Tintin à Flamanville

Par Bernard SESOLIS, expert Energie Environnement le 28 Novembre 2019



Pour justifier le titre de cette humeur, commençons par une très médiocre histoire pour une blague lamentable.

Tintin part mener une enquête sur la cathédrale (1) nucléaire en construction tout au nord du département de la Manche. Il en revient en concluant : « une production d’électricité imminente ? Eh bien Tintin … »

C’est très mauvais n’est-ce pas ? C’est juste pour vous inciter à lire mon humeur qui revient pour la sixième fois  sur le nucléaire. Désolé pour les lecteurs encore convaincus que sans EPR, point de salut électrique sans carbone. L’actualité pousse à revenir sur cette question que nos décideurs politiques ont décidemment du mal à gérer ou à s’en débarrasser.

Le Plan Pluriannuel pour l’Energie (PPE) présenté en Décembre 2018 annonçait une sortie de l’électricité nucléaire progressive et peut-être plus réaliste que le rythme annoncé dans la loi TECV : passage de 75 à 50% d’électricité nucléaire vers (!) 2035 et une nette avancée des énergies renouvelables. La loi « énergie climat » votée par le parlement en Septembre dernier a entériné ce Plan.

Pourtant, à l’aune de ce qui s’est passé en 2019, rien n’est clair, et encore moins réglé. Les pro-nucléaires continuent à s’autoproclamer comme les meilleurs défenseurs contre les émissions de CO2 et pensent que l’avenir est de poursuivre la fission de l’uranium en s’aidant à la marge de quelques EnR (définitivement intermittentes pour eux) afin de remplacer le charbon, le gaz et le pétrole. Les anti-nucléaires imaginent que la question n’est que politique et que les EnR peuvent très rapidement se substituer aux énergies fossiles … et au nucléaire.

L’Etat a jusqu’à présent fait montre d’un fidèle soutien à la filière nucléaire et à EDF dont il détient  83,7% des parts. Cependant, depuis quelques mois, l’exécutif est devenu très fébrile devant le fiasco de l’EPR de Flamanville. Le calendrier politique (2022) ne semble pas vouloir s’embarrasser d’une aussi grosse casserole. Que faire alors ?


Sortir ou ne pas sortir, … en voilà une question …

Philippe Escande avance (2) qu’à l’instar de Lénine définissant le communisme comme l’addition des soviets et de l’électricité, le macronisme pourrait se résumer à l’addition de l’écologie et du nucléaire. Ce « en même temps » est totalement en phase avec EDF qui, pour préparer le PPE, préconisait de n’arrêter que quelques vieilles centrales après 2030 et de construire au plus vite quelques EPR de remplacement pour « maintenir les compétences uniques » de la France dans le domaine. Le PPE aura répondu en partie à la stratégie d’EDF et restera ambigu sur la sortie progressive et complète du nucléaire.

A ce stade, il faut poser la question autrement : peut-on rester dans le nucléaire ?  Envisageons deux scénarii opposés à l’horizon 2050 – 2060 :

- sortie très progressive mais complète du nucléaire après 2030 en remplaçant les 50% nucléaires restants par des EnR

Ce scénario compatible avec le PPE mise sur un effort de développement des EnR et du stockage sous toutes ses formes (chaleur, froid, électricité, pression, hydrogène, …)  et sur une organisation des réseaux permettant une gestion décentralisée de la production d’électricité. Il faudra une certaine radicalité politique, non pas pour déclencher les financements nécessaires en R&D (un nombre croissant de décideurs semblent avoir compris que les EnR peuvent devenir très compétitives), mais pour changer des rapports de force et modifier la culture jacobine de certains grands corps de l’Etat. Ce type de scénario a déjà été proposé par Négawatt ou l’Ademe.

- maintien d’un « socle » nucléaire à partir de 2030 : remplacement des 50% nucléaires par des EPR, le reste au mieux étant assuré par des EnR 

EDF préfère évidemment ce deuxième scénario et fait tout pour que les décideurs politiques penchent dans ce sens. Jean-Bernard Levy, PDG d’EDF avait annoncé la couleur dès Septembre 2015, un mois à peine après la loi TECV. Jusqu’à présent, les gouvernements successifs ont accepté les stratégies des experts du nucléaire. Comment faire autrement face un sujet aussi technique, aussi complexe ? Comment oser « menacer » 200 000 emplois en abandonnant le nucléaire ?  Comment oser s’attaquer à l’excellence de la filière française et à son expertise unique ? En posant ces questions sous cette forme, les réponses vont de soi !


L’excellence nucléaire française … en toute relativité générale

Pour en revenir à la déclaration péremptoire d’EDF quant aux « compétences uniques », rappelons que la France a un peu perdu la main. Aucune construction de centrales nucléaires depuis 20 ans. La période Chirac aura été marquée par le démarrage du projet long terme ITER à Cadarache et par la décision de construire l’EPR, générateur de 3ème génération dont le démarrage était prévu en 2012. Un bilan somme toute satisfaisant sur le papier. Sarkozy, Hollande … et Macron auront eu moins de chances. Sur le terrain, rien ne va plus. Le chantier de l’EPR continue à déraper, des appels d’offres à l’international sont perdus face à la concurrence étrangère (notamment les sud-coréens), et ce, malgré nos « compétences uniques » ….

Parallèlement et heureusement, la France s’est dotée en 2006 d’une structure indépendante, l’Agence de Sûreté Nucléaire (ASN), qui représente un réel poil à gratter, voire un contre-pouvoir tout à fait salutaire et dont l’efficacité aura été patente en 2019. Lors d’une interview (3), son président, Bernard Doroszczuk, a eu la dent dure. Si le niveau de sûreté et de la radioprotection est  considéré comme « globalement » satisfaisant,  l’ASN pointe de très nombreuses failles de la filière :
- retard et changements de stratégie dans le démantèlement de 6 réacteurs de 1ère  génération (graphite-gaz). En conséquence, les démantèlements seraient repoussés après 2100 !
- état des installations existantes préoccupant : un examen de grande ampleur et plus approfondi est nécessaire à l’occasion des 4èmes visites décennales des réacteurs
- nécessité d’un renforcement d’anticipation du traitement des déchets comme ceux  à faible activité mais à vie longue
- niveau de qualité de certaines soudures non atteint. L’ASN demandera à EDF de les revoir, ce qui engendrera un nouveau retard pour le projet EPR (4).

L’ASN continue à épingler EDF (3). La 3ème visite décennale des réacteurs de Flamanville et de Belleville sur Loire, raccordés entre 1986 et 1988, va mobiliser 3 500 personnes supplémentaires par réacteur pour savoir si les centrales pourront être prolongées de 10 ans. Il est demandé à la direction de Flamanville de renforcer la maîtrise et le contrôle des activités d’exploitation, de remédier à l’insuffisance de la gestion technique et du nombre élevé d’« évènements significatifs », d’améliorer les opérations de maintenance et de transmettre les informations à l’ASN.

Des « incidents »  mineurs émaillent fatalement le parc nucléaire. Mais le cumul de ces petits évènements, comme par exemple, l’arrêt des 4 réacteurs de Tricastin en Septembre et Octobre 2017 imposé par l’ASN pour procéder au renforcement de la digue de protection (perte d’exploitation = 8 millions € !), ou encore, la reconnaissance par EDF le 10 Septembre dernier que Framatome n’a pas respecté les procédures prévues sur certaines soudures de générateurs de vapeur, tout cela fait désordre.

Il n’y a, paraît-il, pas péril dans la demeure. Mais, dans le coffre-fort, oui ! Songez. Pour prolonger la vie d’un certain nombre de centrales de 2ème génération jusqu’en 2035-2040, le fameux « grand carénage » coûterait environ 50 milliards € selon EDF alors que la Cour des Comptes évoque un coût 2 fois supérieur. Quant aux soudures, il faudra allonger la note de 1,5 milliard € pour l’EPR de Flamanville dont le coût total va atteindre 12,4 milliards €  (5). Finalement, on se retrouve dans la zone de prix atteinte pour l’instant par les 2 EPR de Hinkley Point vendus au Royaume-Uni pour 25,4 milliards € (6). Il n’est pas certain que les anglais vont poursuivre cette expérience assez peu économique pour eux, … avec en plus, l’état d’âme du Brexit. Un scénario malheureusement envisageable qui serait une catastrophe financière supplémentaire pour EDF.


Et, qu’en serait-il d’un déploiement d’EPR en France ?

La réponse est déjà fournie par EDF : le coût de 6 réacteurs construits sur 20 ans par tranche de deux s’élèverait à 46 milliards €  (7). A cela, il faudrait ajouter pour chaque réacteur, 400 millions € de provisions pour le démantèlement + 500 millions € d’« incertitudes ». Soit, selon les chiffres d’EDF, un total de 51,2 milliards €.

A toutes ces prévisions de coûts, il faut ajouter les 33 milliards de dette d’EDF. Cette note  plus que salée a du probablement contribué à l’abandon par le gouvernement fin Août 2019, du projet « Astrid », réacteur de 4ème génération capable de recycler les combustibles usés des réacteurs déjà en service (8). L’exécutif considère que le maintien de l’excellence de la filière nucléaire française suppose a minima qu’elle fasse déjà fonctionner en toute sécurité de nouveaux réacteurs à des coûts acceptables … Nous n’y sommes pas encore !

Imaginez ce que la R&D pour les EnR pourrait engendrer, ne serait-ce qu’avec la moitié des dépenses prévues pour le nucléaire. Pourquoi ne faudrait-il pas confronter sérieusement des scénarii de la transition énergétique différents de ceux d’EDF cités plus haut ?


Un rapport accablant

A la demande de l’exécutif en Juillet, l’ancien PDG de Peugeot, Jean-Martin Folz, a présenté le 28 Octobre un rapport sur la construction de l’EPR de Flamanville. Les conclusions sont d’autant plus négatives que ce travail avait pour objectif de rectifier la trajectoire de la filière nucléaire pour consolider le scénario de transition énergétique d’EDF (9). Dans l’auditoire, le PDG d’EDF et Bruno Lemaire, ministre pro-nucléaire s’il en est, en sont restés cois :
- gouvernance du projet inappropriée
- études préalables au lancement insuffisantes
- relations insatisfaisantes avec les entreprises
- perte de compétence généralisée
- déliquescence de la filière au cours des années. Pas assez de contrôles et qualité des prestations insuffisante …

Les oreilles ont sifflé. Bruno Lemaire a qualifié ce manque de rigueur  « inacceptable ». Il a demandé à EDF de définir un plan d’action d’ici fin 2019 avec un point d’étape avant fin 2020 pour que l’exécutif décide si oui ou non le scénario EDF sera acté. Malgré l’optimisme affiché de Jean-Bernard Levy qui fantasme sur une planète « bas carbone » grâce au nucléaire, en argumentant le fait que la Chine a réussi à faire fonctionner leurs deux EPR, Emmanuel Macron est face à un dilemme et un calendrier complexe (10).


Qui décide quoi ?

La construction de plusieurs EPR était une idée défendue en 2018 par EDF dans le cadre de la préparation du PPE. Le gouvernement perdure dans une étrange ambiguïté. François de Rugy, ex-ministre de l’Ecologie et ex numéro 2 du gouvernement … et ex-écologiste s’agaçait de la pression exercée par la filière électrique en déclarant en Juillet 2018 : « ce n’est plus EDF qui fait la politique de l’énergie en France ». Celle qui l’a remplacé, Elisabeth Borne, a déclaré récemment : « Ce n’est pas EDF ni son PDG qui fixent la politique énergétique du pays » (11). A Bercy, Bruno Lemaire renchérira.

Ils ont été piqués quand J.B. Levy a confirmé tout seul en Septembre que la construction de 6 EPR était acquise et quand EDF lançait un appel d’offre pour 2 nouveaux EPR en France (12) sans aucun ordre ou décision de l’exécutif. Pourquoi un tel empressement ? C’est que, le 12 Septembre, Elisabeth Borne et Bruno Lemaire ont envoyé une lettre demandant au Président d’EDF (13) qu’il précise une feuille de route pour « être en mesure de répondre à l’exécution d’un programme de construction de 3 paires de réacteurs sur 3 sites distincts ». Le courrier détaille un calendrier : chaque paire sera construite tous les quatre ans sur une durée de 18 mois maximum. Et pour ce nouveau départ du nucléaire, un état des lieux devra être réalisé mi-Novembre sur les premiers  EPR. Puis, mi-Décembre, EDF devra fournir au gouvernement « une analyse des capacités de la filière » pour réaliser les nouveaux EPR.

On comprend mieux l’enthousiasme d’EDF qui, pourtant, s’est fait sacrément taper sur les doigts.

Ce n’est pas un scoop. L’exécutif est franchement pro-nucléaire malgré tous les déboires de la filière. Dernièrement (08/11/2019), Emmanuel Macron lors de son voyage en Chine, a tenté en vain de faire signer un contrat de 11 milliards € pour Orano (ex-Areva) pour le retraitement des déchets nucléaires chinois.

Ce n’est peut-être pas EDF qui décide, mais l’exécutif écoute d’une oreille plus qu’attentive la parole de ses experts dont la compétence serait unanimement reconnue sur la planète … Malgré leur croyance à détenir LA vérité, la planète ne passera, ni au tout nucléaire, ni à beaucoup de nucléaire. Christian Stoffaës, économiste et ex-directeur de la prospective et des relations internationales d’EDF, est de ceux-là en écrivant (14) : « le choix nucléaire français n’a pas été imposé : il a été constamment soutenu par l’opinion et les principales forces politiques et sociales – sauf par la nouvelle gauche écologique globale, qui a gagné partout ailleurs mais qui a perdu en France. La France ne s’est pas mariée avec le nucléaire par hasard. Elle ne doit pas en divorcer par inadvertance ». Et de penser que les chinois, « bons élèves de la technologie française », auraient quant à eux, bien compris que le seul substitut au charbon est le nucléaire. Pourtant, la Chine ne vise un horizon 2040 qu’avec 7% de nucléaire, … contre 12% d’éolien ! (15)

Les arguments deviennent pathétiquement anachroniques si ce n’est grotesque, et on sent que la tour d’ivoire nucléaire se fissure inexorablement.

Cette solution technique comporte trop d’incertitudes pour le futur (déchets, prolifération, technologie de pays « riches », …) et n’est pas adaptée à un développement harmonieux à l’échelle d’un territoire, seul espace compatible avec une action tenant compte des 4 dimensions d’une réelle transition écologique : l’économie, l’environnement, le social, … et le culturel.


En attendant 2020

EDF avance que « construire 6 EPR coûtera moins cher qu’un prototype ». Si cet argument bien banal était utilisé par les Pouvoirs Publics pour étudier avec autant d’attention et de moyens les possibilités d’un scénario tendant à 100% d’EnR à un horizon compatible avec une trajectoire de +1,5° en 2100, peut-être seraient-ils moins fébriles pour les prochains rendez-vous électoraux. La fibre écologique imbibe progressivement et inéluctablement les électeurs. Mais tout est question de vitesse. Le politique pourrait accélérer le mouvement en passant des « petits pas » aux grands bonds. Pourvu que l’urgence avec laquelle il faut agir ne profitera pas à une filière qui, utilisant à propos l’argument du bas carbone, dénie tous les problèmes qui découleraient de leur stratégie. Vouloir se maintenir coûte que coûte n’est pas vertueux pour le bien public.


En attendant 2020, année charnière pour la réglementation construction, je vous souhaite une fin 2019 aussi festive que possible.

 
Bernard SESOLIS
Expert Energie Environnement 

 

  1. Ce lieu de science et de technologie est devenu un lieu de croyance …
  2. « Un « en même temps » électrique » - Le Monde - 18 Octobre 2018 - Philippe Escande
  3. « L’alerte du président de l’ASN » - Le Monde - 30 Janvier 2019 - entretien mené par Pierre Le Hir et Nabil Wakim
  4. « EPR de Flamanville : le report de la peur pour EDF » - Libération - 12 Avril 2019 - Jean-Christophe Féraud
  5. « Nucléaire : le coût de l’EPR dérape encore » - Le Monde - 10 Septembre 2019 - Nabil Wakim
  6. « Des difficultés pour l’EPR d’Hinkley Point » - Le Monde - 26 Septembre 2019 - Eric Albert, Nabil Wakim
  7. « EDF : Un plan à 46 milliards d’euros pour les futurs EPR » - Le Monde - 10 et 11 Novembre 2019 - Nabil Wakim
  8. « Comment le gouvernement justifie l’arrêt du projet nucléaire Astrid » - L’Usine Nouvelle - 2 septembre 2019 - Simon Chodorge
  9. « EPR de Flamanville : la filière nucléaire française face à un constat d’échec » - Bactiactu - 28 Octobre 2019 - Corentin Patrigeon
  10. « Nucléaire : le numéro d’équilibriste de l’exécutif » - Le Monde - 30 Octobre 2019 - Nabil Wakim
  11. Libération - 22 Octobre 2019
  12. « EDF lance un appel d’offre pour deux EPR supplémentaires » - Batiactu - 26 Septembre 2019 - Romane Ganneval
  13. Le journal Le Monde a pu consulter cette lettre envoyée en toute discrétion
  14. « La France ne doit pas lâcher cette industrie par inadvertance  - Le Monde -  24 et 25 Novembre 2019 - Christian Stoffaës
  15. « Un secteur dans l’impasse » - Le Monde - 24 et 25 Novembre 2019 - Aurélien Saussay (London School of Economics)                                                                                                                                                                                                                                                                                    


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