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APPROCHE TECHNIQUE
- T120 = température de fumée ne dépassant pas 120°C
- P1 ou H1 = fonctionnement en pression positive (200Pa ou 5000Pa)
- W = Présence permanente de condensation possible dans le conduit.
- T200 = température de fumée pouvant aller jusqu’à 200°C
- P1 = fonctionnement en pression positive (200Pa)
- W = Présence permanente de condensation possible dans le conduit.
- T250 = température de fumée pouvant aller jusqu’à 250°C
- N1 = fonctionnement en dépression (40Pa)
- W = Présence permanente de condensation possible dans le conduit.
- Marquage CE des composants de l’installation
- Adéquation entre l’appareil et le conduit en termes de température, d’étanchéité et de résistance aux condensats
- Vérification de la notice d’installation de l’appareil
- Position du terminal par rapport aux éléments de la construction (ouvrants, faîtage, voisins…)
- Adaptateur chaudière au bon diamètre, permettant le raccordement du conduit
- Présence de graisse silicone pour lubrifier les emboitements lors du montage
- d’éviter les risques d’intoxication pour les occupants des locaux traversés par le conduit,
- d’éviter tout dysfonctionnement du système d’évacuation lié à la présence de fissures.
- Ne pas mélanger sur un même montage des conduits de marques ou de provenances différentes.
- Ne pas utiliser le flexible pour le raccordement des appareils.
- Ne pas emboiter les conduits et raccord à sec : risque d’endommager les joints.
- Ne pas utiliser de scotch alu, tout autre bande adhésive ou mastic pour réaliser l’étanchéité entre les conduits.
- Apporter un soin particulier lors de la recoupe des éléments (ébavurage et chanfrein obligatoires).
- Prendre garde de pouvoir aménager une pente sur les parties horizontales permettant l’écoulement des condensats vers la chaudière.
- VGP en tirage naturel : somme EA = 6,2 x Pu
- VGP mécanisée : somme EA = 3,1 x Pu
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FAQ
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SOLUTIONS PRODUITS
Diagnostic
Les conduits d’amenée d’air et d’évacuation des produits de combustion représentent une partie essentielle lors de l’installation de l’appareil, participant à ses performances et donc à la satisfaction de son utilisateur. Afin de garantir la sécurité et les performances de l’installation, il est impératif que tous les composants disposent d’un marquage CE, et d’un DTA pour les systèmes non traditionnels.
Les prescriptions du fabricant de l’appareil doivent également être respectées.
Marquage CE des systèmes
Depuis 2005, les conduits et systèmes d’évacuation des produits de combustion doivent être marqués CE pour pouvoir être commercialisés et installés en Europe. Ce marquage définit notamment les classes de température, d’étanchéité et de résistance à la corrosion permettant aussi d’adapter le conduit à chaque appareil.
Pour une chaudière gaz ou fioul à condensation étanche :
Pour une chaudière fioul basse température :
Pour une chaudière à granulés de bois :
Prescription du fabricant de la chaudière
Pour chaque appareil, son fabricant définit dans la notice d’installation, les différents types de configurations autorisées (C1, C3, C4p, B23p…) ainsi que les diamètres et les longueurs maximales à mettre en œuvre. De plus l’adaptateur concentrique fait partie de l’appareil et est donc de la responsabilité du fabricant.
Avant de commencer les travaux, plusieurs aspects doivent être vérifiés :
Création d’un conduit (type C1, C3, C4p)
Réutilisation d’un conduit existant (type C9, B23p)
En plus des vérifications décrites ci-dessus, il faut également vérifier que le conduit existant peut être réutilisé. Pour cela les opérations suivantes sont nécessaires (NF DTU 24.1 annexe C) :
L’accès à la souche du conduit de fumée est nécessaire pour connaître l’état du conduit de sa base jusqu’à son couronnement, pour le repérage, pour les essais de vacuité et d’étanchéité ainsi que pour les travaux de réhabilitation (si nécessaire) et d’entretien.
Identification
S’il y a plusieurs débouchés il convient d’identifier le bon conduit : L’utilisation d’une corde lestée, d’un essai fumigène ou l’utilisation d’un spray odorant sont des techniques couramment utilisées.
Il convient également de relever le diamètre ou la section de passage et mesurer la hauteur du conduit.
Dépose du tubage existant
Si le conduit est déjà tubé (par un tubage flexible par exemple) il est nécessaire de l’enlever pour réaliser le diagnostic du conduit existant. Dans la plupart des cas, le tubage existant n’est pas adapté au nouvel appareil.
Vacuité
Le contrôle de la vacuité est réalisé sur toute la hauteur du conduit. Il peut être réalisé en même temps que le ramonage ou lors d’une inspection vidéo. Pour les conduits sans dévoiement, il peut être visuel, réalisé au moyen d’un miroir par exemple.
Ramonage
Le conduit existant doit être ramoné avant la réalisation des travaux. Le ramonage consiste à un nettoyage par action mécanique directe de la paroi intérieure du conduit afin d’en éliminer les suies et dépôts sur toute sa hauteur.
Étanchéité du conduit
Le contrôle de l’étanchéité d’un conduit a pour buts principaux :
Un essai fumigène permet de vérifier cet aspect (voir NF DTU24.1 annexe C)
Intégrité du conduit
Il convient de déterminer si la solidité du conduit est compatible avec sa réutilisation.
Pour cela il sera inspecté sur tout son parcours. Cette inspection peut être réalisée sur l’extérieur du conduit s’il est accessible ou par une inspection vidéo. L’annexe C du NF DTU24.1 décrit précisément cette procédure. Dans le cas d’un conduit non réutilisable, la construction d’un conduit neuf doit être envisagée. Le conduit non réhabilitable doit être condamné. Toutes dispositions, notamment le remblaiement, doivent être prises pour empêcher définitivement tout branchement d’appareil, à quelque niveau que ce soit.
Attention !
Quelques précautions à suivre :
Diagnostic de ventilation
Avant d’effectuer le remplacement de la chaudière, il faut vérifier si celle-ci participerait à la ventilation du logement en étant utilisée comme extraction d’air vicié via le coupe-tirage (chaudière gaz type B11).
Dans ce cas, la ventilation haute assurée par la chaudière devra être pérennisée en améliorant la ventilation existante ou au moyen d’un nouveau système de ventilation.
Pourquoi ventiler ?
La ventilation obligatoire de l’habitat assure le renouvellement d’air et ainsi le confort, l’hygiène, la sécurité liée aux appareils de combustion et longévité de l’habitation. Dans les constructions anciennes, l’air circulait naturellement dans des habitations qui étaient mal isolées et peu étanches aux courants d’air. Depuis le choc pétrolier de 1973, la nécessité d’isoler les logements a amélioré les dépenses d’énergie, mais a malheureusement créé un environnement trop hermétique et peu favorable au renouvellement de l’air. Ce renouvellement de l’air est pourtant essentiel et indispensable pour la santé et le bien-être de l’occupant, mais aussi celle des murs et de l’ensemble du bâti.
Les différents modes de ventilation rencontrés (habitat individuel ou appartement) :
La ventilation naturelle permanente par pièce (VPP)
La ventilation naturelle repose sur la circulation de l’air dans le logement sous l’effet du vent et du tirage thermique.
Les bâtiments construits depuis les années 1930 et avant le 22 octobre 1969 sont conçus généralement avec une ventilation permanente par pièce. Une entrée d’air basse et une sortie haute sont présentes dans chaque pièce pour assurer le renouvellement d’air.
Sur des bâtiments encore plus anciens (immeubles haussmanniens par exemple) les défauts d’étanchéité et l’ouverture ponctuelle des ouvrants assurent la ventilation.
Pour tous ces logements, les conduits de fumée participent à la ventilation haute du logement.
Lorsqu’un appareil à gaz atmosphérique (chaudière ou chauffe-bain de type B11) est installé, son coupe tirage est considéré comme ventilation haute s’il est situé à plus de 1,80 m du sol et s’il n’y a pas de système de ventilation spécifique dans cette pièce.
Lors du remplacement de l’appareil il convient donc de rétablir la fonction de ventilation haute assurée par l’ancien appareil.
Ventilation générale et permanente (VGP)
À partir de 1969 (arrêté du 22 octobre 1969), la règlementation impose une ventilation générale et permanente des logements. Cela se traduit par une extraction d’air vicié dans les pièces de service (salle de bains, WC, cuisine} et une arrivée d’air neuf dans les pièces de vie (séjour, chambres}. Les débits d’air sont fixes et les installations fonctionnent grâce au tirage naturel. Au cours des années 1970, les systèmes mécanisés avec réseaux de conduits font leur apparition permettant de fiabiliser les débits de ventilation toute l’année.
Dans ce cas, le coupe-tirage de l’appareil B11 peut également assurer la ventilation haute. Il conviendra également de vérifier la présence et le bon dimensionnement des entrées d’air assurant également l’amenée d’air de combustion dans ce cas.
(Pu= somme des puissances utiles des appareils gaz raccordés)
Ventilation mécanique contrôlée (VMC)
L’arrêté du 24 mars 1982 autorise la modulation du débit d’extraction de la cuisine. La VMC autoréglable fait son apparition. Puis, à partir de 1983, la réglementation autorise les VMC hygroréglables permettant la variation des débits en fonction de la teneur en humidité de l’air ambiant.
Dans ce cas, la chaudière ne participe pas à la ventilation du logement. Une installation d’amenée d’air comburant et d’évacuation des fumées étanche devra être réalisée lors du remplacement de l’appareil gaz.
À noter qu’une variante assez fréquente dans les immeubles des années 1980 est la VMC-Gaz qui permet de raccorder à chaque étage une chaudière atmosphérique-gaz murale à une bouche d’extraction spécifique modifiant son ouverture lors du fonctionnement de la chaudière. Dans ce cas, la chaudière sera remplacée à l’identique, aucune solution technique de rénovation donnant accès à la technologie gaz condensation n’existant à ce jour.
DEMANDE TECHNIQUE
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Coordonnées POUJOULAT
Bp 1 79270 Saint Symphorien
