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- Isolation thermique et acoustique des réseaux
- Les critères thermiques, acoustiques, mécaniques, de corrosion
Septembre 2012
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APPROCHE TECHNIQUE
- Le Lambda
- La résistance thermique
- La correction acoustique
- L’isolement acoustique
- La conservation de l’épaisseur de l’isolant est gage de bonnes performances thermiques dans le temps.
- Le matériau a parfois pour vocation de supporter seul le poids de sa protection mécanique extérieure (tôles, enduits) et des éléments naturels (vent, neige) : c’est généralement le cas des tuyauteries.
- Dans la plupart des cas des supportages sont prévus pour reprendre les charges mécaniques et éviter le tassement (vertical) et ou l’écrasement (épaisseur) des isolants.
- Les charges humaines constituent des contraintes anormales. Elles peuvent cependant s’avérer dans certains cas incontournables ; les caractéristiques de résistance à la compression des matériaux isolants devront être adaptées, et l’adjonction de distanceurs mécaniques ou d’isolants spécifiques est incontournable.
- La densité des isolants n’est pas le seul critère de performance mécanique; le taux de liant et l’orientation des fibres sont des critères non négligeables ; la résistance mécanique à haute température n’est pas la même que sur des températures de process plus limitées, les liants n’étant pas stables dans la même plage de température que les fibres.
- Il convient essentiellement de se fier aux températures limites d’emploi définies dans chaque fiche produit mesurées de façon normalisée et si besoin de consulter le fabriquant.
- La corrosion est un phénomène électrochimique dont les conséquences peuvent se révéler gravissimes en milieu industriel pour l’homme et son environnement : appareils sous pression, transports et stockage de matières dangereuses…
- La présence d’un élément conducteur est nécessaire pour le développement de la corrosion sous calorifuge. C’est l’eau qui joue ce rôle en entrant insidieusement sous le calorifuge, les installations industrielles se situant souvent à l’extérieur des bâtiments (problème d’étanchéité et dans une moindre mesure de condensation). Elle contient des éléments chimiques agressifs (chlores...) qui peuvent s’ajouter à ceux lixiviés au sein des isolants venant se concentrer pendant la durée de vie des installations sur les tuyauteries et autres appareils.
- La teneur en ions agressifs des isolants en laines minérales fabriqués par ISOVER est extrêmement limitée. Les laines de verre, et dans une moindre mesure les laines de roche, contiennent des ions Silicates et Sodium qui en se libérant en cas d’entrée d’eau intempestive freinent le développement de la corrosion (inhibiteurs de corrosion).
- En l’absence de norme européenne (en cours de préparation) une preuve de cette “innocuité” vis-à-vis des aciers, reconnue au niveau international est le positionnement des isolants dans la zone acceptable du diagramme de KARNES selon les ASTM (Standards Américains). Certains clients définissent leur propre référentiel pour quelques produits adaptés à leurs besoins spécifiques : c’est la cas d’EDF au travers de l’agrément PMUC (Produits et Matériaux Utilisables en Centrale).
- Les risques de corrosion sont amplifiés quand les températures sont peu élevées (<+150°C). Les aciers inoxydables doivent faire l’objet d’une attention particulière, la corrosion les attaquant prioritairement et insidieusement de façon fissurante. Les aciers galvanisés sont plutôt soumis à une corrosion par crevasse ou généralisée qu’il faut malgré tout surveiller très attentivement, la durée de vie des installations ayant tendance à s’allonger pour des raisons économiques.
- Au-delà de la qualité produit disponible sur le marché, les règles de l’art dans la mise en oeuvre des isolants et de leurs protections doivent être scrupuleusement respectées.
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F.A.Q.
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ASPECTS REGLEMENTAIRES
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REGLES ET OUTILS DE CONCEPTION ET DE REALISATION
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PRODUITS RECOMMANDES
Les critères thermiques, acoustiques, mécaniques, de corrosion
THERMIQUE
Elle intègre la notion d’épaisseur de produit à la
valeur du lambda : plus elle est élevée, plus le matériau
oppose de résistance au passage de la chaleur.
Résistance thermique= épaisseur / lambda
Exemple : R = 0,70 m².c/w
Recommandation :
C’est souvent en fonction de la température de peau et/ou de la valeur maximale des déperditions recherchées qu’on déterminera le niveau de performance de l’isolant.
ACOUSTIQUE
Elle concerne la maîtrise de la propagation des bruits dans un même
local pour diminuer le niveau sonore et améliorer la qualité d’écoute.
La performance des produits s’exprime par les coefficients alpha sabines
(relatifs au spectre des fréquences) : plus le produit est absorbant,
plus la valeur s’approche de 1.
Afin de pouvoir comparer objectivement les alpha sabines des différents
isolants, il est impératif de s’assurer que les essais ont été
réalisés dans les mêmes conditions (absence ou présence
d’un plenum, de sa hauteur…).
L’isolement acoustique consiste à réduire ou diminuer l’intensité acoustique entre deux points donnés, situés l’un à l’intérieur d’une enceinte, l’autre à l’extérieur (ex. capotage autour d’une machine). Plus l’indice d’affaiblissement en RW est élevé, meilleur est l’affaiblissement. Quand l’isolant est placé seul, ou devant un parement mince, la performance du produit est liée à son niveau d’atténuation. Quand l’isolant est associé et indépendant des parements, la laine diminue l’amplitude d’un mouvement ondulatoire et réduit l’intensité de la transmission sonore (système masse-ressort-masse).
Recommandations :
Correction : plus l’épaisseur de la laine est forte, meilleurs sont les résultats
(notamment pour les basses fréquences).
Isolement : les paramètres améliorant l’indice d’affaiblissement
sont la forte épaisseur de la laine et la masse surfacique élevée
des parements. Les paramètres discriminants sont l’étanchéité
à l’air de l’ensemble des parois et les transmissions acoustiques
par les structures.
1. Bruits aériens extérieurs
(trafic routier, ferroviaire ou aérien…)
2. Bruits aériens intérieurs
(conversations, chaînes hi-fi, téléviseurs…)
3. Bruits de chocs (sur plancher)
4. Bruits d’équipements
(ascenseur, robinetterie, ventilation mécanique,
installation de
chauffage ou de conditionnement d’air…).
MECANIQUE
CORROSION