Petite annonce : « La France cherche scénariste sérieux pour décarboner ». Ecrivez à XPair …

Par Bernard SESOLIS, expert Energie Environnement le 19 Février 2021



Ce n’est plus un scoop ! Le monde sera complètement électrifié, connecté, « intelligent ».
Il faudra oublier Carnot avec son haut de forme, sa moustache, sa barbe d’un autre siècle, ses « rendements » et son CO2.
L’électricité sera neutre en carbone dès 2050. Et une petite musique s’insinue : pour atteindre cet objectif, la seule voie possible est le nucléaire. Même certains écologistes le pensent et le disent.
La RE 2020 (prévue désormais en 2022), l’évolution du DPE, le décret « tertiaire » intègrent déjà cette partition inspirée par les lobbies et chantée par le gouvernement actuel.

Cette humeur revient sur ce sujet pour partager des interrogations et des doutes devant cette actualité, en tentant une synthèse à partir d’une série d’articles récents du quotidien « Le Monde » auquel je fais souvent référence. Trois scénarii-types de l’évolution de la production d’électricité en France sont envisagés plus ou moins explicitement : la sortie progressive (et partielle ?) du nucléaire, le maintien d’un nucléaire prépondérant, l’abandon total du nucléaire.

électricité nucléaire



Scénario 1 : l’application du Plan Pluriannuel de l’Energie (PPE)

Pour rappel, le PPE sorti fin 2018 sous l’ère Macron, indique une sortie progressive du nucléaire avec un passage de 74% à 50% de sa contribution à la production d’électricité en 2035.

Trois ans plus tôt, sous le règne de Hollande, la loi de transition énergétique pour la croissance verte estimait que cet objectif devait être atteint dès 2025.

Le PPE semblait plus réaliste, au point de représenter un consensus inédit assez large. La sortie du nucléaire par étapes se traduirait par la fermeture des réacteurs les plus anciens (Fessenheim en cours et 12 autres) et par le « grand carénage » consistant à donner 10 ans d’activité supplémentaires aux autres réacteurs dont la durée d’exploitation était prévue pour 40 ans.

Bref, donner du temps au temps pour mettre au point les solutions bas carbone utilisant des énergies renouvelables.

Concrètement, 32 tranches nucléaires sur les 56 existantes doivent être sujettes à la 4ème visite décennale d’ici 2030 afin de définir les investissements nécessaires pour les prolongations de fonctionnement dans des conditions de sûreté suffisantes. Le coût de ce grand carénage est estimé par EDF à 49,4 milliards € (1).  La Cour des Comptes avait estimé ce coût à environ 100 milliards €.

Bernard Laponche, spécialiste du nucléaire, avance dans une interview (2) qu’EDF n’a pas la capacité pour assurer ce carénage. La dernière visite à Tricastin (Drôme) a mobilisé 5 000 personnes durant 6 mois. Un dérapage du calendrier du PPE serait probable et certains réacteurs risqueraient d’être « carénés » après 45 ans de fonctionnement, posant ainsi la question primordiale de la sécurité.

Quant aux réacteurs nucléaires de 3ème génération, les EPR,  le PPE est resté muet !

Le scénario PPE semble donc flou dans son réalisme et muet sur la sortie progressive du nucléaire qu’il semble afficher …  Inquiétant !


Scénario 2 : La réponse des pro-nucléaires


éolienne solaire
Voici un tableau simple à peindre. En 2050, toute l’électricité sera décarbonée grâce aux énergies renouvelables mais accouplée au nucléaire qui sera à la fois la base, le talon, et le complément en cas d’intermittence trop difficile à gérer par les EnR.

Ainsi, les centrales éoliennes et photovoltaïques s’ajoutant à l’hydroélectricité fonctionneraient correctement et en priorité sous les bienveillants EPR dont la part de production resterait néanmoins largement majoritaire, comme actuellement.

Cette vision du mariage EnR/nucléaire part en vrille si on prend le temps d’examiner les possibilités concrètes d’un tel scénario. Deux sujets particuliers méritent quelques commentaires :
- les soi-disant avantages technico-économiques des EPR
- l’exploitation des combustibles usés et le traitement des déchets

Sans revenir en détail sur l’EPR de Flamanville, rappelons néanmoins que ce nouveau réacteur, fer de lance du futur programme nucléaire voulu (imposé ?) par EDF, a vu son coût passer de 3,4 milliards € en 2007 à 12,4 milliards € en 2024. Cependant, la Cour des Comptes a refait l’addition en incluant dans les coûts, ceux induits par tous les retards (il devait fonctionner à partir de 2012). La note est encore plus salée : 19,1 milliards € !

Jean-Bernard Levy, PDG d’EDF ne conteste pas ce chiffre (3). Certes, cet EPR est un prototype. EDF table sur cette période de réapprentissage de la filière à la construction de nouvelles centrales pour proposer une version  EPR2, aussi sûre et moins couteuse : 46 milliards € pour 6 réacteurs en projet si l’exécutif le décide.

La Cour des Comptes reste dubitative. Elle estime que 1 MWh ainsi produit coûterait entre 110 et 120 €, soit un coût supérieur à celui produit par une EnR y compris la question du stockage pour répondre à l’intermittence de la production. Elle constate également que la rentabilité des centrales en construction en Angleterre (Hinkley Point) et des deux EPR chinois, les seuls en fonctionnement, n’est pas démontrée.

On peut également s’interroger sur le calendrier pour 2050 en rappelant que, entre 1996 et 2000, il a fallu en moyenne dans le monde, 121 mois pour construire chaque centrale nucléaire de 2ème génération. EDF table sur 54 mois pour construire un EPR2. Des chiffres bien optimistes qui font vraiment douter.

Par ailleurs, la raison d’être de la filière pour perdurer est le retraitement des combustibles usés et des matières issues du processus d’enrichissement de l’uranium permettant la fabrication du Mox, combustible mis au point pour les réacteurs de 4ème génération. Or, on observe que seulement 2% de l’augmentation des déchets (au total, 318 000 tonnes en 2018) sont absorbés par ce process (4).

Par ailleurs, le projet Astrid, consistant à mettre au point la 4ème génération de réacteurs consommateurs du Mox, a été abandonné en 2019 faute de financements. L’Agence de Sûreté Nucléaire (ASN) considère que dans la comptabilité des déchets, la part des rebuts qui ne peuvent être que stockés est sous-évaluée alors que celle du combustible usé, réutilisable après retraitement est surévaluée. Selon l’ASN, il y a urgence à prendre la décision d’augmenter les capacités de stockage (5) et (6), autant celles concernant les produits hautement radioactifs - Bure serait en saturation dès 2028 et montrerait des insuffisances de sécurité, selon l’Autorité Environnementale (7), que celles concernant les combustibles usés stockés en piscines pour les refroidir.

Le scénario « pro-nucléaire » souffre à la fois du calendrier, des finances et est loin de justifier son intérêt économique. Un simple examen des stratégies à l’étranger sur la place du nucléaire à moyen et long termes montre que cette filière jouera un rôle marginal dans le futur mix mondial.

La France voudrait-elle encore se distinguer ? Nous y reviendrons ultérieurement.


Scénario 3 : 100% d’électricité issus des EnR en 2050

Ce scénario déjà imaginé (exemple en France : l’Ademe, Négawatt) est encore considéré par de nombreux politiques et évidemment, par la filière électrique actuelle, comme un délire écologiste.

La France ne serait pas le premier pays à renoncer définitivement au nucléaire. L’Autriche, l’Italie, la Suisse, l’Afrique du Sud, l’Allemagne ont déjà franchi ce cap avec plus ou moins de pertinence. L’exemple outre-Rhin est décrié comme un processus brutal de recarbonisation de la production d’électricité. Une sortie aussi radicale et aussi peu concertée avec les pays voisins avec lesquels l’Allemagne échange de l’électricité à tout instant est très hypocrite et très politique au mauvais sens du mot.

Néanmoins, la première puissance économique européenne a brisé ce tabou et le charbon perd chaque année de sa prépondérance au profit des énergies renouvelables.

Une sortie progressive et complète du nucléaire d’ici 2050 est-elle réaliste en France ?

En dehors des « anti-nucléaires » habituels, certains semblent aussi l’affirmer. A la demande du Ministère de la Transition Ecologique, RTE et l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) ont publié une étude le 27/01/2021 sur la faisabilité d’une électricité 100% EnR en 2050 (8).
Les auteurs ont envisagé que dans 30 ans, toutes les centrales nucléaires seront hors-circuit et ont défini 4 conditions à remplir pour que cette situation soit tenable :
- compenser la variabilité des productions éoliennes et solaires
- maintenir la stabilité du réseau
- être en capacité de constituer suffisamment de réserves compte-tenu des risques liés aux gisements
- faire évoluer le réseau pour garantir l’approvisionnement (gestion des pics –biogaz, H2-, stockage grande échelle, interconnections des réseaux, …) compte-tenu d’une demande accrue et plus flexible.

Ce travail prospectif sera présenté à la COP 26 à Glasgow en Novembre prochain.

D’autres acteurs « sérieux » semblent converger vers ce scénario, comme par exemple, Quentin Perrier, Philippe Quirion et Behrang Shirizadeh, économistes spécialistes de l’énergie. Ils confirment que, pour décarboner complètement l’électricité en 2050, l’EPR n’est pas une réponse financièrement tenable, contrairement aux énergies renouvelables (9).
Ils affirment que le coût du MWh électrique produit par un EPR coûtera en Angleterre (projet Hikley Point) 100 €/MWh, soit le double du tarif actuel. Selon la banque d’investissement Lazard, le coût pour le photovoltaïque a été divisé par 10 depuis 2009, et l’éolien, par 3,5.

On comprend mieux pourquoi les pro-nucléaires ont déplacé le débat économique sur celui du caractère intermittent des EnR pour tenter de démontrer, ou bien qu’on ne saurait pas faire techniquement en 2050, ou bien que cela coûterait trop cher pour y parvenir.

Dans deux études, les auteurs concluent que la sécurité d’approvisionnement serait assurée dans des conditions économiques viables et qu’un mix économique EnR/nucléaire serait optimal avec seulement 25% d’électricité issus des EPR à condition que ces derniers voient leurs coûts divisés par 2 (pas évident !). Si leurs coûts baissaient rapidement et si les progrès concernant les EnR étaient plus lents, le mix optimal correspondrait à 50% EPR + 50% EnR. Mais si le coût des EPR ne parvenait pas à baisser d’au moins 40%, le mix optimal serait simple : 100% EnR !

Hypothèse réaliste, non ?


Un peu de patience … encore ?

Silences, tergiversations, faits accomplis sont pour l’instant les trois mamelles de la politique énergétique française. Le gouvernement a fixé sa décision concernant le nucléaire à mi-2021. Les échéances politiques pourraient décaler cette décision à 2023.

S’il est vrai que l’exécutif a d’autres virus à fouetter, il lui faut maintenant prendre des décisions rapides qui porteront sur trois décennies de politique énergétique. Il sera difficile de faire machine arrière tant le facteur temps pour sa mise en œuvre est contraignante. Il faut espérer que son arbitrage prendra en compte tous les avis et que les options choisies seront aussi courageuses qu’écologiques.

La réglementation environnementale RE 2022 (désormais !), les futures exigences sur les bâtiments existants et le devenir des villes et territoires seront imprégnés de ces décisions. Elles auront des effets énormes sur les stratégies pour construire, pour rénover les bâtiments et pour aménager l’urbain.


véhicule électrique


Pour l’instant, raccrochons-nous à cette évidence : le meilleur kWh électrique est celui qu’on ne consomme pas. Ce n’est pourtant pas l’air du temps … il faut donc continuer à discerner les offres industrielles qui privilégient les « progrès » pour leurs actionnaires de celles qui optent pour des « progrès » pour tout le monde.


 

  1. « Nucléaire : vers une prolongation des réacteurs » - Le Monde 4 Décembre 2020 - Perinne Mouterde - Nabil Wakim
  2. « Nucléaire : l’état du parc français est préoccupant » - Le Monde - 23 Janvier 2021 - Interview de Bernard Laponche par Perinne Mouterde et Nabil Wakim
  3. « Nucléaire : la Cour des Comptes éreinte l’EPR » - Le Monde - 10 Juillet 2020 - Perrine Mouterde - Nabil Wakim
  4. « Le volume des déchets radioactifs revu à la hausse » - Le Monde - 16 Octobre 2020 - Perrine Mouterde
  5. « Déchets : le gendarme du nucléaire veut des décisions » - Le Monde - 23 Janvier 2021 - Perrine Mouterde
  6. « Combustibles nucléaires usés : EDF sommée d’accélérer » - Le Monde - 21 et 22 Octobre 2020 - Perrine Mouterde - Nabil Wakim
  7. « Bure : l’Autorité Environnementale souligne des insuffisances » - Le Monde - 24 et 25 Janvier 2021 - Perrine Mouterde
  8. « La bataille nucléaire- énergies renouvelables éreinte l’EPR » - Le Monde - 28 Janvier 2021 - Perrine Muterde - Nabil Wakim
  9. « La fin de l’électricité nucléaire bon marché » - Le Monde - 7 Janvier 2021- Quentin Perrier -  Philippe Quirion - Behrang Shirizadeh



Commentaires

  • Alexandre
    0
    02/03/2021

    Article très intéressant, ce qui serait aussi judicieux de compléter en vérifiant
    - le point de vu occupation des sols , est ce que l'on arrive à mettre , de l'agriculture biologiques pour nourrir la population voire exporter ,faire assez de biomasse et de biogaz pour le chauffage, mettre des panneaux solaires et des éoliennes en préservant nos forêts en conservant le même niveau de vie et de dépense énergétique.
    - est ce qu'au point de vue planning , ça passe
    - est ce que tous ces panneaux solaires noirs ne vont pas participer à l'augmentation de la température la journée et une diminution la nuit?
    Je pense qu'il vaut mieux ralentir le nucléaire seulement quand aura pu vérifier par un méchant hiver ou été que l'on assez pour se chauffer ou climatiser et nourrir les humains permettre leurs activités et faire rouler les voitures, les camions, les trains, les bateaux et peut-être les avions . Nous ingénieurs nous n'avons pas fini de nous amuser à chercher des solutions en espérant que les politiciens plus soucieux de réélection que du développement de leur peuple ne nous choisissent pas la solution la plus catastrophique.


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