Il y a environ 40 ans, nous provenait de Scandinavie, le premier échantillon de gaine textile que les plus informés ne tardèrent pas à baptiser « chaussette «. Il s’agissait en effet de gaines en tissu coton ou polyamide non classées au feu (les premières gaines en polyester n’apparurent que plus tard) et la diffusion d’air se faisait au travers des « pores» du tissu après avoir été « gonflées» ou mises sous pression par le ventilateur. Par la même, on comprit qu’il fallait tenir compte d’un critère assez nouveau, à savoir « le taux d’encrassement « de la gaine, une telle diffusion faisait que la gaine pouvait aussi servir de « filtre à air « si aucun filtre suffisamment efficace (au moins F7) n’était installé en amont de cette dernière. Il fallait donc envisager un lavage en machine régulier, rendu possible vu le tissu utilisé.
Le terme de « chaussette « n’était donc pas tout à fait usurpé, quoique peu flatteur vu l’intérêt qu’ont pu manifester les premiers heureux utilisateurs en France : les industriels agro-alimentaires. Ces derniers avaient enfin une solution efficace de diffusion d’air qui leur assurait confort des occupants, homogénéité des températures et absence de courants d’air malgré des conditions de températures comprises entre 5 et 10 ° C le plus souvent.
Le fait de pouvoir enfin laver aisément les gaines (facilité de démontage et de montage, choix de tissus lavables) a terminé de conquérir définitivement l’industriel français agro-alimentaire dans sa très grande majorité.
Pour intéresser d’autres secteurs d’application dans l’Industrie ou le tertiaire, la technique de la « chaussette « a dû évoluer, car si tous les utilisateurs ont pour dénominateur commun la volonté d’assurer un confort optimal pour les occupants avec efficacité et économie à l’installation et à l’exploitation, tous ne peuvent tolérer par exemple l’encrassement typique de la « chaussette «, les portées faibles caractéristiques des gaines poreuses, leur montage et démontage fréquent. Dans la plupart de ces applications dites « nouvelles «, il s’agit aussi d’être performant en mode chauffage, objectif difficile à atteindre avec la gaine à diffusion totale dont l’efficacité est optimale pour le froid. S’ouvrant à d’autres applications, changeant de tissu et de mode de diffusion au gré des besoins et des contraintes, qu’ils soient d’ordre réglementaire, dimensionnel ou technique, la « chaussette « a changé de vocable pour devenir la gaine textile diffusante.
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