- Accueil
- Conseils
- Savoir-faire
- La surpression d'eau
- Surpresseur d'eau, maintien de pression, pompe, variation de vitesse, ...
-
APPROCHE TECHNIQUE
-
FAQ
-
ASPECTS REGLEMENTAIRES
-
REGLES ET OUTILS DE CONCEPTION ET DE REALISATION
-
PRODUITS RECOMMANDES
Surpresseur d'eau, maintien de pression, pompe, variation de vitesse, ...
En quoi la variation électronique de vitesse apporte-t-elle des économies d'énergie ?
Les pompes ou surpresseurs équipés de VEV apporte indéniablement des économies d'énergie mais également une sécurité de fonctionnement notamment pour les surpresseurs. N'oublions pas que les surpresseurs fonctionnent quasiment tout le temps avec une variation de débit. Avec la variation de débit, le moteur fonctionne dans une zone de courbes avec rendement élevé. Sinon faire varier le débit en jouant sur la pression occasionnerait de piètres rendements et des dépenses énergétiques plus importantes.
Quelles sont les sécurités importantes dans une installation de surpression ?
Le pressostat manque d'eau en premier lieu. La protection contre le gel si les surpresseurs sont soumis à des températures négatives. Bien évidemment les sécurités électriques qui doivent être conforme »s à la norme NFC15100
Comment fonctionne la variation électronique de vitesse ?
La variation électronique de vitesse est appliquée sur les moteurs asynchrones des pompes centrifuges. L'objectif est de réguler la vitesse du moteur à courant alternatif en convertissant la tension et la fréquence du réseau de 220 - 240V monophasé, sous 50 ou 60 Hz, en un système de tensions triphasées de fréquences et d'amplitudes variables. Le convertisseur de fréquence permet alors de contrôler la vitesse du moteur. Cette action simultanée sur la fréquence et sur la tension se fait à travers 2 éléments principaux : un redresseur à diodes et un onduleur à Modulation de Largeur d'Impulsion (M.L.I.)
Oui mais allez plus loin dans votre explication technique de la VEV !
Le redresseur est un pont de diodes. La tension alternative qui traverse ce pont de diodes se transforme en une tension continue dite "redressée". A ce stade, de manière à affiner la qualité de la tension continue à la sortie du redresseur, un ensemble de capacités et d'inductance permet d'éliminer la légère ondulation résiduelle sortant du redresseur. Nous obtenons ainsi une tension continue lissée appelée "bus continu". Suite à cette évolution, l'onduleur va régler définitivement la tension en sortie du variateur afin d'optimiser la magnétisation du moteur. La tension fixe à l'entrée de l'onduleur est retransformée en tension variable, à travers des transistors. Ce principe est appelé modulation de largeur d'impulsion (MLI). Ces transistors sont commandés par le microcontrôleur qui les active ou non, per- mettant ainsi de faire varier la fréquence à la sortie du variateur. Les transistors (IGTB : Insulated Gate Bipolar Transistor) fonctionnent donc en commutation et jouent le rôle d'interrupteurs pour convertir la tension continue en tension variable. La fréquence d'activation ou de commutation des IGBT permet de créer des grandeurs variables en tension et en fréquence. Cette fréquence doit être élevée pour éliminer le bruit produit par la magnétisation.
