- Accueil
- Conseils
- Savoir-faire
- Maîtriser la distribution de l’eau dans les bâtiments
- Comment aspirer efficacement et sans dommage
-
APPROCHE TECHNIQUE
-
LA RÈGLEMENTATION
-
FOIRE AUX QUESTIONS
-
RÈGLES DE CONCEPTION DE D'INSTALLATION
-
SOLUTIONS PRODUITS
Comment aspirer efficacement et sans dommage
Si les responsables de l’hydraulique se soucient de distribution sanitaire, les services collectifs de distribution d’eau potable, les agriculteurs qui exploitent un bassin de stockage pour l’arrosage, les services incendie ou les concepteurs d’aménagements industriels se préoccupent essentiellement d’aspiration ; les installateurs d’équipements en bâtiments peuvent aussi utiliser une bâche tampon pour garantir le fonctionnement d’un groupe de surpression.
Pour eux, la notion essentielle à maîtriser est la hauteur d’aspiration nette positive, dite aussi hauteur totale de pression de retenue et, en anglais, Net Positive Suction Head ou NPSH. Cette notion indique la capacité d’aspiration d’un fluide dans un circuit ouvert en fonction de sa température ou de sa viscosité.
On distingue deux notions :
— le NPSH requis (NSPHr) qui résume les caractéristiques de la pompe (débit selon le régime moteur),
— le NPSH disponible (NPSHd) qui prend en compte toutes les données de l’installation qui ont une influence sur la pression d’aspiration de la pompe : altitude, pression à l’entrée de la pompe, tension de vapeur du liquide pompé à la température de pompage, sa masse volumique, la vitesse à l’entrée de la pompe, l’accélération de la pesanteur et tous les éléments relatifs à la perte de charge à l’aspiration (longueur et section de la canalisation d’aspiration, nombre de coudes et raccords, organes créant une perte de charge (clapets, crépines, filtres…), en tenant compte de la variation de perte de charge selon la vitesse du fluide).
La maîtrise de cette notion est essentielle pour :
— déterminer la pompe adaptée au regard de ses performances,
— maîtriser le fonctionnement des pompes en aspiration, notamment en fonction de l’évolution du niveau des bassins,
— éviter des phénomènes de dégradation interne rapide des pompes, notamment la cavitation en cas de sur-débit.