Qui freine la transition énergétique devant l’urgence et qu’attendre de la COP 28 … à Dubaï ?

Par Bernard SESOLIS, expert Energie Environnement le 09 Décembre 2023

Mon humeur du mois dernier traitait de la COP 28. J’aurais souhaité changer de sujet, comme par exemple, l’évincement d’OpenIA de Sam Altman, créateur de ChatGPT, puis sa réintégration, évènement symptomatique de l’opposition entre les acteurs de l’IA, les « éthiques » contre les « libertariens ». Un sujet crucial qu’il faudra revisiter.

Mais un documentaire vu sur la chaîne télé Arte mardi 21 Novembre [1] m’oblige à revenir sur le sujet des énergies fossiles et le changement climatique. Il y est rappelé comment, malgré leurs connaissances, les grands groupes pétroliers se sont installés dans le déni pendant plusieurs décennies, puis comment ils ont orchestré le doute. Des pros de la désinformation dignes de l’ex-URSS ou de la CIA, et ce, bien avant les réseaux sociaux.

Les climato-sceptiques perdent du terrain devant la quasi-unanimité du monde scientifique sur la question. Les acteurs des énergies fossiles agissent maintenant, mais à la vitesse qui les arrangent, rythme incompatible avec l’urgence et la radicalité rendues dorénavant nécessaires, conséquence de tous les atermoiements passés.

Qu’attendre de la COP 28 …  À Dubaï ?

cop 28 dubaÏ


Un état des lieux de plus en plus alarmant

Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, déclarait cet été : « l’ère du réchauffement climatique est terminée ; place à l’ère de l’ébullition mondiale » [2]. Les vagues de chaleur record constatées en 2023 rappellent que les canicules et les sécheresses tuent massivement : 60% d’augmentation de la mortalité des plus de 65 ans en moins de deux décennies (62 000 décès en Europe en 2022), carnages de la biodiversité marine. Déjà en 2021, 470 milliards d’heures de travail perdues, soit 40% de plus qu’en 1990, particulièrement dans l’agriculture et les pays vulnérables engendrant l’insécurité alimentaire.

La probabilité d’un contexte favorable aux giga-incendies a été multiplié par sept [3], (cf. Californie, Australie, Canada, Hawaï cette année).

Autre probabilité : selon des experts, elle serait tombée à 14% pour suivre une trajectoire contenant le changement climatique à +1,5 K en 2100 selon les accords de Paris en 2015 (COP 21). Les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 1,2% entre 2021 et 2022.

La trajectoire actuelle pour 2100 déboucherait vers une augmentation de la température moyenne globale terrestre comprise entre +2,5K et +2,9K [4].


canicule sécheresse


Que nous réservent les gourous de la croissance et du « réalisme » ?

422 gisements pétroliers, gaziers et charbon potentiels déjà repérés mineraient complètement l’objectif de +1,5 K maximal en 2100 au cas où ils seraient exploités. Je vous invite à visiter le site de CarbonBombs.org qui a chiffré le nombre de ces « bombes climatiques » existantes et à venir : 294 bombes en exploitation auront émis 880 Gt de GES, soit le budget carbone restant à l’humanité pour répondre à l’objectif de la COP 21 de Paris [5].

Sur les 422 sites évoqués, 128 bombes sont déjà en projet, soit potentiellement 300 Gt en plus ! Tous ces sites sont répartis principalement dans 48 pays. Les 141 en Chine (surtout du charbon), 40 en Russie (surtout gaz et pétrole) et 28 aux USA (surtout pétrole et gaz de schiste) représenteraient la moitié des installations mondiales.


bombes carbone


Les pétroliers se vantent de travailler sur la transition vers les EnR et justifient le développement de leurs capacités fossiles par l’impératif d’éviter toute pénurie ou inflation des prix durant la période de transition vers le zéro carbone. Selon eux, il faut répondre à la demande énergétique mondiale croissante et « tout le monde » en profiterait, les assureurs, l’ingénierie, les fonds d’investissements, les cabinets conseils, et in fine, les clients (ouf !).

Pour les projets pétroliers et gaziers devant entrer en service d’ici 2050, 90% des émissions de GES associés ne seront issus que de 20 pays, soit 173 Gt émises, ou l’équivalent de 30 fois les émissions annuelles actuelles des USA [7].

454 entreprises concentrent ce gigantesque business [6]. Parmi celles-ci, 126 sont américaines (surtout pétrolières), 125 sont chinoises (surtout charbon). Au premier rang mondial se place China Energy et loin derrière, au 2ème rang, Total Energies (cocorico !), devant Saudi Aramco !!!

Les banques ont alloué 160 milliards $ aux exploitations des énergies fossiles. Parmi les 10 premières banques, on découvre BNP Paribas (cocorico bis !) et le Crédit Agricole (cocorico ter !). Un certain président évoquerait l’écologie à la française …


Que font les deux états Goliath du carbone ?

A l’examen de ces informations, on pourrait conclure que, si déjà la Chine et les USA agissaient dans le bon sens, une grande partie du problème serait traitée. Or la Chine est devant un dilemme si Xi Jinping et son parti persistent sur la voie suicidaire de la croissance pour la croissance. La Chine est à la fois la recordwoman mondiale des EnR et du charbon [8].

Pour les EnR, le développement des filières est à son échelle. Parmi les projets en cours qui devraient représenter dès 2025 une puissance totale de 371 GW pour l’éolien et 379 GW pour le photovoltaïque, l’exemple de la centrale hybride à Kela (Tibet) à 4 600 m d’altitude, est emblématique : 2 millions de capteurs sur 16 km² couplés à une centrale hydraulique visent à terme une puissance de production électrique de 100 GW permettant d’alimenter 100 millions de foyers. Le seuil des 30 GW est envisagé dès 2030 [8].

La Chine possède plus de 80% planétaires de toutes les étapes de fabrication des panneaux solaires (10 principaux fournisseurs mondiaux), 7 des 10 plus gros fabricants d’éoliennes, une situation dominante sur le traitement et le raffinage des terres rares [9]. Actuellement, elle dispose d’une capacité de production électrique issue du photovoltaïque de 228 GW, chiffre supérieur au reste du monde !

Mais coincée par le modèle économique qu’elle a adopté clairement depuis 25 ans, elle est complètement dépendante du charbon abondant sur son territoire. Les nouvelles centrales électriques au charbon autorisées en 2022 représentent une capacité de 91 GW ! Au 1er trimestre 2023, plus de 21 GW nouveaux ont été autorisés. Son objectif de neutralité carbone en 2060 est loin d’être réaliste car le changement climatique induit des canicules et des sécheresses plus fréquentes et plus violentes, réduisant d’autant l’hydroélectricité en augmentant les besoins en charbon.

Globalement pour l’instant, l’ouverture des capacités électriques issues du charbon est supérieure aux nouvelles fermes éoliennes et PV du reste du monde.

Quant aux USA, le bilan est tout aussi problématique. Malgré ses promesses électorales, Joe Biden a approuvé plus de forages que Trump, même si un ralentissement est programmé dans ce secteur pour la période 2024-2029. Avec la crise Ukrainienne, les USA sont devenus un des plus gros exportateurs de pétrole et ses 28 bombes climatiques représentent plus du tiers du total mondial de projets d’expansion et d’extraction, devant la Russie et le Canada.

biden trump

Et que font les autres ?

Globalement, les pays avancés font trop peu d’efforts. Si les engagements pris par les Etats auront été réellement réalisés en 2030, les émissions de GES baisseront de 2% par rapport à 2019. Ce n’est pas encore gagné et cela reste pathétique au regard des -43% préconisés par le GIEC qu’il aurait fallu atteindre en 2030 pour revenir sur la trajectoire des +1,5 ° en 2100 [10].

La crise Ukrainienne aura entraîné des répercussions sur le Royaume Uni et la Norvège. Une centaine de nouvelles licences d’exploration et d’exploitation (gaz et pétrole) a été délivrée outre-manche [11]. La Norvège a augmenté sa production de gaz de 8% en 2022 [12]. La principale raison invoquée par ces pays producteurs est la sécurisation de l’approvisionnement des voisins européens. Raison parfaitement légitime mais qui occulte d’autres objectifs moins reluisants : Pour le premier,  se mettre dans la poche les automobilistes pour des élections en 2024, pour le second, engranger des bénéfices record - 125 milliards € en 2022- soit le triple de 2021.

Du côté des pétroliers, ça baigne encore plus ! Les consommations des énergies fossiles augmentent, notamment dans les pays émergeants, surtout en Chine et en Inde, malgré une baisse en Amérique du Nord et en Europe. Selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), une projection sur l’année 2023 donne une consommation de 102 millions de barils/jour. Les investissements vers l’industrie pétro-gazière pour l’exploration et l’exploitation auront atteint 484 milliards € en 2023, soit 11% de plus que l’année précédente. Un record absolu depuis la COP 21 de 2015 à Paris [13].

consommation baril


En conséquence, les giga-bénéfices du secteur pétro-gazier, dus en partie au délire de Poutine, ont engendré des grandes manœuvres de concentrations. ExxonMobil, Chevron, Shell et Total Energies investissent des sommes colossales.

Exxon, n°1 mondial, après avoir engrangé un bénéfice de 55,7 milliards $ en 2022, a racheté un producteur pour 60 milliards $ [14]. Chevron, n°2 américain a fait de même avec une acquisition de 53 milliards $, en partie financés par un bénéfice de 35,5 milliards $, toujours grâce à Poutine [15]. A croire que ce dernier a des actions chez les pétroliers américains … déjà qu’il intervient dans leurs élections !

Tout ce beau monde sera présent à Dubaï et continuera à appuyer de tout son énorme poids sur le frein pour imposer un statuquo favorable à ses intérêts.

Certains ont préconisé le boycott de cette COP 28 tellement les dés sont pipés [16]. Il faut au contraire représenter ceux qui défendent le bien public et l’intérêt de l’immense majorité, et montrer que la guerre contre le cynisme, l’orgueil, la vanité, la suffisance et la vénalité n’est pas perdue. Ce n’est pas une guerre morale. Ce n’est qu’un simple rapport de force.

Mais qui en face de cette armée de cyniques heureux ?


Il est encore temps d'agir pour que le « climaticide » devienne un crime imprescriptible

Revenir sur une trajectoire compatible avec la COP 21 revient a minima à tripler l’usage des EnR en 2030. C’est encore atteignable mais il faut en outre impérativement et concomitamment sortir des énergies fossiles « rapidement », c’est-à-dire, déjà -25% [17].

Fatih Birol, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), déclarait en 2021 que si les gouvernements prennent au sérieux la crise climatique, il ne peut plus y avoir de nouveaux investissements dans le pétrole, le gaz et le charbon.

Il existe deux manières de désamorcer les bombes à carbone :

  1. Annuler toutes les nouvelles bombes à carbone. En 2020, 169 des 425 bombes à carbone n’avaient pas encore commencé à être extraites. Depuis, plus de 20 de ces projets ont démarré. Il est essentiel d’éviter l’activation de tous les projets qui n’ont pas encore démarré.
  2. Éliminer progressivement toutes les bombes à carbone dont l’extraction a déjà commencé, en les mettant en « mode récolte », ce qui signifie une baisse naturelle de la production des champs de pétrole et de gaz en production, un scénario sans nouvel investissement .


Pour aboutir à ces résultats, des acteurs peuvent créer un mouvement d’enclenchement réel de la transition : Des citoyens regroupés dans des associations, … et des citoyens demandant des comptes aux politiques via les élections et des actions collectives.

Citons un exemple récent d’action citoyenne via 4 associations : une plainte au pénal a été déposée contre Total Energies (vous savez bien, avec ce PDG qui oppose les scientifiques à la « vraie vie »). L’image de ce fleuron de l’industrie française, qui ne paie pas beaucoup d’impôts dans l’Hexagone, pourrait en prendre un sacré coup pour poursuite en connaissance de cause de projets fossiles responsables de « climaticide » [18].

Ce néologisme exprime le fait établi que le changement climatique tue. Total Energies pourrait être condamné à limiter sa production. Shell l’a été au tribunal de La Haye en 2021, en réduisant sa production de 45% en 2030 par rapport à 1990.

Pour ce qui est des politiques et des gouvernants, il faut rappeler qu’ils disposent d’un levier majeur pour freiner l’expansion de la production des énergies fossiles : celui de la délivrance d’autorisations aux différents stades de développement d’un projet [7].
L’expansion des énergies fossiles n’est pas le résultat d’un laisser-faire de la part des Etats débordés, mais celui d’une politique délibérée.

Si le « climaticide » devenait un crime imprescriptible, les décideurs politiques et industriels seraient moins enclins à risquer leurs postes, leurs fortunes ou leurs images.
Je doute néanmoins que des discussions sur ce concept soient entamées à Dubaï.

Mais je ne doute pas que nous serons bientôt suffisamment nombreux pour inverser un rapport de force pour l’instant trop déséquilibré.

Il n’est pas encore trop tard.


 

  1. « Pétrole, un lobby tout-puissant » - Arte - 21 Novembre 2023 - documentaire de James Jones et Dan Edge - 2020
  2. « Juillet 2023, le mois le plus chaud jamais enregistré » - Le Monde 29 Juillet 2023 - Audrey Garric
  3. « Les incendies exceptionnels au Canada liés au réchauffement climatique » - Le Monde - 24 Août 2023 - Matthieu Goar
  4. « Une trajectoire de réchauffement de 2,5 à 2,9°C » - Le Monde - 22 Novembre 2023 - Matthieu Goar
  5. « Ces bombes carbone qui menacent le climat » - Le Monde - 1er et 2 Novembre 2023 - Raphaëlle Aubert, Maxime Ferrer, Léa Sanchez, Maxime Vaudano
  6. Etude réalisée par deux ONG françaises « Eclaircies » et « Data for Good »
  7. « Une poignée d’Etats derrière l’exploitation des grandes réserves fossiles » - Le Monde - 1er et 2 Novembre 2023 - Perrine Mouterde
  8. « La Chine entre renouvelables et charbon » - Le Monde - 6 Juillet 2023 - Frédéric Lemaître
  9. « Chine en transition verte même pas mûre » - Libération - 4 Juillet 2023 - Isabelle Hanne
  10. « Climat : les efforts des états très insuffisantes » - Le Monde - 15 Novembre 2023 - Matthieu Goar
  11. « L’offensive pro-hydrocarbure de Rishi Sunak » - Le Monde - 2 Août 2023 - Eric Albert
  12. « La Norvège dope da production de gaz et de pétrole » - Le Monde - 9 et 10 Octobre 2023 - Anne-Françoise Hivert
  13. « Tirée par les pays émergeants, la demande en pétrole se dirige vers un record en 2023 » - Le Monde - 29 Juin 2023 - Adrien Pécout
  14. « Exxon investit dans le gaz de schiste » - Le Monde - 13 Octobre 2023 - Adrien Pécout
  15. « Pétrole : après ExxonMobil, Chevron se lance dans une acquisition géante » - Le Monde - 25 Octobre 2023 - Adrien Pécout
  16. « La COP 28 à Dubaï : est-ce vraiment une si mauvaise idée ? » - Libération - 20 Novembre 2023 - François Gemenne (Professeur à HEC)
  17. « La demande en énergies fossiles doit baisser de 25% en 2030, prône l’AIE » - Le Monde - 28 Septembre 2023 - Perrine Mouterde
  18. « Crime climatique : TotalEnergiess visé par une plaine au pénal » - Le Monde - 3 Octobre 2023 - Stéphane Mandard, Perrine Mouterde



Commentaires

  • 1011-art
    0
    01/12/2023

    Qu'attendre face aux enjeux !? En partage sur ce sujet, ma lutte avec des crayons (!) un commentaire donc sous forme de dessins : "Vanité", dont le rapport du GIEC est à l'origine : https://1011-art.blogspot.com/p/vanite.html
    Et "La robe de Médée", en conséquence directe, la perte de la biodiversité : https://1011-art.blogspot.com/p/la-robe-de-medee.html


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