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Juillet 2011
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Climatiser des bâtiments tertiaires HPE ce n'est pas plus cher
Bien évidemment il faut raisonner en coût global.
C’est à dire le cout réel de l’installation, de son entretien, de sa maintenance, de la dépense en énergie, du coût lié à la flexibilité des locaux (changement de cloisonnement), du cout de l’absentéïsme du à une mauvaise qualité d’air par exemple, …, c’est la dépense réelle à moyen et à long terme qu’il faut comptabiliser.
Le coût d'une installation de climatisation est généralement réduit au seul coût de fourniture et de pose du matériel de climatisation, alors qu'il faudrait y inclure les coûts induits par le système de climatisation dans les autres lots du bâtiment (électricité, menuiseries, faux plafonds…), le coût de l'entretien et le coût de l'énergie nécessaire pour faire fonctionner cette installation. A cela il faut aussi ajouter les coûts et les économies liés au respect des attentes des utilisateurs.
Si l'installation est inconfortable, les utilisateurs vont se lever très souvent pour régler leur température, ils vont téléphoner au service de maintenance pour se plaindre… Tout ceci prend du temps : 10 fois 2 minutes par jour sont vite passés. Cela représente 5% du temps.
Prenons par exemple un immeuble de bureaux de 5.000 m² occupé par 200 personnes dont la masse salariale atteint environ 9 millions € mais qui ne sont présents que 50% du temps annuel. Ces 5% de perte de temps représentent annuellement une perte de 225.000 € ou 45 €/m²/an.
Le coût de remplacement d'un ventilateur tous les 8 ans, d'un nettoyage régulier du filtre et de son remplacement annuel est compris entre 65 et 150 €/an, selon que ces opérations sont sous-traitées ou réalisées par un service interne. Prenons une moyenne à 100 €, faire le choix d'une climatisation HPE ou THPE Tout Air à induction plutôt que d'une installation avec des ventilo-convecteurs génère 20.000 € d'économies par an soit 4 €/m²/an.
Dès le mois de février il faut rafraîchir les bureaux d'un immeuble bien isolé. Si le système de climatisation choisi renouvelle peu l'air des locaux, comme dans le cas d'une installation avec des ventilo-convecteurs, alors il faut faire fonctionner les groupes d'eau glacée alors que l'électricité d'hiver coûte cher. Un système Tout Air à induction peut quant à lui utiliser l'air extérieur froid pour assurer ce besoin de rafraîchissement. C'est le free-cooling.
D'autre part les multiples ventilateurs des ventilo-convecteurs ont un rendement voisin de 45% en petite vitesse, alors que celui de la CTA du Tout Air est proche de 75%, il consomme donc moins d'énergie.
Ces économies d'énergie cumulées ont été chiffrées à environ 4 €/m²/an.
Enfin le coût de modification des bureaux est une charge que les gestionnaires cherchent à diminuer. S'il est plus facile de modifier des réseaux d'air que des réseaux d'eau ou de fréon, les interventions coûtent moins cher et le temps d'immobilisation des bureaux concernés par ces changements est réduit. Dans notre exemple précédent un bureau immobilisé représente 160 €/jour. S'il faut modifier 50% des bureaux tous les 5 ans et que le système de climatisation choisi permet d'économiser 2 jours par bureau, cela représente une économie annuelle de 200 x 0.5x160 x 2 = 32.000 € ou 6.400 € par an.
Choisir une installation de climatisation bien conçue de type HPE ou THPE de type Tout Air permet donc d'économiser 54 €/m²/an soit environ 40% de dépenses d'énergie en moins par rapport à une solution traditionnelle de type ventilo-convecteurs.