Rénovation énergétique de l’habitat social

Les pouvoirs publics français se sont donnés pour objectif la disparition à court terme des logements considérés comme des « passoires énergétiques », objectif qui a été confirmé récemment dans Loi énergie climat, instaurant des mesures incitatives et coercitives à court et moyen terme pour atteindre cet objectif. Actuellement, les logements considérés comme des « passoires énergétiques » sont les logements qui ont une étiquette énergie F ou G dans le DPE.

Les bailleurs sociaux ont réalisé un effort conséquent de rénovation de leur parc, et en particulier des logements les plus énergivores. Aujourd’hui n’y a plus que 5% du parc social en étiquette énergie F ou G (contre 25-30% dans le parc de logements global). La cible prioritaire aujourd’hui pour de nombreux bailleurs est la rénovation des logements en étiquette E, F ou G, qui représentent 21% du parc social, soit un peu plus de 1 million de logements.

Environ 50 % des logements sociaux ayant une étiquette Énergie E, F ou G, sont chauffés à l’électricité, le reste étant principalement chauffés au gaz.

Ces bâtiments à rénover ont majoritairement été construits entre 1949 et 1975 (60% environ).  La moitié des bâtiments d’avant 1948 ont une étiquette E, F ou G, mais ils ne représentent qu’une faible part du parc social. Ils sont à 57% en logement collectif (bien que 50% des MI du parc social soient en étiquette E, F ou G contre 15% des LC).

Environ 20% des logements en zone H1 et H2 sont en étiquette E, F ou G, contre environ 10% en zone H3.

Au global, pour les caractéristiques des logements sociaux les plus énergivores sont les suivantes :