sonne » sur France Inter début Septembre sur la démission de Nicolas Hulot, tout le monde déplorait son départ et témoignait pour agir tout comme les naturalistes passés. Juste après, sur cette radio publique, une pub pour Mercedes.

Parmi ceux qui avancent des stratégies pour sortir de l’ornière où nous sommes cantonnés par une minorité décisionnelle mondialisée (il n’y a pas de complot … juste une vénalité d’une ampleur inédite rendue possible par la dérégulation et la financiarisation de l’économie), les réflexions de Claude Henry, professeur à Sciences Po et à l’université Columbia de New-York et président du conseil scientifique de l’Iddri (8), méritent un détour. Il prône trois mesures pour stopper la spirale climatique (9) :

  • réorienter la pression fiscale sur les activités qui contribuent significativement à la dégradation de l’environnement. L’exemple de la Suède avec une stratégie d’impositions et de taxations réfléchies de manière globale a permis depuis 1990 une diminution de 40% (en 2012) des émissions de GES tout en augmentant le PNB de 60% et la pression fiscale de 10% !
  • prononcer et organiser la faillite des entreprises qui font obstacle à la transition écologique. En comptabilisant les actifs et les passifs de ces entreprises selon leurs impacts environnementaux, et sous le contrôle et la pression d’un mandataire, elles seraient enclines à devenir économiquement plus viables pour les actionnaires. Ainsi, soit elles disparaîtraient, soit elles se conformeraient aux exigences environnementales. Les entreprises productrices d’énergies fossiles et une grande partie de l’industrie chimique seraient visées principalement.
  • substituer un modèle d’agriculture fondé sur la biologie au modèle fondé sur la chimie. Des expériences probantes de l’agriculture « biologique » démontrent que les rendements peuvent être au rendez-vous pour nourrir 11 milliards d’habitants dans quelques décennies. Il faudra néanmoins se poser encore la question : à quoi bon faire autant d’enfants dans certaines parties du globe …

C. Henry se demande comment de pareilles expériences, dont certaines ont fait leurs preuves, ne seront par écrasées par l’énorme concentration des intérêts et des pouvoirs. Il se demande si les visions et actions qui foisonnent sur la transition écologique convergeront à temps ? Assisterons-nous à une nuit du 4 Août 1789 pour cette transition ?


4 - Retour sur terre ... avec la climatisation

Quittons la stratosphère politique et macro-économique pour revenir à du concret. Cet été caniculaire aura pour effet d’amplifier une tendance déjà lourde : en 2017, 500 000 climatiseurs ont été vendus en France, soit une progression de 8% sur un an. La filière se frotte les mains. 2018 devrait crever le plafond des ventes. C’est bien pour les actionnaires et peut-être pour l’emploi. Beaucoup moins pour le bilan énergétique et carbone. Les régions Ile de France et PACA sont les plus marquées. Rappelons que 1° de plus à l’extérieur équivaut à une demie tranche nucléaire de plus (10).

Selon l’AIE, il existe pour l’instant 1,6 milliards de climatiseurs dans le monde, dont la moitié pour les USA et la Chine. Ils consomment 2 000 TWh/an. En 2050, le chiffre pourrait passer à 5 milliards ! Depuis 1990, les consommations de climatisation ont triplé et les émissions d’équivalent CO2 correspondent à celles d’un pays comme le Japon (11).

D’autres chiffres méritent d’être rappelés. L’Inde, la Chine et l’Indonésie représentent 50% de la croissance de la demande. Pour l’instant dans ces trois pays, « seulement » 10% de la population située en région chaude sont équipés. On imagine les marges de progression pour le marché, mais aussi malheureusement pour le climat … Au niveau planétaire, parmi les 2,8 milliards de personnes vivant en région chaude, 8% sont équipés (en incluant les 90% d’américains et de japonais dans cette situation).

En moyenne, un climatiseur made in China est 4 fois moins efficace que son équivalent japonais. L’AIE préconise que les gouvernements se dotent de normes plus rigoureuses qui pourraient induire une réduction de la croissance de 50%.

Voilà bien encore un « petit pas » ! Réduire la croissance signifie qu’il y a toujours croissance …
Outre leurs consommations, le problème induit par les systèmes de climatisation, les plus utilisés étant ceux à compression électrique, c’est la pointe de puissance électrique à assurer.
Gros problème, surtout en France, car plus il fait chaud, moins il y a d’eau dans les cours d’eau et plus la demande en puissance électrique est forte. Le 2 Août, il a fallu arrêter le fonctionnement d’un réacteur et réduire le fonctionnement de deux autres, ceci du fait d’une eau trop chaude. Le lendemain, un deuxième réacteur fut mis à l’arrête (Fessenheim). Cette situation a été vécue également en Finlande, Allemagne, Suède, … au pire moment !
On comprend que les constructions des nouvelles centrales nucléaires se situent très majoritairement en bord de mer.

Indéniablement, le changement climatique va amplifier la demande en climatisation. Tout aussi indéniablement, la population mondiale sera de plus en plus urbanisée. Et indéniablement, plus on climatisera les bâtiments avec des systèmes classiques, plus la chaleur rejetée dans la ville fera monter la température extérieure, induisant une augmentation de la demande de climatisation … La boucle est bouclée. Il faut rompre ce cercle vicieux. Comment ?

D’abord, par un travail sur la demande en production de froid. Rien ni personne ne doit obliger les occupants d’un bâtiment à vivre à 20° ou 23° alors qu’il fait 40° à l’extérieur. On peut (pas tout le monde) s’adapter. Il n’est pas insupportable que, ponctuellement, les températures intérieures atteignent 29 ou 30° le jour, et 25 ou 26° la nuit. Par cette acceptation, cette « habitude », il est plausible d’envisager de ne pas doter de climatiseurs des constructions ou des bâtiments existants réhabilités avec ce souci de confort en période chaude.
Ensuite, les constructions doivent pouvoir être conçues de manière à réduire au maximum, voire annuler les besoins en froid. En utilisant les outils de STD (Simulation Thermique Dynamique), la démarche dite « bioclimatique » peut contribuer à cet évitement.

Pour les bâtiments existants, le sujet est plus difficile. Le bâti est déjà là, avec une configuration qui peut très mal se prêter pour l’obtention d’une ambiance acceptable sans système de production de froid. Il faut alors envisager des équipements nécessitant le minimum de puissance électrique : envisager prioritairement des systèmes de rafraîchissement. Si cela ne suffit pas, il faut se résigner à la mise en œuvre d’un système de production de froid dont le choix sera d’abord marqué par l’efficience, le choix et le confinement du fluide caloporteur, les facilités de gestion et de maintenance. En outre, il faut privilégier les systèmes qui ne rejettent pas la chaleur à l’extérieur, mais plutôt qui récupèrent la chaleur pour d’autres usages comme l’ECS par exemple.
Une autre voie doit être explorée pour des sites urbains denses dont une partie est déjà construite : la production de froid à l’extérieur de la zone avec une distribution urbaine par réseau de froid. Soit par absorption en utilisant des EnR (biomasse, biogaz, solaire), soit par compression alimentée par de l’électricité photovoltaïque. Ainsi, les émissions de GES seraient très faibles, la demande électrique également et les rejets de chaleur s’effectueraient en dehors ou réinjectée dans un réseau urbain pour l’ECS.

Le confort en période chaude est devenu un sujet central dans l’acte de construire ou de rénover. Une évidence encore mal partagée au regard de nombreux projets.



5 - Conclusion définitivement provisoire

La sècheresse a été ici, et reste ailleurs une source de famine. Ici, ce n’est plus qu’à notre confort d’été auquel nous songeons, le ventre plein. Le retrait des eaux dans les rivières, lacs, nappes souterraines ont, ailleurs, des conséquences écologiques et humaines difficilement concevables. Stéphane Foucart dans sa rubrique du Monde (7) raconte que dans le monde germanique, des avertissements étaient gravés sur des roches quand le niveau de l’eau était suffisamment bas. Ces roches s’appelaient  les « pierres de la faim ». Dans l’Elbe, sur l’une de ces pierres gravées en 1616, on peut lire : « pleurez si vous me voyez ».

Il n’est plus temps de pleurer sur nous et surtout pour les populations les plus exposées au changement climatique et aux agressions sur la biodiversité. Il faut agir maintenant et à grands pas.

 

Bernard SESOLIS
Expert Energie Environnement

 


 

(1) «  ONU Environnement : la société civile riche d’initiatives contre le changement climatique » -  Temoignages.re - 12 Septembre 2018

(2) «  Le parlement doit être en première ligne pour définir la politique énergétique » - Le Monde, 28 juin 2018 - Jean-Charles Colas-Roy (député de l’Isère) et Anthony Cellier (député du Gard)

(3) « Premier anniversaire maussade du plan climat » - Le Monde - 8 et 9 Juillet 2018 - Simon Roger

(4) « N’attendons pas de révolution écologique, avançons à petits pas » - Le Monde - 4 Septembre 2018 -  Marc Fontecave (professeur au Collège de France, chimio-biologiste)

(5) Voir le paragraphe sur le PPE dans l’Humeur de Juin 2018

(6) « Economie et environnement : un débat historique » - Le Monde - 2 et 3 Septembre 2018 - Loïc Charles

(7) « Un été meurtrier » - Le Monde, 2 et 3 septembre 2018 - Stéphane Foucart

(8) Institut du développement durable et des relations internationales

(9) « Trois mesures pour sortir du désastre écologique » - Le Monde - 6 Septembre 2018 - Claude Henry

(10) « Canicule : la climatisation accroît les consommations d’électricité » - Le Monde - 7 Août 2018 - Nabil Wakin

(11) « Comment les climatiseurs réchauffent la planète » - Le Monde - 16 Mai 2018 - Nabil Wakin





Commentaires

  • Emerson
    0
    28/09/2018

    L'automne arrive, mais pas encore pour tout le monde... Vague de chaleur actuellement en cours en Espagne avec plus de 29°C à 00h00 à Séville le 27 Septembre dernier...
    Merci pour cet article encore une fois très enrichissant !
    Emerson


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