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Principe de la régulation thermocyclique
Concept de base
Il est possible de gérer la température d’une pièce à l’aide d’un thermostat « tout ou rien », mais ce type de régulation provoque des écarts thermiques importants et offre un confort souvent insatisfaisant. Une autre méthode consiste à utiliser des régulateurs de type PI ou PID, conçus pour éliminer les fluctuations de température.
Toutefois, ces dispositifs nécessitent l’ajustement de plusieurs paramètres complexes, difficilement maîtrisables sur le terrain. Leur efficacité reste limitée, d’autant plus que les réglages deviennent rapidement obsolètes dès qu’un changement intervient dans l’environnement de la pièce. Par ailleurs, ces systèmes sont inopérants dans le cas de fortes inerties, comme avec les planchers chauffants ou les panneaux rayonnants.
La régulation thermocyclique repose sur une logique différente. Plutôt que de tenter de supprimer les oscillations de température, elle les identifie et les réduit à des niveaux très faibles afin de les contrôler avec précision. Cette approche algorithmique, dopée à l’intelligence embarquée, permet une adaptation continue aux conditions réelles. Résultat : une meilleure stabilité thermique, un confort accru et des économies d’énergie tangibles.
Lorsqu’une pièce reçoit régulièrement une quantité définie de chaleur, sa température n’est pas constante : elle oscille selon une amplitude, une fréquence et une phase propres. Ces trois paramètres traduisent la dynamique thermique de la pièce et varient d’un espace à l’autre. Dans une logique de régulation thermocyclique, c’est la pièce elle-même qui fournit — via l’intelligence artificielle — les données nécessaires à sa propre régulation.
Si l’environnement ou l’usage de la pièce évolue, ces caractéristiques se réajustent automatiquement. L’enjeu est alors de mesurer avec précision ces micro-oscillations thermiques pour les réduire à un seuil imperceptible. Cette oscillation minimale devient une véritable source d’information, permettant à la régulation intelligente de s’adapter en continu aux conditions réelles et d’optimiser le confort tout en limitant les consommations.
Température ambiante constante
Le fonctionnement cyclique du chauffage, avec des phases d’allumage et d’extinction, entraîne de légères variations de température autour d’une consigne. L’amplitude de ces oscillations — c’est-à-dire les températures minimale et maximale atteintes — dépend directement des instants précis où le système s’enclenche ou se coupe. Ces instants sont eux-mêmes conditionnés par l’évolution de la courbe de température.
On observe alors une relation claire : la température minimale atteinte lors d’un cycle est influencée à la fois par la température ambiante au moment de l’allumage et par la pente de la courbe thermique à cet instant.
La température maximale atteinte lors d’un cycle de chauffe dépend directement du moment où le chauffage est activé et de la durée de son fonctionnement. Comme le montre clairement le graphique, un démarrage plus tardif ou une pente de température plus marquée entraîne une température minimale plus basse. À l’inverse, un temps de chauffe prolongé élève le pic de température.
Ce fonctionnement peut être modélisé par un système mathématique intégrant plusieurs paramètres. La solution de ce système dépend des instants précis d’allumage et d’extinction du chauffage, afin de maintenir l’oscillation thermique dans une plage cible, par exemple ±0,15 °C autour de la consigne. La régulation commence avec des paramètres de base issus de données empiriques. Si, au cours du fonctionnement, les températures minimum et maximum s’écartent de la plage attendue, les paramètres sont automatiquement recalibrés par l’intelligence embarquée.
Ce processus d’ajustement n’a pas lieu une seule fois à la mise en service, mais s’opère après chaque cycle de chauffe. C’est cette capacité d’adaptation continue à l’environnement réel qui fonde le principe même de la régulation thermocyclique.
Température de départ
Comme l’illustre le graphique précédent, la phase de chauffe est brève, mais s’effectue à une température suffisamment élevée pour fournir l’énergie requise en un temps très court. Dans ce cas, le rapport entre la durée de chauffe et celle sans chauffe est faible.
Si la température de départ était plus basse, le système devrait compenser par une durée de chauffe plus longue. Le rapport entre les deux périodes — chauffe et non-chauffe — deviendrait alors beaucoup plus élevé.
Ce ratio constitue donc un indicateur clé : il permet de savoir si la température de départ du chauffage peut être réduite ou nécessite une augmentation pour maintenir l’efficacité énergétique.
La température de départ peut être déterminée de manière mathématique, en identifiant sa valeur minimale compatible avec un fonctionnement stable. Pour cela, la régulation ajuste progressivement la température à la baisse jusqu’à ce qu’au moins une pièce atteigne un ratio de fonctionnement garantissant la continuité des oscillations. Ce processus d’ajustement se répète après chaque cycle : la régulation reste ainsi dynamique, capable de s’adapter en permanence aux conditions réelles.
Equilibrage hydraulique
Dans une régulation thermocyclique, le rapport entre la durée de chauffe et celle d’absence de chauffe sert de base à un équilibrage automatique de l’installation. Le système commence par restreindre l’ouverture des vannes pièce par pièce, de manière à maintenir des oscillations thermiques stables. Ensuite, il ajuste la température de départ jusqu’à ce qu’au moins une vanne atteigne une ouverture de 100 %.
Ces ajustements s’effectuent en continu, à l’issue de chaque cycle de chauffe, assurant ainsi une adaptation permanente et un équilibre hydraulique optimal.
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