Par Roger CADIERGUES le 04 Juillet 2019
31 Janvier 2011
L’informatique est devenue indispensable dans nos métiers, mais il s’agit d’une technique assez instable, qui ne fait qu’en ajouter à nos fluctuations d’informations. Dans l’une des précédentes lettres j’ai indiqué la solution proposée quant à l’information. Il se trouve que certains interlocuteurs – essentiellement ceux centrés sur des calculs - posent des problèmes qui ne peuvent guère être valablement résolus qu’en utilisant habilement l’informatique. Dans cette optique reste à savoir comment, c’est ce que nous allons maintenant tenter d’expliquer.
Quelle solution avez-vous choisi ?
Il est, aujourd’hui, très difficile de se passer d’informatique : nous avons donc tenté de coupler certains livrets MémoCad avec des logiciels adéquats. Soyons clair : il ne s’agit pas de remplacer les logiciels existants, qu’ils soient fournis par les équipes classiques (Slama, Perrenoud, etc...) ou édités sur CD (tels ceux des Editions Parisiennes), il s’agit de combler des vides ouverts par les livrets MémoCad. Ceci dit nous nous sommes heurtés aux incertitudes informatiques actuelles sur le plan des outils.
Quelle solution ?
Il n’en existe pas de totalement sûre, à proprement parler : il faut vivre avec cette incertitude qui nous laisse la porte ouverte aux innovations futures. Les modèles d’appareils disponibles sont très nombreux : téléphones intelligents (smartphones), tablettes, netbooks, PC portables, PC « fixes ». Choisir entre ces cinq catégories n’est pas toujours facile, mais il y a quand même quelques pistes simples. D’abord entre les deux dernières catégories (PC fixes et portables) dont les fonctions sont pratiquement identiques. Aujourd’hui, sauf peut-être dans certaines entreprises, on choisit (plutôt que des postes fixes) des portables, qui traitent par exemple très efficacement les logiciels les plus célèbres de nos métiers (Perrenoud ou Slama par exemple). Les portables dits 17 pouces (41 cm de large) sont les plus séduisants, mais avec une autonomie - de l’ordre de 2 heures – plus réduite que celle des 15 pouces (d’une autonomie de l’ordre de 4 à 5 heures). Les uns et les autres sont aussi performants, mais les 17 pouces sont un peu plus coûteux (750 / 800 €uros). Ce sont, de toutes façons et désormais, des références dans nos métiers, références sur lesquelles il n’y a pas lieu d’insister davantage. Restent les autres, et en particulier les netbooks …
Quel est l’intérêt de ces derniers ?
Manifestement les prix (de l’ordre de 350 à 400 €uros) et l’autonomie très élevée des netbooks - au moins pour les modèles modernes. C’est la conséquence d’une taille d’écran réduite (de l’ordre de 10 pouces), ce qui n’empêche pas que les capacités informatiques réelles soient très proches de celles des PC habituels. Il me semble bien que nos logiciels classiques pourraient y être utilisés, mais de tels outils ne trouveront, sans doute, leur place (dans nos métiers) qu’avec des logiciels spécifiques, aussi bien en contenu qu’en domaine d’application, travaux de terrain par exemple. D’autant que se pose la question de savoir si les netbooks ne vont pas être valablement remplacés par les nouvelles tablettes.
Les caractéristiques de ces netbooks ne sont-elles pas, en effet, telles qu’ils ne nous conviennent guère ?
On ne peut pas prendre une position définitive sur ce sujet, les modèles sortis fin 2010 (Asus) possédant les caractéristiques suivantes : prix de 350 à 400 €uros, autonomie de 10 à 13 heures, écran de 10,1 pouces (26 cm) d’une définition très poussée (1024 x 600), 50 Go de stockage (~disque dur), 1024 Mo de mémoire vive et un poids très réduit (1,27 kg). Il se pourrait donc qu’avec ou sans logiciels adéquats de tels matériels constituent des outils séduisants dans nos métiers. A voir plus en détail, donc, dès cette année. Nous y reviendrons alors assez longuement, en proposant éventuellement des modèles plus précis lorsque le marché se sera stabilisé. Il faudra alors, vraisemblablement, recourir à des logiciels adéquats, agissant en support de livres classiques.
Les autres catégories (smartphones, etc ...) ont-elles également un avenir dans nos métiers ?
La catégorie des téléphones portables intelligents (les smartphones) vient d’être relancée, depuis deux ans, par une initiative très spectaculaire, celle d’Apple, avec les « iPhones » tactiles. Un appareil dont on parle beaucoup, qui s’est vendu à des millions d’exemplaires, mais qui attire fortement la concurrence : c’est ce que nous verrons la semaine prochaine …
Roger CADIERGUES