Par Roger CADIERGUES le 08 Août 2023
3 Décembre 2012
Depuis quelques années le bâtiment subit apparemment de profondes réformes, présentées un peu partout comme de très grands progrès. Malheureusement cet enthousiasme ne va pas sans quelques confusions : ce sont ces confusions que je voudrais éviter en abordant le sujet des smartphones.
Que voulez-vous dire ?
Prenons d’abord le problème des appareils : la position commerciale d’Apple y est beaucoup moins prédominante qu’avec les tablettes, bien qu’il existe une famille de smartphones Apple (iPhone) complémentaires (mais sans le même succès) des tablettes iPad. A mon sens, de toute façon, il ne s’agira pas d’entériner ces appareils sans refonte de leur rôle potentiel. Ce à quoi je pense ce sont en fait à de nouveaux smartphones. Ce n’est pas, dès aujourd’hui, une utopie dans deux domaines précis :
- d’abord dans celui des mesures, où les initiatives sur smartphones sont déjà, dans d’autres secteurs que le notre, entrain de se multiplier,
- puis dans celui des commandes, un domaine encore bien timide mais manifeste, si nos constructeurs de matériels et d’automatisme veulent bien suivre.
Est-ce vraiment possible ?
A mon sens, le seul vrai problème à affronter, dans la décennie qui vient, sera d’abandonner complètement tous les efforts actuels ou passés de développement d’automatismes classiques, numériques ou non. Au bénéfice d’une nouvelle automatique, simple, facile à diriger et facile à ausculter, celle des équipements connectés.
Un exemplaire récent (Février) de la revue « Mesure » situe très bien le service rendu aux usagers de ces systèmes : « Munis d’un smartphone ou d’une tablette ils ont désormais à portée de main une interface homme-machine pour visualiser et contrôler des systèmes à distance ».
N’y a-t-il pas encore de sérieuses difficultés ?
Sans aucun doute, mais le matériel moderne fait de gros progrès. Le frein éventuel est un peu particulier à la France, car tout repose sur une liaison Internet quasi-universelle et sur la qualité et la rapidité de cette connexion. Sur ce plan la disponibilité totale de la liaison Internet dite « 4G » est urgente, mais la France (au contraire d’autres pays) y piétine un peu par difficultés d’implantation acceptée des relais. C’est, à mon avis, la seule difficulté pratique qui nous concerne.
N’y a-t-il pas d’autres contraintes ?
A mon avis non, surtout si l’on songe aux évolutions dont j’ai déjà parlé :
. les écrans tactiles qui permettront de travailler directement à l’écran,
. la reconnaissance vocale, qui permettra de commander les smartphones à la voix, une novation essentielle, qui fait actuellement beaucoup de progrès.
Roger CADIERGUES