CAP sur la prochaine COP - La COP 28 sera-t-elle un nouveau bide ?

Par Bernard SESOLIS, expert Energie Environnement le 30 Octobre 2023

Et non pas le COP d’une PAC ... Cette humeur « climatique » tente de se détacher de la brûlante et tragique actualité diffusée par les médias comme une succession de buzz quotidiens israélo-palestiniens remplaçant les buzz précédents. Oubliés pour un temps les ukrainiens, les arméniens, les somaliens. Oubliés bientôt les enseignants assassinés. De manière beaucoup plus légère, oubliée l’équipe de France de rugby, et le rugby tout court ….

Projetons-nous dans un futur lointain … c’est-à-dire du 30 Novembre au 12 Décembre 2023 à Dubaï ! La COP 28 sera-t-elle un nouveau bide ? La lenteur de la transition écologique, volontairement organisée par des lobbies qu’on ne présente plus, va-t-elle à nouveau être actée par des signataires auto satisfaits ? Ou bien, allons-nous observer un léger frémissement d’accélération ?

Voici quelques items qui alimenteront peut-être vos réflexions pour voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.


matière première


Trajectoire et futur - Futur et trajectoire : la poule et l’œuf

Faut-il définir une transition qualifiée de pragmatique et définir un futur soi-disant raisonnable ? Ou bien à l’inverse faut-il définir un futur soutenable et tenter sérieusement de trouver les trajectoires pour y parvenir ?

Ce dilemme n’existe pas officiellement. Les accords de Paris en 2015 ont établi l’objectif du +1,5° de réchauffement moyen maximal en 2100 afin que la planète reste vivable pour la grande majorité de l’Humanité. Les rapports du GIEC représentent le seul consensus scientifique planétaire pour un problème planétaire.

Personne ne devrait se soustraire à ses analyses et conclusions. Pourtant, beaucoup jouent sur la nuance, critiquent la prédominance du GIEC, rappellent au « réalisme », à la « vraie vie ». Ce sont les adeptes de la prééminence de la trajectoire sur l’objectif. Ils se contenteront de faire tout ce qui leur est « possible » selon leurs propres intérêts. Après, on verra bien ...
En cela, ils rejoignent les catastrophistes qui s’organisent pour vivre un prochain collapse.
Cette idée que la transition ne peut être que lente (trop lente) commence à faire son chemin. L’article de l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz en est un exemple frappant. Il avance que nous resterons encore longtemps sous l’emprise du carbone [1]. Son principal argument repose sur le constat que la sortie des énergies fossiles, si elle se réalise, massifiera fatalement la production d’électricité, que celle-ci devra être totalement « verdie » et que ce verdissement ne sera pas suffisant parce que nécessitera la construction d’infrastructures mondiales pour l’exploitation des énergies renouvelables (EnR) provoquant 50 Gt d’émissions de gaz à effet de serre (GES). En outre, selon lui, il faut être croyant pour penser que les EnR pourraient produire suffisamment d’électricité pour la sidérurgie, les cimenteries, l’industrie du plastique, les engrais, … Ces 4 secteurs représentent plus du quart des émissions de GES.
Ce qui est imaginé ici est un statu quo : continuer à utiliser massivement le béton, l’acier, les engrais chimiques, les plastiques issues de la chimie pétrolière. Dans cette dystopie, il aurait raison !

Autre trajectoire parce qu’autre objectif avec Antoine Levesque, spécialiste des impacts climatiques liés aux bâtiments, qui pense que la neutralité carbone peut être atteinte en 2050 en priorisant la décarbonation des énergies avant d’en réduire la demande, c’est-à-dire les consommations [2]. Il explique que finalement seulement 20% de cette décarbonation seront dus à l’efficacité des bâtiments, c’est-à-dire à la réduction de la demande. Curieuse trajectoire où, dans le langage de la RE2020, il faudrait laisser de côté l’idée de réduire Cep, Cep,nr et Ic construction et ne travailler d’abord que sur Ic énergie. Avec un tel raisonnement, on aboutit à la seule conclusion : utiliser massivement des PAC (pompes à chaleur) sans trop se soucier de la performance du bâti ! L’auteur complète ce scénario en soulevant la question de l’augmentation des pointes d’électricité engendrées par ce très prochain « tout électrique » nécessitant une gestion des énergies basée sur la recherche d’efficacité également centrée sur la priorisation de la décarbonation.

Encore un exemple où, lorsque le futur est décrit selon un seul critère, le carbone, en oubliant d’autres sujets cruciaux liés à l’énergie comme les matières premières, le confort face aux changements climatiques, l’évolution nécessaire des modes de vie, on aboutit à un scénario raisonné mais absurde.

Un futur où nos façons d’habiter, de manger, de travailler, de se déplacer, … seraient immuables, est tout aussi absurde. Nicolas Goldberg, du cercle de réflexion Terra Nova, le rappelle [3] en rappelant que réduire la demande d’énergie finale de 40% en 2050, c’est-à-dire ne pas dépasser 930 TWh, n’est pas un retour à 1970. Peut-être contrairement à l’exemple précédent, nous devons et pouvons envisager vivre dans un parc de logements mieux isolés en utilisant de nouvelles mobilités et que notre avenir en France ne se résume pas à la PAC et à la voiture électrique. Et encore moins ailleurs !

La question centrale à mon sens reste celle de l’acceptabilité d’un futur où les consommations d’énergie seront à la fois plus faibles et moins carbonées. Rendre ce futur désirable, prôner une frugalité heureuse, est aussi facile à écrire que difficile à réaliser.

Il faut, il faudra beaucoup de pédagogie et la mise en œuvre plus intense et permanente d’instances démocratiques à différentes échelles territoriales pour y parvenir.

La transition écologique sera socialement acceptée ou ne sera pas. La question est avant tout politique et non économique. Un consensus doit être plus clairement établi sur le futur, condition sine qua non pour définir une trajectoire suivie par tout le monde. Cela suppose, entre autres, qu’une part de notre conscience de consommateur passe du côté de notre conscience citoyenne … Vaste mais incontournable programme !


COP 28 : une préparation qui en dit long sur les futurs résultats

cop 28 dubaï

Une réunion préparatoire de la COP 28 réunissant les représentants de 200 pays a eu lieu à Bonn du 5 au 15 Juin dernier. Actuellement, nous allons tout droit vers une augmentation de la température moyenne planétaire de 2,5° en 2100. Redresser la trajectoire pour ne pas dépasser les 1,5° nécessite une sortie la plus rapide possible des énergies fossiles, charbon et pétrole, responsables de 83% des émissions de GES. Or les investissements prolifèrent vers ces énergies alors que durant la COP 27 en 2022, certains gouvernements déclarèrent ne pas avoir suffisamment d’argent pour augmenter la finance climatique. Durant cette année, les 5 premières compagnies pétrolières ont réalisées 200 milliards € de profits ! [4]

Une COP à Dubaï sous la Présidence du Sultan Ahmed Al-Jaber, ministre de l’Industrie des émirats arabes unis et PDG de Abu Dhabi National Oil Company ne peut pas accoucher d’une sortie imminente du pétrole. La question ne fut même pas inscrite au programme de la réunion de Bonn alors que 195 pays ont validé les derniers rapports du GIEC.

A la COP 26 à Glasgow, 400 lobbyistes des énergies fossiles étaient présents. Ils étaient 600 à Charm-el-Cheick à la COP 27. On peut lancer des paris pour la COP 28.


cop 28


Un des rares consensus constaté aura été la multiplication par 3 des énergies renouvelables d’ici 2030. Mais aucune convergence pour le financement des pays les plus vulnérables au changement climatique, aucun semblant d’accord sur la définition du périmètre du fonds, aucun détail sur les contributeurs, sur les bénéficiaires et les répartitions. Déjà, les pertes et dommages économiques, conséquences du changement climatique, pourraient atteindre 671 milliards € en 2030 [5].
Les besoins des pays en voie de développement ne cessent de croître : 160 à 340 milliards €/an devraient être mobilisés, alors que les 100 milliards € /an promis à partir de 2020 n’ont même pas été tenus [6].


Où sont les politiques ?


président biden


Tracy Carty de Greenpeace résume bien la situation : « On ne manque pas d’argent dans ce monde, on manque de gouvernements capables de faire payer les entreprises qui polluent » [4].

Evoquons les deux géants : Joe Biden ne voit aucune contradiction entre un soutien à la transition énergétique et la multiplication d’autorisations à l’exploitation de nouvelles ressources pétrolières à un niveau sans précédent (Alaska, Golfe du Mexique, …). Xi Jinping soutient la production d’électricité issue du charbon.

Quant à « l’écologie à la française » chère à notre Président, c’est un euphémisme de l’inaction et du non-dit concernant l’action des banques françaises contribuant à des projets qu’il faudrait proscrire, à hauteur de 1000 milliards€ [7].

Une prochaine version 2023 du rapport sur l’impact environnemental du Budget de l’Etat, document annexé au projet de loi de finances, précisera les moyens budgétaires publics alloués à la transition et leurs impacts. Anne-Laure Delatte, économiste CNRS-Paris Dauphine, rappelle [8] que le rapport de 2022 faisait état de dépenses « favorables » sans effet négatifs sur l’environnement de 37,5 milliards€ [8], dont 2,3 milliards pour ma PrimeRenov, 1 milliard en faveur des rénovations énergétiques, 1,9 milliard correspondant à la baisse de TVA appliquée aux travaux de rénovation énergétique ; 1 milliard à l’aide pour l’acquisition de véhicules propres, …
Face à ses dépenses « vertes », l’Etat a consacré 19,6 milliards € à des actions défavorables pour l’environnement, 2 fois plus qu’en 2021, notamment à cause du bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité pour protéger les familles face à la hausse des tarifs énergétiques.

Mais au total, les moyens mis en œuvre semblent avoir fait pencher la balance vers les dépenses « vertes ». Anne-Laure Delatte considère qu’il s’agit d’un tour de passe-passe car les ¾ du budget public sont déclarés neutres par rapport à l’environnement alors qu’en réalité, il s’agit des salaires des fonctionnaires, des transferts sociaux aux ménages, mais également des aides publiques aux entreprises, comme par exemple le crédit d’impôt recherche et les réductions fiscales. Depuis 2016, l’Etat a versé 70 milliards € de subventions aux entreprises françaises et le manque à gagner correspondant aux exonérations fiscales et crédit d’impôt atteint 100 milliards €. Une paille … Ces aides, selon le rapport, sont loin d’être neutres pour certaines industries ou activités. Des données européennes montrent qu’une majorité des aides publiques ont été versées aux secteurs les plus émetteurs en carbone. L’écologie à la française ne peut pas décemment bomber le torse.
Inciter plutôt que contraindre, organiser une écologie acceptable plutôt qu’une écologie punitive, personne ne contredira ces plates évidences, car socialement, il est impossible de faire autrement.

Quel gâchis d’avoir mis à la trappe les travaux de la convention citoyenne mise en place en 2019 qui avait débouché sur des propositions répondant à la difficile équation consistant à prendre en compte et en harmonisant les 3 sphères du développement durable, l’environnement, l’économie et le social !

Emmanuel Macron n’a mis en œuvre que des solutions finalement très idéologiques : la voiture électrique (la « bagnole ») et les PAC.

Un résultat et une politique pathétiques. Si la montagne a accouché d’une souris, c’est principalement la faute de l’obstétricien.
 

  1. « Notre monde reposera encore longtemps sur le carbone » - Le Monde - 3 Juillet 2023 - Jean-Baptiste Fressoz
  2. « Décarbonner l’énergie précède la réduction de la demande » - Le Monde - 6 et 7 Août 2023 - Antoine Levesque
  3. « Economiser 40% d’énergie d’ici 2050 n’a rien d’un retour à l’âge de pierre » - Le Monde - 4 Mai 2023 - Nicolas Goldberg
  4. « Energies fossiles : les mondes parallèles de la COP 28 » - Libération - 14 Juin 2023 - Mathilde Roche
  5. « A Bonn, les négociations climatiques reprennent sous haute tension » - Le Monde - 6 Juin 2023 - Audrey Garric
  6. « Climat : les pays du Sud attendent les fonds » - Le Monde – 7 Octobre 2023 - Matthieu Goar
  7. « Sur le climat, nos dirigeants pratiquent l’art du double-jeu » - Le Monde - 3 Octobre 2023 - Alain Grandjean, Claude Henry, Jean Jouzel
  8. « Une dépense publique éloignée de la Transition » - Le Monde - 1er et 2 Octobre 2023 - Anne-Laurette Delatte



Commentaires

  • PHILIPPE
    0
    02/11/2023

    La COP28! Comment en sommes-nous arrivés là avec une COP28 présidé par Sultan Ahmed Al-Jaber, ministre de l’Industrie des émirats arabes unis et PDG de Abu Dhabi National Oil Company!

    Bravos aux lobbystes de la précédente #COP27, vous avez gagné! Cet homme d'affaire fatalement orientera vers des directions conservant au possible et le plus longtemps les #énergiesfossiles. Comment peut-il représenté - présidé la sortie des énergies fossiles? Est-ce que l'on se rend bien compte de cet antagonisme, de ce vers dans le fruit? Cette COP représente tellement d'espoir pour convaincre pour faire adhérer.

    C'est quoi ce green-marketing tout azimuth défiant toutes règles de bon sens? Après une Coupe du monde de football dans des stades climatisés en 2022 au Katar, les Jeux asiatiques d'hiver - oui d'hiver - (ski, hockey, patinage,...) en 2029 en Arabie Saoudite, l'organisation de la Coupe du Monde 2034 également en Arabie Saoudite ... Est-ce que le mot carbone est bien compris? Est ce que #bilancarbone l'est aussi?

    Là, avec une COP28 présidé par un PDG d'industrie pétrolière, c'est désolant, c'est à dénoncer dans les réseaux sociaux pour que ceux qui ont pris cette responsabilité sachent que nous ne sommes pas complètement idiots.


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